Archives de la catégorie : Célébration

Comme chaque année depuis 1968, les paroissiens du secteur se sont retrouvés  au pied de la Madone de Ville sous Anjou pour célébrer Marie.  Le Père Davy et Thierry, diacre, ont célébré, ils étaient accompagnés par les hospitaliers qui ont participé au Pèlerinage diocésain à Lourdes en juillet dernier.

La sonorisation bien orchestrée par Agnès, son fils et ses neveux, a permis à Régis d’effectuer l’accompagnement musical  des chants dirigés par Béatrice .

Les enfants ont été heureux une nouvelle fois de participer à la procession des offrandes

Ce rendez vous incontournable de l’été dans notre paroisse permet à chacun de se retrouver dans ce lieu propice à la prière et la méditation pour demander à la Vierge Marie de nous aider à vivre dans la joie, le partage et l’espérance.
La quête au profit des vocations et la buvette payante destinée à aider les jeunes de l’aumônerie, entre autre, pour leur prochain voyage programmé à Rome, ont été généreuses. Merci à tous les donateurs.
Rendez-vous pour le 15 août 2020, avec toujours autant de plaisir à se retrouver pour ce moment privilégié de prière.

Prière à Marie
Ô Marie, Mère de l’Amour
Nous voici devant toi avec nos joies, nos désirs d’aimer et d’être aimés.
Nous voici avec le poids des jours, avec nos misères, nos violences et nos guerres.
Mais l’amour est plus fort que tout : nous croyons qu’il existe encore,
car l’amour vient de Dieu.
Nous t’en prions : que nos maisons soient habitées de simples gestes de fraternité et de bonté, de confiance, de bienveillance et de générosité !
Que les familles et les nations s’ouvrent au partage, au pardon et à la réconciliation !
Mère de l’amour, intercède pour la famille humaine, soutiens les efforts de ceux qui travaillent pour la justice et la paix.
Accorde-nous la grâce d’être fidèle à l’Évangile et porter du fruit qui demeure.
Amen ! Alléluia !
Notre-Dame de L’Assomption, priez pour nous !

Péage de Roussillon Dimanche 10 février

Les hospitaliers qui accompagnent les personnes malades à Lourdes et les équipes de visiteurs en Ehpad et à domicile se sont rassemblés à l’église  st Jean-Baptiste du Péage de Roussillon, dimanche 10 février pour célébrer, en  la veille de la fête de Notre Dame de Lourdes, la messe du  dimanche santé qui avait pour thème : Témoin d’une Bonne Nouvelle.

Cette journée a pour vocation de prêter une attention spéciale à la condition des personnes souffrantes et à faire action de grâce pour la vocation des proches, des personnels de santé, des visiteurs du Service Evangélique aux Malades, des hospitaliers, des bénévoles des associations, des aidants …

Elle a été vécue en lien avec la 27^ème journée mondiale du malade célébrée solennellement cette année à Calcutta où la figure de Sainte Mère Teresa, modèle de charité y est très présente.

Comme le rappelle le pape François, « le soin des malades a besoin de professionnalisme mais aussi de tendresse, de gestes gratuits, immédiats et simples comme une caresse à travers lesquels on fait sentir à l’autre qu’il nous est cher. »

L’Église est un peuple de témoins, des hommes et des femmes qui se laissent travailler par l’Esprit et qui par leur vie, par leur paroles, disent ce qui les anime, qui les fait vivre, annoncent une Bonne Nouvelle !

La veillée a commencé devant une assemblée très très nombreuse. Au dire des anciens l’église n’avait jamais été aussi pleine. Les fidèles étaient même debout dans les chapelles latérales, sur les côtés et dans l’allée centrale !

Béatrice et Agnès étaient accompagnées d’un orchestre de jeunes.

Les enfants du catéchisme et d’ailleurs ont participé avec enthousiasme, au conte des 5 étoiles .
Les bannières ( peintes au cours d’une séance  de catéchisme ) ont été installées dans le chœur ( mis dans la pénombre ), au fur et à mesure de l’histoire.

Au milieu de la proclamation de l’évangile au moment de l’annonce de la naissance de Jésus ,des enfants ont apporté le petit Jésus dans le crèche , les lumières ont été allumées et nous avons découvert que sur les bannières les enfants avaient réalisé les personnages de la crèche :
Avec l’étoile de l’Espérance : un berger

Avec l’étoile de la confiance. Saint Joseph

Avec l’étoile de la foi : Sainte Marie

Avec l’étoile de la paix : Jésus

Avec l’étoile de la joie : un ange.

La célébration s’est poursuivie par l’homélie du diacre de Thierry Merle qui a touché le cœur de chacun.

La nombreuse assemblée fut très recueillie ,priante et chantante .

Chacun est reparti plein de bonheur et d’espérance pour partager la joie de Noël à l’extérieur .

Nos paroisses sœurs qui étaient orphelines depuis le départ du Père Jean-Claude, en septembre, ont retrouvé un père en la personne du Père Jean-Hugues MALRAISON auquel Monseigneur de Kérimel  a confié la sanctification de nos deux paroisses  (environ 50.000 habitants)

Ce dimanche 21 Octobre 2018, en l’église d’Anjou, le Père  Loïc LAGADEC, vicaire général, a installé le Père Jean-Hugues en qualité de Curé de Saint Pierre et de Notre Dame des sources.

Un curé atypique : médecin généraliste pendant une quinzaine d’années, ordonné prêtre en 2004 à l’âge de 52 ans, précédemment curé de la paroisse Saint Martin de l’Isle Crémieu.

Cette « installation » du P. Jean-Hugues par le vicaire général du diocèse qui présidait l’Eucharistie a marqué les esprits des paroissiens des vingt trois villages qui étaient venus nombreux accueillir leur nouveau curé.

Qu’on en juge :

Entourant  le  vicaire général et le père Jean-Hugues, participaient à l’Eucharistie : le prêtre modérateur de la communauté Saint Jean-Marie  Vianney d’Ars à laquelle le P. jean  Hugues est affilié, les trois prêtres et les deux diacres  résidants.

+Dès le début de la messe, après l’accueil par le célébrant, la présentation des vingt trois villages et l’écoute de la Parole de Dieu, s’est déroulée une liturgie originale comportant le renouvellement des promesses de l’ordination par le nouveau curé, et son envoi dans les lieux de son ministère, à savoir :

• La Porte : Accueillir les fidèles et les chercheurs de Dieu.
• Le baptistère : transmettre la vie de Dieu
• Le confessionnal : réconcilier les pécheurs
• Le tabernacle : consacrer le pain et le vin, corps et sang du Christ
• Le siège de Présidence : conduire la prière. Présider la vie de la communauté.

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L’homélie du Père Lagadec  était presque entièrement consacrée à la place du prêtre agissant «  in personna christi » au sein de la communauté.

Pendant que les adultes écoutaient la Parole de Dieu et l’homélie du vicaire général les enfants ont rejoint la salle paroissiale pour suivre un enseignement sur la fête de la Toussaint. Dimanche 21 octobre

Puis le Père Jean Hugues s’adressant à l’assemblée, reprenait les termes de son homélie de la messe de rentrée du 16 septembre : « Avancer, Avancer tous ensemble » pour conclure d’un tonitruant

« J’EMBAUCHE »

Les chants soutenus par la chorale, les prières confiantes de l’assemblée, ont  contribué à faire de cette cérémonie à la fois une action de grâce, un acte de Foi et  une manifestation d’Espérance.

Selon la coutume, à l’issue de la cérémonie, le verre de l’amitié a permis aux paroissiens de faire (un peu ) mieux connaissance avec leur nouveau curé.

« LAUTATE DOMINUM , OMNES GENTES , ALLELUIA »

Texte : Bernard Buisson

Ce dimanche 7 octobre 2018, l’Hospitalité Dauphinoise Notre Dame de Lourdes, se retrouvait à Anjou pour sa récollection : journée importante car le thème choisi était celui de Lourdes pour l’année 2019 :

« Heureux vous les pauvres, je ne vous promets de vous rendre heureux dans ce monde, mais dans l’autre »

C’est le Père Hervé Gaschignard,
nouvellement arrivé dans notre diocèse pour aider le Père de Kerimel, qui animait cette récollection.

Elle s’est déroulée dans la salle des fêtes d’Anjou.

9h-9h30 : accueil des participants

9h30-10h30 : première conférence du Père Hervé Gaschignard

10h30-11h30 : messe à l’église d’Anjou

A la demande des paroissiens voici les notes de l’homélie du Père Gaschignard

La Parole de Dieu de ce dimanche éclaire une réalité bien éprouvée aujourd’hui, la vie conjugale.

1/ Jésus Sauveur
– Repartir de la deuxième lecture : Lecture de la lettre aux Hébreux (2, 9-11)
 » Jésus veut conduire une multitude de Fils jusqu’à la gloire.
Il convenait qu’il mène à sa perfection, par des souffrances, celui qui est à l’origine du salut.
Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères. »
La vie conjugale est une réalité qui accueille le salut que le Christ apporte à l’humanité pour tendre vers sa perfection

Depuis l’origine ( cf le récit le Genèse- 1° lecture : Lecture du livre de la Genèse ( 2, 18-24) le couple humain est le destinataire d’une bénédiction divine et d’une vocation. Créés Home et femme – Ish et Isha- ils sont invités à une unité, une communion. L’un et l’autre sont invités à une communion que l’altérité des sexes rend possibles. On ne peut atteindre sa propre perfection que dans l’amour : un amour vrai, responsable. L’autre est donc la source d’un vrai bonheur .
Mais cette vie conjugale et donc conjuguée, a besoin du Christ pour être sauvée, tout comme les autres états de vie. Le péché a brisé la communion. La Vie et le sang du Christ la restaure.

2/ Les épreuves de la vie conjugale
Elles sont multiples : dans le couple, mésententes, séparation, infidélité, ruptures et veuvages.
Avec les enfants et la famille, puis dans les multiples relations sociales, professionnelles, familiales et paroissiales.
Le couple mis à l’épreuve. Double sens de l’épreuve = souffrance et purification
Un combat rendu encore plus difficile aujourd’hui
– perte du sens de l’engagement, du don de soi, du sacrifice
– un individualisme – hédoniste- dans transcendance
– un consumérisme matérialiste qui dénaturent le regard sur l’autre

Dans l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1 Jn 4, 12) , recherche pour piéger Jésus avec les questions du permis et du défendu. Renvoyer sa femme ?
Une dispense n’abolit jamais la loi fondamentale…. De plus la vie chrétienne ne se réduit pas à un permis/défendu…Même le péché est trop souvent présenté selon le permis/défendu.
La vie Chrétienne est une grâce de l’amour accueilli, d’un amour qui veut le bien de l’autre, tout comme Jésus ne cesse de vouloir le bien de ses auditeurs.
Il faut donc prendre soin des personnes et de cet amour scellé dans le mariage pour traverser les épreuves dans la foi et la charité, en témoin de l’Espérance.

3/ devenir des enfants.
L’enfant est ici dans l’Ecriture en situation de totale dépendance. L’amour est toujours désarmé, dépendant de l’autre.
Les enfants sont aujourd’hui  » roi »…ou innocents. Mais dans l’Evangile ils sont plutôt cités en référence à leur obéissance et à leur disponibilité.
Ils s’agit donc d’accueillir la bonne nouvelle sur le mariage avec obéissance et disponibilité pour y entrer avec force et courage, immédiatement.
Cet bonne nouvelle du mariage n’est pas un chemin de facilité. Mais elle a une dimension prophétique aux yeux du monde. Elle est complémentaire à l’obéissance et à la disponibilité des religieux, des consacrés, des diacres et prêtres.

Cette bonne nouvelle est la vocation du plus grand nombre dans le peuple de Dieu. Nous avons à la transmettre aux plus jeunes générations. Le Synode Romain qui se déroule actuellement y consacrera surement quelques séances et balisera cette pastorale d’une préparation au mariage, dans la lignée d’Amoris Laetitia.
Pour les couples, il est donc urgent d’accueillir le Royaume, dans l’attitude de l’enfance spirituelle, en accueillant ensemble la bénédiction de Jésus pour les enfants.

La Parole de Dieu est énergique et tranchante. Accueillons la ensemble pour la porter résolument à tous ceux qui nous entourent, en particulier dans nos familles, enfants et petits-enfants

11h30-12h : apéritif offert à tous les participants à la messe pour leur faire découvrir l’Hospitalité Dauphinoise Notre Dame de Lourdes

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12h-14h : repas

14h-16h : reprise des conférences auxquelles ont participé également quelques paroissiens de Notre Dame des Sources en Sanne Dolon

Conférences très intéressantes que je ne peux résumer en quelques mots. Mais elles seront retranscrites dans un exemplaire du bulletin de l’Hospitalité Dauphinoise de Notre Dame de Lourdes et vous pourrez vous le procurer auprès de ses membres.

Dimanche 16 septembre nos deux paroisses étaient en fête.

L’église Notre Dame des Cités était bien pleine dimanche pour la messe de rentrée des deux paroisses, St Pierre et Notre Dame. Nombreux étaient ceux qui sont venus célébrer le Seigneur et se mettre en route pour une nouvelle année. Certains étaient aussi venus avec un brin de curiosité pour apercevoir le nouveau curé des deux paroisses, le père Jean-Hugues Malraison.

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C’est lui qui présidait l’eucharistie, entouré des autre prêtres de la paroisse, les pères Davy, Basile et Joachim et des deux diacres, Bernard et Thierry. La célébration fut belle et très priante, bien animée et soutenue par la chorale et l’orgue.

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A la fin de la messe le père Jean-Hugues a lancé l’année en invitant chacun a prendre sa place dans la paroisse selon son temps et ses compétences, avec une formule choc : « J’embauche ».

A la sortie chacun a pu saluer le nouveau curé et se retrouver à la salle paroissiale pour échanger autour du verre de l’amitié. Un repas partagé abondamment fourni par tous les participants a permis de continuer cette fête de rentrée dans la joie. Cette belle journée a permis de se retrouver, de faire connaissance avec les nouveaux , d’échanger sur les vacances et de se projeter sur les mois à venir.

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Un grand moment pour nos paroisse où chacun s’est senti bien et heureux dans cette grande famille qu’est notre Eglise.

Cette messe à été célébrée par le Père Basile, accompagné du Diacre Thierry Merle. Situé dans un cadre serein, quelque peu privilégié, le site de la Saint Lazare appelle à la prière et à la méditation, dans une nature resplendissante et sous le soleil qui s’invite dès la lueur du jour.

La liturgie faisait un clin d’œil, rappelant l’essentiel en ce temps de « rentrée » pour tous, afin que nos orientations et nos projets pastoraux soient respectueux de l’Être humain dans l’humanité. Transformons nos faiblesses en puissance et nos morts en vie.

Dieu fait jaillir l’eau rédemptrice, l’eau qui donne la vie.

Comme chaque année les sœurs du Carmel se sont associées à nos prières par l’envolée des cloches et la composition de la corbeille florale.

Cette célébration se terminait par le verre de l’amitié, offert conjointement par la municipalité de St-Romain-de-Surieu, « les amis de St Lazare » et le comité de clocher. Croyants, pratiquants familiers de ce lieu ou simple passant, nous vous invitons à venir vous ressourcer dans ce lieu reposant. Empruntez la route du Carmel, entre le centre social et le stade Père André, puis dans la combe peu après le pont vous trouverez le site plus embelli, d’année en année.

Faites quelques pas sur le chemin de Compostelle, lieu ressourçant, apaisant… Dieu vous invite à le rencontrer.

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Ce dimanche 2 septembre, les paroissiens de Notre Dame des Sources ont eu la chance de faire connaissance avec le Père Jean Hugues Malraison, nouveau curé qui y a célébré sa première messe.

L’église d’Anjou était bien remplie, comme elle l’est d’ailleurs depuis maintenant de nombreux mois. Après quelques mots de présentation, le Père Jean Hugues a tout de suite été immergé dans sa célébration, porté par la ferveur de l’assemblée qui, l’écran aidant, a pu réciter d’une façon convaincante et unanime les prières de la messe et porter loin les paroles des chants.

Dans son homélie, le Père Jean Hugues s’est attaché à montré que l’essentiel de la vie ne tient pas dans l’apparence, mais dans la vérité du cœur : C’est certainement ce que vont essayer de vivre les paroissiens de Notre Dame des Sources…

Assomption 2018

Chers frères et sœurs, en ce jour de l’Assomption de la Vierge Marie, peut être avez-vous trouvé un peu obscur ce qui vient d’être lu. Pourtant, dans ces lectures entendues, c’est bien nos conditions d’homme et de femme qui sont décrites, en nous rappelant que les vérités ultimes ne sont pas ici bas.

La première lecture, sous des apparences de film fantastique comme il a été dit en introduction, montre le combat incessant entre le bien et le mal. Et nous sommes tous soumis notre vie durant, au combat entre le bien et le mal, et nous luttons tous, pour tenter d’avoir une vie digne, sans le soupçon du regard de l’autre.

La deuxième lecture nous dit que le Christ a lutté avant nous, et qu’il a vaincu notre ennemi le plus dur à tous : la mort. Depuis la résurrection du Christ dont nous parle l’apôtre Paul, toute chose est inversée, et notre vie ne peut rester sans frémir, face à cet événement qui a retourné à jamais l’histoire des hommes. L’histoire des hommes…, oui, Dieu parle aux hommes, car l’homme est le projet de Dieu. Est-il aujourd’hui encore le projet de nos sociétés, en phase avec le Créateur ?

Le souci de l’Homme doit rester le centre de nos soucis. C’est une préoccupation essentielle dans un monde qui, masquée par une aisance matérielle inconnue dans l’histoire des sociétés, tend à se déshumaniser, tant nous sommes exposés aujourd’hui, à des évolutions fondamentales : accélération du temps, avec l’instantanéité des moyens de communication ; rétrécissement de l’espace, avec la mondialisation ; choc des cultures par la porosité des aires culturelles, homogènes il y a encore peu ; dérèglement climatique dont on se sait apporter un début de réponse, risque de déshumanisation de la science avec l’arrivée de l’intelligence artificielle ; et comme si cela ne suffisait pas, dans nos maisons, les relations éprouvées par le stress au travail qui appuie de plus en plus fort, et, ce qui nous est le plus cher, l’éclatement de nos cellules familiales.

Il ne s’agit pas de verser dans un pessimisme à tout crin qui nous paralyserait, mais de retrouver le sens de l’humain ; car personne aujourd’hui ne sait écrire sur quel socle universel notre modernité, notre modernité liquide par son instabilité, pourrait s’appuyer, sinon sur l’humain, seule valeur centrale qui peut nous montrer à nouveau, un avenir sans peur. Or celui-ci ne peut venir que d’en haut…

Le sens des lectures du jour est là et pas ailleurs. Alors, dans l’évangile, la Vierge est là, et elle a dit oui, sans peur de l’avenir, au projet de Dieu. Cette Vierge Marie, dont nous fêtons aujourd’hui la montée au Ciel, elle est là, pour nous montrer le chemin. C’est même la première en chemin, comme nous l’avons chanté au début de cette célébration ; alors on peut lui faire confiance…

Vous qui croyez ; vous qui croyez, n’hésitez pas à demander l’intercession de la Vierge ; on ne prie pas la Vierge Marie, mais on lui demande de prier pour nous, pour qu’elle nous montre mieux son Fils, car elle en est toute proche.

Vous qui doutez ; vous qui doutez parce que le monde et la rationalité vous séduisent ; vous ne croyez souvent que ce que vous voyez… et pourtant, vous pensez et ce n’est en rien rationnel. Et quand vous pensez seuls, tout au fond de votre être, alors êtes-vous peut être déjà en prière. Demandez à la Vierge de vous entendre, et de porter vers son fils ce qui vous étreint ; vous pourrez voir votre vie un peu autrement, et cela sera une première réponse.

Vous qui ne croyez plus et qui êtes quand même venus, vous qui ne croyez plus parce que les difficultés voire les malheurs ont été trop lourds à porter, et que le Dieu des croyants ne correspond pas à ce que vous avez vécu… N’ayez pas peur, malgré tout, de faire vivre cette petite flamme d’espérance qui brille au fond de vous ; la Vierge Marie pourra probablement vous montrer que vous avez eu une ressource en vous pour passer les difficultés de votre vie. Un merci, même si il vous paraît aller nulle part, pourra vous apaiser.

Alors en ce lieu d’Espérance, où tant d’hommes et de femmes sont venues pour déposer une demande, pour crier peut être leur souffrance, mais souvent aussi pour dire merci, demandons à la Vierge Marie, aidés par nos pasteurs, ceux qui ont créé ce lieu, le Père André qui a décidé d’y venir tous les 15 août, et aujourd’hui avec le Père Jean Claude qui va nous quitter,

demandons à la Vierge Marie de s’approcher de nous pour mieux nous montrer son fils. C’est le cadeau de cette fête.

Thierry Merle Diacre

La messe du Dimanche 11 février, fête de notre Dame de Lourdes et 26^ème journée mondiale des malades a été célébrée par le père Jean-Claude Lefebvre à l’église d’Anjou.
Elle a rassemblé de nombreux  paroissiens ainsi que les membres des équipes de l’hospitalité de Lourdes qui accompagnent et prennent soin des malades chaque année pendant le pèlerinage ; les visiteurs des EHPAD Notre Dame des Roches et Bellefontaine ; les visiteurs à domicile et les veilleurs qui prennent des nouvelles des personnes fatiguées qui ne sortent plus de chez elles.

Dans son message pour cette 26^ème journée mondiale des malades, le pape François nous demande de poursuivre la mission de L’Église au service des malades.

En action de grâce, il a été lu le témoignage d’une soignante en soins palliatifs qui nous a dit l’importance de soulager les douleurs, de donner les soins en respectant les choix des personnes et de les accompagner jusqu’au bout afin qu’elles soient apaisées.

Il nous ait demandé aujourd’hui, comme le Christ devant le lépreux qui venait à lui,   d’être saisis de compassion.

Prière:
Montre-moi ton visage

Dieu notre Père,
Jésus, le Christ nous a dévoilé ton visage.
Visage d’amour et de tendresse,
de douceur et de miséricorde.
Visage défiguré, torturé, humilié.
En Le contemplant,
C’est Toi que nous découvrons.
Aujourd’hui Tu te donnes à voir
dans les visages de ceux
que Tu mets sur nos routes.
Visages rieurs ou souriants,
Fatigué par le temps,
Abîmés par la maladie,
Désespérés par la vie.
Donne-nous de savoir Te reconnaître
Et donne-nous ta tendresse
pour les rencontrer vraiment.

Chantal Lavoillotte