Rentrée de l’aumônerie

Ce dimanche 06 septembre 2020 s’est tenu en l’église d’Anjou la messe de rentrée de l’aumônerie. Messe a laquelle les jeunes ont pris part en faisant les lectures.
S’en est suivi un repas convivial en plein air à la maison paroissiale d’Anjou avec les animateurs, les jeunes et leur parents. L’occasion de retrouver les jeunes de l’année passée qui continuent leur parcours et de faire connaissance avec les nouveaux arrivants et leurs parents.
En début d’après-midi, Jérôme, le responsable de l’aumônerie, a présenté aux jeunes et à leurs parents l’aumônerie et le programme de l’année :Les animateurs sont Gilles, Christine et Jérôme.Le père Davy est l’accompagnateur spirituel de l’aumônerie.
Le groupe des sixièmes sera pris en charge, comme les années précédentes, par Gilles et le père Davy.Le groupe des 5° à la 3° sera pris en charge par Christine.Le groupe des 2nde à la terminale sera pris en charge par Jérôme. En plus des rencontres de chaque groupe, Jérôme a également présenté les temps forts qui attendent les jeunes au cour de cette année : la confirmation pour 5 d’entre eux, la messe de Noël, un après-midi découverte des moyens de prier, la journée Connect’, la marche des Rameaux et un pèlerinage.
Le père Davy a achevé la rencontre par un temps de spiritualité, un Notre Père et un Je Vous Salue Marie. »

23ème Année A

Voici frères et sœurs un ensemble de lectures qui viennent à point nommé pour fortifier notre foi.
Certes, le rappel de la Loi par St Paul, celle des 10 commandements, fait un peu la morale, à une époque où ce terme n’est pas forcément très apprécié. On lui préfère souvent le terme d’éthique. Mais quelques soient les mots employés pour caractériser ces 10 commandements, le fond et la signification sont bien là. Et personne ne peut, en conscience, trouver l’un de ces 10 commandements injustes ou critiquables. Mieux, partout dans le monde où le Christ a été annoncé, les gouvernements successifs d’où qu’ils soient, ont, dans leur pays, adopté une constitution qui recycle plus où moins les tables de la Loi. Une étude rapide des lois adoptées dans les différents pays du monde montre, tel un buvard, le poids des mots qui ont été dictés à Moïse. Pourtant, même si nous connaissons bien ces 10 commandements (tu ne commettras pas d’adultère, tu ne tueras pas, tu honoreras ton père et ta mère…), nous avons tendance à oublier l’introduction qui lui est liée « Je suis ton Dieu qui t’a donné la liberté ! » Certes, cela fait référence à la sortie d’Egypte, mais cela s’adresse à tout homme : je t’ai donné la liberté ! A toi, avec ta conscience, d’appliquer ou non ces commandements.Toute la foi tient de ce mot de liberté, où intérieurement, il n’y a que le cœur qui parle, et personne d’autre, si ce n’est celui qui est tout Autre.
Alors, pour n’avoir de dette envers personne comme nous le dit St Paul, il faut nous reconnaitre pécheurs. Non pas nous lamenter constamment sur ce que nous sommes, mais humblement, reconnaitre notre insuffisance de bien des instants. C’est pour cette raison qu’à chaque messe, nous sommes invités à reconnaître devant le Seigneur que nous sommes pécheurs. Nous le disons avec des mots et des gestes : « Prends pitié de nous, Seigneur ». Nous ne disons pas : « prends pitié de celui qui est à côté de moi parce qu’il est pécheur » mais « prends pitié de moi ». Là nous sommes dans la Vérité, là nous avons besoin du pardon du Seigneur. Humblement.
Et la Vérité, il est bien difficile de la reconnaitre seuls. La foi se transmet, la foi se partage, la foi se vit, au contact de l’autre. « Là où deux ou trois sont réunis », là où ensemble on essaye de dépasser notre personne, notre petitesse, c’est là où nous trouvons notre grandeur. « Puissions-nous être unis à la divinité de Celui qui a pris notre humanité » vais-je dire lorsque je verserai un peu d’eau dans le calice ; être unis à la divinité pour prendre modèle s’il était possible à celui qui a tout donné pour nous. A nous, à notre tour, de tout donner ! Il y a tant à faire aujourd’hui !
Frères et sœurs, l’occident est devenu chrétien quand dans le monde de brutes des premiers siècles, ceux qui croyaient au Christ et en son nom, ont pansé les blessures de la société de leur époque. Sommes-nous partants pour faire de même, alors que dans bien des domaines à commencer par le domaine social et familial, nous n’avons rien à envier des difficultés des premiers siècles de notre ère.
Ayons courage, et si vous trouvez votre fardeau déjà lourd, n’hésitez pas : jetez en Dieu tous vos soucis, il prendra soin de vous…

Belle célébration du 15 août à la Madone de Terrebasse.

Malgré la situation particulière que nous vivons, de très nombreux paroissiens du secteur se sont réunis cette année au pied de la Madone pour célébrer Marie, dans le strict respect des règles sanitaires. 

Le Père Basile et Thierry, diacre, ont célébré, ils étaient accompagnés par les hospitaliers qui malheureusement n’ont pas pu se rendre à Lourdes cet été. La sonorisation était assurée par Frédéric, Agnès et Béatrice ont orchestré la partie musicale et les chants.

Ce rendez-vous incontournable de l’été dans notre paroisse permet à chacun de se retrouver dans ce lieu propice à la prière et la méditation et nous en avons besoin dans cette période de crise sanitaire dont nul n’avait prévu l’ampleur et les conséquences. Et c’est bien vers Marie que peuvent se tourner nos prières, elle qui a vécu beaucoup d’imprévus avec une grande disponibilité et beaucoup d’amour.

Une nouvelle fois, les enfants ont été heureux de prendre part à la procession des offrandes.

A l’issue de la célébration, nous n’avons pas pu partager le verre de l’amitié comme nous le faisions traditionnellement, mais chacun est reparti heureux d’avoir participé à ce moment privilégié de prière et en se donnant rendez-vous au 15 août 2021.

Prière à Marie
( Prière du Pape François)

Marie, femme de l’écoute,
ouvre nos oreilles: fais que nous sachions écouter la Parole de ton Fils Jésus entre les mille paroles de ce monde ;
fais que nous sachions écouter la réalité dans laquelle nous vivons, chaque personne que nous rencontrons, en particulier celle qui est la plus pauvre, démunie, en difficulté.
Marie, femme de la décision,
illumine notre esprit et notre cœur, pour que nous sachions obéir à la   Parole de ton Fils Jésus, sans hésitations ;  donne-nous le courage de la décision, de ne pas nous laisser entraîner pour que d’autres orientent notre vie.
Marie, femme de l’action,
fais que nos mains et nos pieds aillent « en hâte » vers les autres, pour apporter la charité et l’amour de ton Fils Jésus, pour apporter, comme toi, dans le monde la lumière de l’Évangile.



Dimanche 5 juillet

Dimanche 7 juillet, l’église d’Anjou connaissait une certaine effervescence avant l’heure du début de messe. Deux jeunes filles, Marin et Océane  allaient, après une préparation de près de deux ans, recevoir le sacrement de baptême.

Un grand jour pour ces deux jeunes, qui sont venues entourées de leur famille, et un grand jour aussi pour la communauté chrétienne de voir qu’aujourd’hui, des jeunes sont capables de répondre à l’appel de Jésus Christ pour œuvrer dans le monde, et être missionnaires du Salut.

Le baptême eu lieu sitôt la Parole de Dieu entendue et commentée. Marion et Océane ont alors proclamé leur foi par le Credo, avant que le Père Jean Hugues ne leur verse l’eau du baptême, et leur transmette la lumière.

La joie se lisait sur le visage des nouveaux baptisés ; les cloches ont pu carillonner à toutes volées une fois la célébration eucharistique achevée.

DIMANCHE 12 JUILLET 2020. QUINZIÈME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE “A”

Isaïe (55, 10-11) ; Psaume 64 (65) ; Romains (8, 18-23) ; Matthieu (13, 1-23)
MÉDITATION

« Voici que le semeur sortit pour semer ». En Jésus, le Ciel de Dieu rejoint la terre des hommes. Par sa proclamation de l’Évangile, Bonne Nouvelle, le désir de Dieu est semé dans le cœur de l’humain. Avec la semence, Parole éternelle du Père, Jésus ouvre le monde aux joies de la vraie vie. Verbe de Dieu, Jésus-Christ, accorde aux hommes et aux femmes de notre temps de communier saintement à l’amour divin que ta Parole révèle : Parole de vérité qui libère, Parole de grâce qui sauve, Parole de justice qui convertit.

« Voici que le semeur sortit pour semer… ». Comme la pluie et la neige qui descendent des cieux et n’y retournent sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer… ainsi est le Seigneur qui ne cesse de répandre sur sa création les bienfaits de ses bénédictions. Seigneur, notre unique et seule espérance, accorde à ton Eglise d’être le sacrement de tes grâces et largesses pour un monde vivant selon la lumière de ta Parole.

« Voici que le semeur sortit pour semer… ». Comme la création qui attend avec impatience la révélation des fils de Dieu… ainsi est appelé le baptisé, dans le monde actuel qui gémit et passe par les douleurs d’un enfantement qui dure, à être témoin de foi qui éclaire, pèlerin d’espérance qui relève, présence d’amour qui édifie. Esprit Saint, Souffle du Père et du Fils, accorde aux chrétiens que nous sommes d’ouvrir, ici-bas sur terre, les voies de la conversion authentique.

« Voici que le semeur sortit pour semer… ». De quelle manière, aujourd’hui, je travaille pour que le Nom du Seigneur soit glorifié, c’est-à-dire connu, aimé et servi ? Comment, jour après jour, j’accueille la Parole du Seigneur ? Avec quelles dispositions, d’esprit et de cœur, je coopère aux appels de l’Esprit Saint de Dieu ? Quel semeur, je suis ? Dans un monde qui fatigue vite et perd la force d’avancer, que me dit-elle, cette liturgie de la Parole, de la vertu d’espérance?     
Père Davy B.B.                                                                                                  

Dimanche 28 juin

Ce dimanche 28 juin 2020 à 10h30, l’église d’Anjou est dans la liesse d’accompagner Anelise, jeune de l’aumônerie, pour la profession de foi.

Cette année avec le Covid19, la célébration des professions de foi des jeunes prévue le dimanche 07 juin s’organise de manière éclatée, c’est-à-dire séparée et en plusieurs dates selon les disponibilités des familles. Ainsi Anelise a pu donc vivre ce rendez-vous majeur au cœur de son cheminement de foi, à cette date.

Entourée de sa famille venue nombreuse, de la communauté chrétienne, de Gils l’animateur du groupe des jeunes, du Diacre Thierry Merle et du Père Davy, Anelise habillée en aube avec un cordon blanc a pu avancer vers l’autel de Dieu pour faire sa profession de foi.

Anelise a renouvelé la renonciation au mal et la profession de foi en Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit comme le jour de son baptême. Au milieu de l’assemblée qui, avec elle a aussi récité le Crédo de Nicée-Constantinople.
Après ce rituel, Anelise a porté la Croix du Christ des mains de ses parents comme le jour de son baptême où elle avait été marquée du signe de la Croix, expression de sa configuration à Christ. Ensuite par le chant (Je crois en toi mon Dieu), Anelise a redit son engagement de marcher, sur cette terre, en enfant de lumière et selon l’Évangile du Christ, dans la foi, l’espérance et l’amour.
Avant la bénédiction solennelle, Anelise s’est de nouveau consacrée à la Vierge Marie. La messe a pris fin dans la liesse comme au début.



Nous prions pour Anelise et tous les jeunes de l’aumônerie qui, en cette année particulière, font leur profession de foi. Que Dieu dans son amour infini les accompagne et que sa bénédiction les entoure de tous les bienfaits.

14ème Dimanche Ordinaire Année A

Après l’évangile de dimanche dernier qui demandait la radicalité de l’amour, voici notre Seigneur qui nous délivre la beauté du plan de Dieu pour l’homme : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’a révélé aux tout-petits ». Encore une fois, le Christ prend le contre pied de ce qui fait toujours et encore l’objectif de bien des vies : être instruit pour mieux comprendre : le monde et ses enjeux, les civilisations, le fonctionnement de la société, mais aussi le pourquoi d’une certaine attraction de la spiritualité et des choses qui ne se voient pas. Déjà, l’ensemble de ces questions se posaient à ceux qui avaient pignon sur rue à l’époque du Christ, ceux qui avaient pour eux le savoir, et qui en imposaient aux autres.
Mais là, le Christ vient nous surprendre : la foi n’a rien à voir avec l’intelligence, rien avoir avec le niveau d’études, rien à voir avec le pouvoir. Non, l’amour de Dieu se donne, librement, gratuitement, à tous ceux qui veulent écouter, en tendant l’oreille et plus encore en donnant leur cœur. Il est vrai que depuis plus d’un siècle, le développement de la science et des techniques met à l’honneur la raison, l’expérience, la déduction et l’analyse. Mais depuis un siècle, la condition de l’homme devant son destin n’a guère changé, et la pandémie qui a sévit et qui peut encore sévir montre l’homme prisonnier de son destin, et prisonnier de ses peurs.
Dieu se donne librement et gratuitement par son évangile, par le pain de vie que l’on vient prendre, gratuitement… Avec Dieu rien ne s’achète, rien ne se paye, mais tout se donne. La vie se donne, gratuitement, et encore faut-il pour la donner, un acte d’amour…
Alors il est vrai que nous sommes tous chargés par le fardeau de la vie. Souvent même trop chargés. Et combien de nos contemporains reportent sur Dieu le poids des jours plutôt que de venir à lui ; car c’est bien lui qui peut procurer le repos. Repos des échecs, repos du stress, repos des difficultés, ce repos incompris de tant de régimes politiques au XIXème siècle qui ne voyaient dans l’évangile que le dos à courber, alors qu’il ne fait que relever l’homme. Oui, le fardeau et le joug est, avec Dieu facile à porter, car avec lui, ce n’est ni le fatalisme, ni la propension à la révolte qui permettent de sortir provisoirement d’un cercle infernal, mais bien le soutien d’un Dieu attentif qui sait, nous le savons, répondre à nos attentes les plus secrètes, mais aussi les plus puissantes.
Certes, quand nous prions, et je le dis à Manon et à Océane qui allez être baptisées, avec toutes vos questions sur la foi, mais aussi à vous tous présents dans cette église, oui, quand nous prions, nous n’avons que très rarement ce que l’on demande, il faut l’accepter ; par contre, quand nous prions, nous avons toujours ce que l’on espère.   

Thierry Merle