Weekend dans le Vercors de l’Aumônerie

« Le weekend du 8 au 9 juin, nous, les jeunes de l’aumônerie, sommes allés dans le Vercors. Départ samedi 8h30 place d’Anjou.

Randonnée, feu de camp, tout était au rendez-vous, pour un séjour près de la nature.

Nous remercions Quentin, Chloé, Xavier, Astrid, Lisa et Hugo pour leur accompagnement et leur aide ainsi que la paroisse pour le financement. »
Lors de la randonnée nous avons pu admirer la beauté du Vercors,

se dépasser en portant nos sacs sur 8-10km et rires tous ensembles. Étant à la recherche de la cabane parfaite nous avons trouvé celle-ci.

 

 

Dimanche 03 juin 2018 : première communion.

Le dimanche 03 juin 2018  jour de la solennité de Saint Sacrement 7 enfants de la paroisse Notre Dame des sources ont fait leur première communion.

                                                 Paul, Matéo, Romane, Alban, Mathis, Nathan, et Maëlys        
se sont préparés à recevoir pour la première fois Jésus dans leur cœur après une journée de retraite au carmel et 3 ans de catéchisme.

Après la procession d’entrée les enfants ont déposé au pied un vitrail réalisé la veille sur le Saint Sacrement.

Ce vitrail viendra enrichir leur coin prière

 

 

A l’offertoire les enfants ont apporté les offrandes

un père de famille a lu la prière universelle.

 

 

 

 

 

Le pain et le raisin ont été déposé devant l’autel et le calice et Les hosties données au diacre.

 

 

 

 

 

     Les enfants ont reçu pour la première fois Jésus dans leur cœur en communiant à l’autel.

Grace aux musiciens les beaux chants de l’assemblée ont été bien accompagné.

Repas Partagé du 28 avril 2018 à la salle Notre Dame des Cités

Nous, nous sommes retrouvés à partir de 20 heures à la salle paroissiale une cinquantaine de personnes.

Les membres du Secours Catholique ayant  très bien relayé l’invitation. Des personnes hébergées au CADA de Roussillon et d’autres résidents au Centre d’Accueil/ Formule 1 de Chanas étaient présentes. Le plus jeune des participants dormait dans les bras de sa maman.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

La présence des paroissiens a été discrète, mais efficace pour garnir le buffet.  Nous avons découvert et dégusté une spécialité africaine.

La fraternité : par la parole, les gestes et les sourires rayonna pendant toute cette soirée.

A l’au revoir, le prochain rendez-vous a été fixé au dimanche 29 juillet après la messe de 10 h 30 à la Maison Paroissiale d’Anjou.

Groupes bibliques du 5 juin 2018

La découverte de textes parfois difficiles à saisir en première approche est généralement appréciée.

L’évolution des deux groupes est différente le groupe de l’après midi étant plus ancien. Le groupe du soir a donc dû se frotter à la réalité d’un groupe de partage : respecter le cadre, pratiquer l’écoute, comprendre que les textes ne sont pas à prendre en tant que vérité strictement historique mais à un autre niveau, reconnaître  la présence de Dieu pas seulement dans l’action mais parfois dans l’émergence de certaines idées ; dans ce groupe il est cependant noté que des progrès restent à faire du côté de l’écoute alors que le groupe de l’après midi ne ressent pas de problème à ce niveau-là. Dans ce deuxième  groupe est plutôt noté le soutien ressenti.
Des demandes portent aussi sur l’importance de connaître les textes à l’avance et sur la durée du silence. Sur ce dernier point l’animatrice demande un effort, sachant que le silence est à apprivoiser. Il nous est nécessaire il ne faut pas en avoir peur.
Les thèmes abordés cette année n’ont pas été menés jusqu’au bout selon plusieurs participants. Que ce soit sur la prière ou sur l’Église il semble qu’il reste des attentes concernant essentiellement le rapport personnel avec la prière ou l’église. Au fond ce qui n’est peut-être pas réglé au terme du parcours  c’est « l’église et moi »  ou « la prière et moi ».
En ce qui concerne l’avenir des  groupes plusieurs participants expriment leur souci au niveau de la transmission et du témoignage de la foi . Comment témoigner ?  que dire ? Pour un participant la connaissance des textes ne semble pas forcément utile. Pour d’autres tout texte biblique est bon et il est important de nous laisser imprégner c’est ainsi que dans la vie parfois cette imprégnation nous permet de réagir à bon escient.
Un participant note l’importance de créer un milieu favorable à la réception de la foi, peut-être de devenir nous mêmes ce terreau propice.
La question de la mise en pratique (de l’efficacité d’une certaine manière) est posée. Une demande se fait jour de quelque chose de plus concret qui nous ramène plus à notre vie ordinaire.
Comment par ailleurs être plus  présent sur la paroisse et ne pas être un groupe « à part ».
Le père Jean-Claude accueilli en fin de séance nous fait part de quelques réflexions à ce sujet. Il nous signale que la parole est aussi importante que l’eucharistie. Bien sûr on aimerait des solutions mais il faut voir la foi comme un cheminement : nous avançons peu à peu dans la foi tout au long de notre vie. Les résultats ne sont pas à attendre de façon immédiate ou précise. Ce qui compte c’est quelle est la place de Dieu dans ma vie ? : est-ce que je consens à ce qu’Il ait une place ?
Il ajoute que notre comportement est aussi une annonce.

Nous décidons de nous retrouver le 10 septembre à 14h pour le groupe de l’après midi et le 18 septembre à 20h pour le groupe du soir.

Le thème pourrait être commun mais n’est pas encore clairement identifié par les animatrices.

À suivre donc en septembre

Petite retraite des enfants du catéchisme

Après une année de préparation sept enfants du catéchisme de Notre Dame des sources se sont retrouvés le 02 juin 2018 au Carmel de Surieu pour une journée de retraite pour préparer leur  première communion .

Nous, Alban, Mathias, Nathan, Paul, Mateo, Romane et Maëlys avons découvert ce lieu et nous avons essayé de respecter le silence qui y règne.

 

 

 

Les sœurs nous ont donné l’hospitalité et nous avons ont  pu nous préparer sacrement de pénitence et le recevoir  dans le petit oratoire.

 

 

 

 

 

Nous avons réussi à jouer sans faire trop de bruit. Nous sommes aperçus que ce n’était pas facile !

 

 

A 11h30 nous avons assisté à la messe célébrée par le Père Basile. Mais avant la célébration nous avons suivi l’office de Sexte ( 6ème heure canoniale)  avec les sœurs qui nous ont donné un psautier ( et les pages à suivre ). Nous avons vraiment découvert comment psalmodier .

 

 

 

 

 

Après ce long moment de prières et de recueillement nous avons partagé tous ensemble notre repas tant attendu dans la maison d’hôtes.

 

 

 

 

 

 

Nous avons réalisé ensuite un vitrail sur Jésus caché dans l’Hostie. Nous savons que l’Amour de Jésus pour nous est si grand qu’il a conduit Jésus à nous donner son Corps et son Sang dans la Communion.

Cette journée de retraite s’est terminée par une rencontre extraordinaire avec deux carmélites. Sœur Dominique et Sœur Benedicte ont répondu à toutes nos questions. Le carmel accueille en ce moment 15 carmélites de tous âges.

Une des sœurs est rentrée à 24 ans après ses études et l’autre à 50 ans. Il n’y donc pas d’âge pour répondre à l’appel de Dieu. Leur journée est rythmée par les heures de prières. Elles ont en général 8 heures de prières ,8 heures de travail et 8 heures de sommeil.  Elles ne sortent du carmel que pour voter, ou aller chez le médecin. Dans leur clôture elles ont un grand parc pour se détendre, faire du sport, cultiver ….Elles vivent de leur travail de reliure, de broderie.. Mais aussi de dons….

Nous avons été très sensible à leur accueil, leur disponibilité, leur sourire .Elles prient pour nous .

Elles nous attendent quand nous le désirons, pour prier ou pour assister à leur messe quotidienne

 

 

journée du 29 mai 2018 à Notre Dame de l’Hermitage

Rendez-vous avait été donné à 8h à Anjou et à 8h 15 à Roussillon et tous les participants étaient ponctuels et joyeux.

Arrivés à 10h à Notre Dame de l’Hermitage à St Chamond,

 

nous sommes accueillis par les frères Maurice et Diogène qui prennent en charge chacun un demi-groupe et nous font la visite de l’espace Champagnat et du musée.

Les lieux sont magnifiques, chargés de l’histoire de Marcellin Champagnat  (1789-1840), fondateur de la Société de Marie puis des frères Maristes. « Il faut des frères pour former le cœur et l’intelligence des enfants ». Béatifié en 1955 par Pie XII, il est canonisé en 1999 par Jean-Paul II.

Frère Diogène qui conduit la visite du musée,

nous mène dans la chambre de Marcellin, près du lit où il est mort ; il ouvre la fenêtre et nous invite à faire silence pour entendre le bruit du Gier qui coule en contrebas. Quel recueillement ! C’est comme si nous accueillions en nous « la source de la vie », celle qui sort du Rocher sur lequel est bâti le centre qui peut aujourd’hui recevoir jusqu’à 600 personnes. Un extrait du testament de Marcellin nous est lu : « Je vous prie de toute l’affection de mon âme pour que la sainte charité se tienne toujours parmi vous. Aimez-vous les uns les autres comme Jésus vous a aimés et les gens pourront dire : « Voyez comme ils s’aiment ! »

Nous visitons la salle des fresques qui nous sont expliquées dans le détail, car l’art abstrait n’est pas toujours évident. Marie est partout présente avec son fils : « Tout à Jésus par Marie, tout à Marie pour Jésus ».

De nos jours la communauté des Maristes est missionnaire dans le monde entier : « Tous les diocèses du monde entrent dans nos vues ».

Par des visuels très bien faits (jeux de miroirs…), nous prenons conscience que nous aussi sommes appelés à être missionnaires, à prendre la pioche pour bâtir le Royaume, un monde fraternel selon la devise de Marcellin : « Près de la crèche, au pied de la croix, autour de la table ».

Dans la belle chapelle, nous avons participé à la messe célébrée par le Père Jean-Claude,

nous avons déjeuné dans la grande salle à manger un très bon repas,

nous avons pu nous reposer sur les bancs, nous promener dans le parc au milieu de la nature si verte mais ensoleillée. Quelle paix !

Ce fut une très bonne journée.

Merci à Jean-Paul qui en était l’initiateur et à une prochaine fois en d’autres lieux.

 

LE DOYEN DANS NOTRE PAROISSE

Dimanche 13 mai, nous avons eu la visite du Doyen pour notre messe de 10H30 à Anjou.

Un doyen est le curé d’une ville moyenne (Vienne dans notre secteur) qui anime les questions qui traversent plusieurs paroisses (confirmation, harmonisation des préparations mariage, baptême,…) Il rencontre souvent l’évêque pour lui faire part des questions qui touchent les chrétiens et la diffusion de la foi sur un territoire.

Notre Doyen, le Père Philippe Rey, est un jeune prêtre de 37 ans. Il nous a accueillis dans l’église par des paroles chaleureuses et encourageantes. A la fin de la messe, un verre d’amitié à permis à de nombreux paroissiens d’échanger avec lui.

Messe des familles : Homélie de Thierry Merle

6ème dimanche de Pâques Année B

Les lectures d’aujourd’hui sont centrées sur le fondement de la vie chrétienne rappelée constamment par le Christ : l’amour.

L’amour qui prend soin, l’amour qui pardonne, l’amour qui aide et qui épaule, l’amour entre les générations, l’amour du foyer pour vous les familles qui aujourd’hui en êtes les témoins… Dans l’évangile, le Christ dit d’ailleurs : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Les parents le savent bien alors que, comme à chaque génération, on est prêt à tout sacrifier pour nos enfants…

Si la société dans son ensemble est d’accord avec cela, elle est certainement beaucoup plus partagée pour dire que l’amour vient de Dieu. Le Christ est pourtant clair dans l’évangile : l’amour trouve sa source en Dieu. Pas un amour servile, où l’on serait obligé, ou même programmé car inscrit dans nos gênes, mais un amour libre qui nous vient gratuitement du cœur. Comme Dieu a aimé le monde nous dit l’évangile, et pour s’en rendre compte, il n’est qu’à regarder la création pour s’en convaincre : la beauté de la nature, la beauté de la vie… Imaginez un instant que les lois de la nature posées au départ n’aient pas été contraintes : la division cellulaire, base de toute vie reproduit à l’identique chaque cellule, et cela à l’infini ; la reproduction sexuée elle, reproduit chaque fois, chaque fois des individus différents ! Je n’ose pas imaginer si le principe de départ s’était poursuivit ! Si cela ne s’appelle pas le génie du créateur !

Alors bien sûr il y des choses qui vont mal ou qui ne vont pas ; mais elles sont toujours le fait des hommes. Même les catastrophes naturelles n’en sont pas, elles ne sont que des catastrophes humaines : aucune espèce animale ne craint ce que l’on appelle les catastrophes naturelles : nous oui, car nous négligeons de prendre en compte pour un coût important les événements rares. Et bien sûr, une partie de nos contemporains vont y mettre Dieu –ou plutôt son absence- pour fuir nos propres responsabilités.

Certes dans l’histoire des hommes, il y a tant et tant de malheurs et de drames, mais nous savons bien nous, que dans l’histoire de la création, une fêlure s’est produite, avec l’intervention de Satan, force de tout mal, qui essaye autant qu’il le peut d’abimer l’homme ; mais auprès de Dieu, nous serons toujours vainqueurs !

Pour terminer, la première lecture revient sur le rôle de Pierre dans l’évangélisation des premières communautés. Pierre rempli de l’Esprit Saint converti et baptise. Par lui et par Paul, l’Eglise va pouvoir se répandre sur tout le bassin méditerranéen. Aujourd’hui on voudrait bien avoir des Pierre et des Paul pour donner la foi aux masses de ceux qui ne croient plus.

Certes on peut se lamenter, mais comprenons bien ceci : il y aura toujours quelque chose de la vie de l’Eglise qui échappera aux analyses médiatiques en termes économiques, sociologiques ou politiques. Ces analyses sont nécessaires pour une part, mais elles ne peuvent pas, par définition, rendre compte, du fait que l’Eglise n’est pas d’abord une organisation basée sur un programme. Elle est une communion entre des personnes. Si Pierre a été choisi par le Christ pour devenir « le roc » sur lequel il va édifier son Eglise, ce n’est pas d’abord en raison de ses qualités d’organisateur ou de tribun. Il est établi Berger des brebis parce qu’il est capable de répondre à Jésus, qu’il a pourtant trahi au moment de la passion : « …Seigneur, tu sais bien que je t’aime !».