Nous nous penchons sur le récit de la Pentecôte dans les actes des Apôtres au chapitre 2.
Une remarque est que cet évènement qu’est la venue de l’Esprit Saint ne pouvait advenir que chez des personnes déjà enracinées dans une foi ancestrale, autrement dit dans le terreau juif , familier d’une alliance avec Dieu : ainsi nous revient la parole de Jean-Paul II à ce propos, « les juifs, nos frères aînés dans la foi ».
C’est ainsi que Pierre prenant la parole utilise les prophètes pour relire l’évènement. En Joël il est dit « mon esprit est sur tous » , donc sur nous aussi , en tout cas c’est bien là notre espérance.
Quant au psaume de David auquel Pierre se réfère également il est un merveilleux chant de joie qui exprime bien ce qu’est la présence de Dieu et celle de l’Esprit Saint.
Nous observons aussi que si l’Esprit s’adresse à tous universellement, il parle à chacun de façon différente , « dans sa langue maternelle » nous dit le texte. Nous faisons l’expérience de la différence lorsque nous échangeons après une homélie : je comprends différemment de mon voisin.
S’il est proposé à tous de connaître Dieu par l’Esprit Saint, même, selon le texte, aux romains ou aux égyptiens, chacun entrera dans cette démarche différemment.
Notre groupe lui-même se doit d’accueillir, avec la grâce de l’Esprit Saint, notre diversité. Plus on accepte les différences plus on s’ouvre. Cela peut être ressenti dans d’autres groupes dès lors qu’un partage a lieu. On peut compter sur l’Esprit Saint pour cela.
Nous notons aussi que l’Esprit Saint permet la parole. Pierre, par exemple, a enfin compris ce qu’il vit depuis des années. Il reçoit la force d’aller vers les autres et de leur parler. Pour autant en ce qui nous concerne il ne nous est pas toujours facile de trouver le mot juste au bon moment et nous ne nous sentons pas en état d’aller prêcher sur les places. Parfois cela nous est pourtant donné, par exemple dans l’expérience de catéchiste.
L’Esprit Saint donne aussi la paix. Ceci nous interroge car beaucoup d’entre nous sont préoccupées, tracassées même. Qu’en est-il alors de cette fameuse paix ? Comment la connaître ? Une observation à ce sujet parle d’une paix reçue à un moment précis pour quelque chose de précis.
Nous en restons là pour cette fois et dans notre prière finale nous demandons à Dieu d’ouvrir notre cœur à la présence de son Esprit Saint.
Prochaine séance le MARDI 14 novembre à 14h à Anjou.
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