Partage d’évangile du 5 février 2018 à Anjou. Groupe 1

Nous étudions le premier chapitre de la première lettre de Jean .

À  la suite de notre étude voici quelques réflexions qui ont été émises par les participants :

Ce passage redonne courage car on comprend que Jésus est notre soutien en cas de péché. On n’est pas tout seul quand on tombe il est là pour nous aider. Si on marche dans la lumière on est purifié de tout péché. Cela me rend heureuse.

L’importance de la joie dans ce texte est notée ainsi que le réconfort d’une parole qui, si on reconnaît nos fautes, pourvu qu’on les regrette, nous permet d’être purifiés.

Dieu est lumière : si on chemine avec Lui on est en communion les uns avec les autres. Jésus est notre avocat auprès du père.

Nous faisons le lien avec notre thème qui est « l’église » par l’importance de la communion qui est la base de notre communauté entre nous et Dieu.

L’évocation du toucher « ce que nos mains ont touché » rappelle l’eucharistie ou bien les passages où des personnes viennent toucher Jésus ou la frange de son manteau. Avec Jésus on n’est jamais abandonné.

Beaucoup de joie et de bonheur à l’issue de cette rencontre

compte rendu partage biblique 8 février 2018

Toujours dans le cadre de notre réflexion autour de la notion d’Église nous nous penchons sur la lettre aux Galates au chapitre 2 des versets 11 à 21

Après nous être réjouies de la bonne fréquentation et de la qualité des différentes messes de Noël auxquelles chacune a pu assister, nous lisons le passage concerné. Il est difficile. Au terme de notre temps d’étude voici quelques réflexions  qui ont émergées de notre groupe :
La phrase de Paul « je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi » est relevée comme essentielle. Bien que plutôt « carré » Paul sait se montrer accueillant aux païens. Sans lui ces derniers seraient -ils devenus chrétiens ? Le serions nous nous mêmes ?
Paul irrite parfois mais il faut  reconnaître que  son courage et son audace  amènent  à s’interroger :
Avons nous l’audace de notre propre foi ?
L’opposition nette que fait Paul entre la loi et la foi semble claire mais ce qui est plus difficile c’est de s’en expliquer au dehors. En matière d’explications le retrait est plus facile.
De nos jours la transmission de la foi emprunte des chemins nouveaux : rassemblements de jeunes, réseaux sociaux, mais elle est toujours bien vivante.
Il nous appartient de nous ouvrir à d’autres types de pratiques plus « laïques » à travers lesquelles il est possible de sentir passer « quelque chose de Noël ». Chercher Dieu, s’appliquer à lire les grâces du ciel dans  la vie ordinaire et si on le peut en parler semble aussi une piste. Il y a sans doute plusieurs manières de « faire église » à explorer, sans toutefois  oublier que foi et amour sont indissociables et que le Christ est la tête de l’église. C’est  en restant tourné vers Lui que nous serons bien « Son » église.
À ces réflexions issues de notre séance qu’il me soit permis de rajouter ceci :
D’après saint Paul on reste tourné du côté de Jésus lorsqu’on se situe dans la foi en l’amour du Christ pour nous. Mais nous devons rester vigilants quant à notre orientation profonde. Pour St Paul la loi est liée au péché car elle institue un régime de peur : elle nous fait vivre dans la crainte de mal faire. La foi au contraire nous entraîne dans l’ élan d’amour des enfants de Dieu qui passent du « scrupulisme » à la confiance qu’ils sont pardonnés. Pour autant cela ne signifie pas que l’on fasse n’importe quoi mais si l’on agit de bon cœur et « de bonne foi » cela suffit.
Qu’en pensez vous ?

Partage biblique du 18 janvier 2018

Le thème général est « la prière ». Ce soir nous méditons le magnificat en Luc 1- 46,56

Plusieurs d’entre nous sont attentifs à la confiance dont fait preuve Marie. La joie de Marie nous ne la trouvons pas toujours. Le texte peut paraître bien abstrait, mais il invite à avancer avec Dieu. Le remerciement dont Marie est remplie , ce remerciement permanent glorifiant Dieu pour Sa bonté et Sa générosité n’est pas forcément ce que nous faisons le mieux et le plus souvent.

Si Dieu nous parle nous ne l’entendons pas toujours mais :

notre bonheur en Dieu , celui qui rend Marie si heureuse, nous pouvons le trouver dans les rencontres, dans l’action, dans l’écoute ou l’empathie pour trouver et donner le réconfort. Il ne s’agit pas d’attendre que Dieu nous parle mais de comprendre que Dieu parle à travers nos actes.

Au fond dans ce texte Dieu nous explique qui était Marie , pleine de Dieu, et donc par le fait il nous est révélé qui est Dieu.

Partage biblique du 12 décembre 2017

Nous lisons dans les actes la fondation par Saint Paul de l’église de Corinthe. Nous lisons que dans l’enseignement de Paul à la synagogue l’essentiel est « Jésus est le Messie ». Nous essayons d’entrer davantage dans le mystère de Jésus Messie

Voici quelques remarques que nous avons souhaité exprimer à l’issue de ce temps de partage :

Jésus est le Christ ; Jésus est  vulnérable , « petit », Dieu est vulnérable « petit », humilié : c’est là que nous le rejoignons ou qu’il nous rejoint : voilà de quoi  alimenter une  réflexion.

Les questions essentielles que sont « qui est Dieu , qui est Jésus ? » s’effacent dans la routine du quotidien et il est parfois difficile de mettre noir sur blanc ce à quoi l’on croit.

Pour une participante « N’aie pas peur, ne te tais pas, je suis avec toi » est un résumé d’elle-même.

Pour une autre, il n’y a pas de doute non plus sur cette phrase, les questions difficiles portent plus sur certains dogmes qui semblent heurter un esprit cartésien mais pas sur la Présence.

Et encore :

« Dans ma jeunesse le doute était un péché et j’étais terrifiée. Nos partages m’encouragent et Paul nous montre le chemin vers Dieu car il sait que Dieu veille sur lui. »

« Quand je réfléchis sur ma foi je perçois un long chemin parfois très large ou parfois tellement difficile que ça m’essouffle. Un événement peut me faire repartir. Quand le chemin est dur je ne dissocie pas ma foi de l’Espérance. »

« Il m’est arrivé d’être bouleversée par une statue de St François recevant le Christ dans ses bras ; malgré tout j’ai du mal à mettre en pratique un tel amour. »

« Je comprends que la puissance n’est pas nécessaire, que Dieu ne cherche pas la puissance mais se tient dans la pauvreté. »

Partage biblique mardi 14 novembre groupe 1

Nous étudions aujourd’hui la fin du chapitre 4 des actes des Apôtres et le début du chapitre 5. il y est beaucoup question de partage fraternel.
Voici nos remarques :

Comment tendre vers l’ idéal de partage présenté ici, comment discerner ce qu’il convient de faire ?

Le couple Ananie Saphire avait peur et cela paralyse ; il est important d’être bien avec soi-même.

Je note l’importance d’être sincère et de vivre ce que je crois.

Je savais qu’on ne triche pas avec Dieu mais j’ai réalisé que tricher avec les autres c’est aussi tricher avec Dieu.

J’essaie de donner la priorité à des temps de partage dans ma journée, partage avec d’autres, partages avec Dieu.

Je réalise que le partage de la foi peut ouvrir bien des portes bien que ce ne soit pas toujours facile.

J’envie la grâce des commençants, alors que pour moi la foi est une lutte, je suis rebelle comme Jacob avec l’ange.

Comment est-ce que Dieu se sent chez moi, est ce que je lui laisse toute la place ? Je crois que j’aime mes parts d’ombre.

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Partage biblique : lundi 11 septembre 2017

Partage biblique : lundi 6 novembre 2017 groupe 2

Une interrogation inquiète est exprimée dans le groupe à propos des 30 % de catholiques ne croyant pas à la résurrection. (Homélie du dimanche 5 novembre)
Nous travaillons aujourd’hui sur le psaume 129, toujours dans le cadre de notre thème : la prière.
Ce psaume appelé le de profundis à cause de son commencement « des profondeurs je crie vers toi » nous amène à l’espérance un peu comme le font les bonnes homélies.

Nous avons exprimé ce soir

 1/des constats :

Prier c’est le moyen de se retrouver et d’entendre ce que Dieu attend de moi. J’aime aussi prier pour ceux qui ne prient pas

Rendre grâce est fondamental au-delà de la demande de soutien, de la conversation permanente avec Dieu

Dieu agit en chacun selon sa personnalité : à nous de reconnaître ses manifestations et de suivre sa parole

 2/ des prières à propos de la prière :

 Je voudrais prier par plaisir et non par besoin

 Je voudrais trouver de nouvelles méthodes de prière en dehors des lieux dédiés à cet usage

  Je voudrais que ma vie entière soit une prière

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Septembre 2017 : partage biblique groupe 2

Compte rendu de la rencontre du 9 octobre du groupe 1 à Anjou

Nous nous penchons sur le récit de la Pentecôte dans les actes des Apôtres au chapitre 2.

Une remarque est que cet évènement qu’est la venue de l’Esprit Saint ne pouvait advenir que chez des personnes déjà enracinées dans une foi ancestrale, autrement dit dans le terreau juif , familier d’une alliance avec Dieu : ainsi nous revient la parole de Jean-Paul II à ce propos, « les juifs, nos frères aînés dans la foi ».

C’est ainsi que Pierre prenant la parole utilise les prophètes pour relire l’évènement. En Joël il est dit « mon esprit est sur tous » , donc sur nous aussi , en tout cas c’est bien là notre espérance.

Quant au psaume de David auquel Pierre se réfère également il est un merveilleux chant de joie qui exprime bien ce qu’est la présence de Dieu et celle de l’Esprit Saint.

Nous observons aussi que si l’Esprit s’adresse à tous universellement, il parle à chacun de façon différente , « dans sa langue maternelle » nous dit le texte. Nous faisons l’expérience de la différence lorsque nous échangeons après une homélie : je comprends différemment de mon voisin.

S’il est proposé à tous de connaître Dieu par l’Esprit Saint, même, selon le texte, aux romains ou aux égyptiens, chacun entrera dans cette démarche différemment.

Notre groupe lui-même se doit d’accueillir, avec la grâce de l’Esprit Saint, notre diversité. Plus on accepte les différences plus on s’ouvre. Cela peut être ressenti dans d’autres groupes dès lors qu’un partage a lieu. On peut compter sur l’Esprit Saint pour cela.

Nous notons aussi que l’Esprit Saint permet la parole. Pierre, par exemple, a enfin compris ce qu’il vit depuis des années. Il reçoit la force d’aller vers les autres et de leur parler. Pour autant en ce qui nous concerne il ne nous est pas toujours facile de trouver le mot juste au bon moment et nous ne nous sentons pas en état d’aller prêcher sur les places. Parfois cela nous est pourtant donné, par exemple dans l’expérience de catéchiste.

L’Esprit Saint donne aussi la paix. Ceci nous interroge car beaucoup d’entre nous sont préoccupées, tracassées même. Qu’en est-il alors de cette fameuse paix ? Comment la connaître ? Une observation à ce sujet parle d’une paix reçue à un moment précis pour quelque chose de précis.

Nous en restons là pour cette fois et dans notre prière finale nous demandons à Dieu d’ouvrir notre cœur à la présence de son Esprit Saint.

Prochaine séance le MARDI 14 novembre à 14h à Anjou.

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Partage biblique : lundi 11 septembre 2017

Partage biblique : 12 juin 2017

Partage biblique 9 mai 2017

Partage biblique du 6 mars 2017

Partage biblique lundi 6 février

partage biblique janvier 2017

Septembre 2017 : partage biblique groupe 2

Un deuxième groupe de partage biblique se réunit sur la paroisse une fois par mois à 20h.

Le thème de l’année choisi en juin est « la prière ».

Nous commençons la saison par l’étude du psaume 13(12).

Voici un aperçu non exhaustif de quelques réflexions :

Ces textes anciens ne sont pas simples à comprendre. La nécessité du travail en groupe et de l’étude, pour y voir plus clair, semble s’imposer. Dès lors il est bon de se poser pour se laisser éclairer par Dieu, présent en chacun de nous.

Concernant la prière elle-même nous en notons, en ce début d’année, les difficultés.

Elle n’est pas forcément naturelle elle nécessite une volonté un effort. Sans doute est-il bon de s’imposer un rythme ce qui est plus facile lorsqu’on dispose de temps.

Le Christ peut être considéré comme un interlocuteur plus familier, le mot « Dieu » renvoyant à quelque chose de plus abstrait.

Parfois l’action de grâce ne vient pas, ce qui est premier c’est la demande et l’attente de « résultats ».

Si vous souhaitez participer à ce temps de partage il n’est pas trop tard pour nous rejoindre. La prochaine rencontre aura lieu le 6 novembre à 20h à la maison paroissiale d’Anjou et portera sur le psaume 129 (130).

Partage biblique : lundi 11 septembre 2017

Première rencontre du groupe biblique pour l’année 2017/2018. Le thème de l’année est : l’Église.

Nous étudions le premier chapitre des actes des apôtres, versets 1 à 14. Il s’agit du récit de l’Ascension et de sa suite immédiate.

Nous évoquons au début de la rencontre l’idée qu’une vision ou une représentation n’est jamais strictement neutre : nous voyons avec notre cœur, notre foi, notre histoire.

D’une manière générale plusieurs d’entre nous expriment l’intérêt de travailler sur ce thème de l’Église, à cause d’un malaise ressenti vis à vis de celle-ci  : difficulté à trouver sa place au sein de ce qui est vécu comme un retour en arrière, regret d’une simplicité plus grande. Un espoir est exprimé de sortir de la critique stérile pour réfléchir plus en profondeur en reprenant l’histoire depuis le début. La prise en compte du contexte historique dans lequel se déploie l’église primitive semble importante.

Plusieurs d’entre nous sont touchés par l’attitude des apôtres, de Marie et des femmes qui , dans la chambre haute, prient ensemble. L’Église commence, non par une organisation effrénée, mais par la prière des Apôtres et de Marie. Ils ont reçu la promesse de recevoir l’Esprit Saint. Ils attendent , ouverts et attentifs, en prière, ce qu’ils ne connaissent pas encore, sans impatience. Ils sont dans la confiance, certains qu’il y aura un après. Leur prière est aussi une manière de renforcer cette confiance.

Cela renvoie certains à leurs propres impatiences et au fait que nous négligeons parfois de nous rendre « dans la chambre haute » pour nous y poser tranquillement devant Dieu et accueillir l’Esprit. Un réconfort est ressenti devant cette simplicité et ce calme. Oui il est fondamental de savoir se poser avant d’aller « à l’attaque des soucis ».

Le lien est fait entre « prier » et « s’ouvrir »

Cette ouverture priante est rapprochée par certaines d’une ouverture vécue ici ou là : au Carmel avec les religieuses qui ne sont plus désormais lointaines et inaccessibles, mais présentes auprès des fidèles. Ou lors d’un pélerinage de motards à la Salette où l’accueil chaleureux, la parole qui passe, la réconciliation avec l’autre , ouvrent à plus grand que soi.

Cette vision d’une Église qui commence par la prière à plusieurs, donne de la force et peut être rapportée à l’expérience de notre propre groupe, dont il est bon de se mettre à l’écoute. Chacun y manifeste sa manière particulière de présence mais l’ensemble de l’activité peut aussi être considéré comme une prière, une attention, une ouverture à l’autre et à Dieu.

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Partage biblique : 12 juin 2017

Partage biblique 9 mai 2017

Partage biblique du 6 mars 2017

Partage biblique lundi 6 février

partage biblique janvier 2017

Partage biblique : 12 juin 2017

Nous nous sommes retrouvés le 12 juin pour une séance un peu différente : nous souhaitions relire de façon approfondie notre parcours de l’année sur le thème de la relation à autrui. Nous avions demandé l’aide d’Alice Baborier que beaucoup ont connu dans notre paroisse. Après avoir accepté elle n’a pas pu venir pour des raisons de santé, mais elle nous a fait passer son travail pour que nous puissions tout de même conduire cette séance au mieux. Nous la remercions ici. Nous avons dit pendant la séance combien nous lui étions redevables pour les formations nombreuses qu’elle a dispensées chez nous et dont nous sommes les heureux héritiers.

Les membres du groupe expriment leur contentement quant à la méthode suivie. Ils apprécient tout particulièrement l’écoute « jusqu’au bout ». L’acceptation d’autrui différent voire d’un avis opposé a lieu dans le groupe : ce n’est pas une discussion c’est une pratique, qui s’avère bénéfique. Tout le monde affirme en tirer profit y compris pour sa vie de tous les jours. Confiance, apaisement , esprit communautaire, compréhension de l’autre, respect, sont les mots qui reviennent chez les participants.

Un certain nombre de textes ont marqué davantage ; chacun a pu exprimer comment il avait été plus ou moins touché et le « travail » que cela avait fait en lui. En résumé : moins de jugement et plus de bienveillance.

Ce qui semble important également c’est l’expérience du partage qui permet d’approfondir un texte, de le voir sous un jour nouveau, de comprendre comment tel passage s’articule à nos vies particulières.

Il est remarquable aussi que nos rencontres soient bien sûr toujours appuyées sur un texte biblique choisi en fonction du thème ; ce texte est notre référence, notre appui constant, notre « rocher ». Sans lui rien de ce que nous vivons ne serait possible. Il est présence de Dieu parmi nous.

Que l’on me permette ici une interprétation personnelle : Nous sommes rassemblés autour de la Parole, par désir de l’entendre et de mieux la comprendre pour en irriguer nos vies. C’est ce désir là qui est originel et nous avons sans doute à remercier pour la façon dont Dieu honore notre désir en nous faisant vivre l’expérience du partage fraternel.

Au fond notre demande à Dieu c’est « Parle nous » et Sa réponse à travers ce groupe c’est « je vous apprends à vous parler » et aussi « écoute-moi à travers ton frère ». C’est une grande grâce pour nous.

Le groupe décide de poursuivre la route à la rentrée. Les intérêts sont variés : les psaumes, la prière, la transmission,  mais finalement il semble possible de rassembler tout cela sous le thème plus général de « l’Église » . Nous avons conscience de la difficulté mais nous avançons dans la confiance, « en eaux profondes ».