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Ce sont 21 pèlerins qui prennent la route pour la Salette au petit matin, ce samedi 26 Septembre 2020. La météo nous a annoncé deux journées froides avec des averses de neige. Nous chantons en roulant aux abords de Grenoble : « la Première en chemin, Marie tu nous entraines à risquer notre oui aux imprévus de Dieu » tout en voyant au loin les sommets enneigés. Après avoir dépassé Vizille et salué l’Empereur à Laffrey, un premier appel téléphonique nous informe que la marche n’aura pas lieu en raison de la météo (dommage pour le marcheur du groupe), puis un deuxième appel nous précise que la montée au sanctuaire doit être déneigée et que le stationnement du car sera peut-être nécessaire à Corps en attendant que la route soit ouverte. A Corps la route est libre et les deux cars des Jeunes d’Isèreanybody? ne sont plus stationnés, mais la neige est de plus en plus présente. Et à l’arrivée quelle surprise pour les habitués du pèlerinage ! Tout est très blanc….
Extrait de l’introduction du livret du pèlerin : « Le pèlerinage diocésain et l’année pastorale seront vécus sous le signe de la conversion pour nous laisser réconcilier avec Dieu, avec notre prochain, avec la Terre. L’année « Laudato Si » lancée par le Pape en mai dernier, nous aidera à mieux entendre le cri des pauvres et de la Terre. » Mgr Guy de Kerimel
Comme habituellement le planning est riche en temps de réflexion, de prières et d’échanges. La neige tombe en alternance et n’encourage pas les sorties. En soirée le service de la Diaconie et soin nous apprend « La valse des créatures » chant composé par Frère Jacques Jouët et nous présente un montage de photos autour du thème de Laudato Si. La neige offrant une accalmie, nous permet la procession mariale aux flambeaux sur le sommet du Vallon. La nuit d’adoration est assurée principalement par les jeunes d’Isèreanybody? à la Chapelle de la Rencontre. Dimanche matin sept cars acheminent les pèlerins d’un jour. Tous les lieux de rassemblement du sanctuaire : la basilique, la chapelle de la rencontre et la salle Notre Dame sont reliés en audio conférences et nous permettent l’écoute des enseignements, de l’Angélus et de l’homélie de la messe d’envoi du pèlerinage donnés par Mgr de Kerimel.
Le sanctuaire de la Salette entre dans une année jubilaire, du 19 septembre 2020 au 19 septembre 2021, à l’occasion du 175ème anniversaire de l’Apparition de Marie.
Le prochain pèlerinage diocésain sera le 25 et 26 septembre 2021, les pèlerins qui ne connaissaient pas la Salette se sont déjà inscrits pour découvrir le lieu de l’Apparition et le paysage du tour du Plateau sans neige !
Ézékiel (18, 25-28). Psaume 24 (25). Philippiens (2, 1-11). Matthieu (21, 28-32)
Méditation
«…les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu… »
Voilà qui choque, étonne et provoque. Une déclaration qui bien interroge et questionne. Jésus, ici, veut nous faire réagir au point de nous pousser à penser et à repenser notre conduite de baptisés pour témoigner dans le monde de ce temps. Au lieu donc de nous enfermer dans des considérations sans suite, ouvrons plutôt notre esprit de manière à accueillir cette déclaration comme une incitation à se convertir. C’est-à-dire à se tourner vers Dieu, de cœur et d’âme. Pour mener une vie accordée à son appel et à la grâce de sa Parole.
A travers « un homme qui avait deux fils » Jésus nous révèle le cœur miséricordieux de Dieu qui chaque fois montre aux pécheurs le chemin et enseigne aux humbles les voix de son salut. L’image de cette histoire est saisissante. Comme les deux fils, ainsi est le cœur de tout humain qui vacille entre « le dire » et « le faire » et ballote entre « obéir pour faire » et « désobéir pour dire seulement ». La vraie obéissance est une vie et non un code.
La liturgie de ce 26ème dimanche est au fond un appel réel à écouter la voix du Seigneur. Une écoute qui implique un profond changement de vie. C’est alors pour vivre cette exigence, Ezékiel nous ouvre les yeux afin de mieux orienter notre existence selon le bon droit et la justice. Paul, lui, nous donne en exemple le Christ qui s’est abaissé, dépouillé devenant obéissant jusqu’à mourir. Par Lui notre humanité s’éclaire. En Lui elle retrouve les dispositions qui sont celles de l’Esprit. Avec Lui elle chemine vers la grâce de la conversion, ce beau miracle du cœur.
Que chacun de nous trouve dans cette Parole des vivres dont son cœur a besoin pour avancer.
Pour aller plus loin et laisser cette Parole nous accompagner, voici quelques points qui peuvent nous aider à mieux méditer et nourrir notre esprit :
Comment vivre la conversion au jour le jour ? De quelle manière, dans la situation actuelle de crise sanitaire, se préoccuper à lire les signes de Dieu et y répondre par une vie ajustée à sa volonté ? Comment témoigner de l’irruption de Dieu dans notre histoire de façon à être l’actualité fidèle de son appel à la conversion ? Père Davy
La messe de rentrée de la paroisse Notre Dame des Sources en Sanne Dolon a eu lieu ce dimanche 20 septembre. Les paroissiens se sont rassemblés nombreux venant des neuf communes de la paroisse. La célébration très priante était présidée par le père Jean-Hugues, curé de la paroisse assisté des pères Basile et Davy, vicaires et de Thierry Merle diacre. Les chants accompagnant la liturgie étaient dirigés par Béatrice, soutenue à l’orgue par Agnès.
A la fin de la messe le père Jean-Hugues a présenté les laïcs membres de l’équipe paroissiale renouvelée en partie au cours de l’année, Agnès, Blandine, Jean-Paul, Franck, Gilles et Roger qui participent au long de l’année à l’organisation de la paroisse avec les prêtres et diacre.
Le père Joachin qui a été vicaire sur la paroisse pendant plusieurs années change d’affectation et a rejoint début septembre les deux paroisses de Vienne où notre évêque l’envoi.
Le père Jean-Hugues a rappelé que nous sommes dans l’attente de l’arrivée du père Thomas qui vient d’Haïti pour un temps d’étude à la faculté de théologie et qui est nommé par l’évêque en pastorale sur nos deux paroisses, Notre Dame et Saint Pierre. Il arrivera dès qu’il aura obtenu son visa auprès de l’ambassade de France, ce qui demande un peu de temps en cette période difficile.
Après la bénédiction et le chant final toute l’assemblée s’est retrouvée dans le jardin de la maison paroissiale pour le verre de l’amitié et un temps d’échange convivial, dans le respect des normes sanitaires.
Toutes les activités de la paroisse reprennent petit à petit pour les petits avec le caté et l’aumônerie et les adultes dans les différents groupes de partage et service.
Cherchez le SEIGNEUR tant qu’il se laisse trouver. Invoquez-le tant qu’il est proche. Y aurait-il donc des moments où on ne peut le trouver ?
Non. La traduction exacte signifie autant qu’il se laisse trouver, puisqu’il se laisse trouver, c’est-à-dire tout le temps, car Dieu ne cesse de se donner à nous, mais encore faut-il que nous sachions le voir là où il se tient dans le quotidien de notre vie.
Dieu n’est pas dans l’ouragan, la tempête ou le tremblement de terre, il est dans la brise légère.
Il est à nos côtés dans tous nos actes d’amour, quand nous marchons vers la liberté, la vérité, la justice, ce que nous venons de chanter en entrant dans cette eucharistie :
« Dieu qui nous appelles à vivre Aux combats de la liberté..
Dieu qui nous apprends à vivre Aux chemins de la vérité…
Fais jaillir en nous l’Esprit. »
Dieu se révèle à nous en nous envoyant son Esprit qui nous permet par ses dons de comprendre la Parole, qui nous permet d’avancer avec discernement et intelligence sur le chemin de la vie, qui nous donne la force d’aimer.
C’est cela l’Amour de Dieu, c’est en cela que Dieu est bon. Il fait grâce à chacun de la totalité de son amour.
Il n’est pas toujours évident de comprendre cette bonté de Dieu dans tous ses dons, sa vérité et sa justice qui transcendent nos pauvres critères arbitraires.
L’important pour chacun de nous, c’est de reconnaître Dieu comme celui qui nous aime en premier et de nous défaire de nos propres pensées pleines d’égoïsme, de jalousie ou d’ambition. Quand la logique de Dieu est trop différente de la nôtre, la tentation qui nous prend est de contester.
Le peuple Hébreu récrimine contre le Dieu de Moïse, parce qu’il se croit abandonné par Dieu dans le désert ; le fils aîné de la parabole des deux fils est jaloux parce que le père donne le même amour à son frère, ce fils perdu qui a dilapidé tout ses biens ; les ouvriers de la première heure “récriminent” contre le maître de la vigne parce qu’ils s’estiment traités injustement, ils sont enfermés dans l’attitude légaliste des pharisiens, fondée sur la notion de mérite.
Encore un fois, à travers la parabole que nous venons d’entendre, Jésus va nous entraîner dans une autre logique, celle du Père.
« Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. »
Jésus annonce dès le départ qu’il est question du Royaume auquel Dieu ne cesse de nous inviter et bien sûr l’analogie entre Dieu et le maître de la vigne se comprend aisément.
La vigne a une signification profonde dans toute la Bible. Elle est le symbole de l’Alliance entre Dieu et son peuple dans l’Ancien Testament et pour le Christ la vigne est le signe de la nouvelle alliance, le Royaume de Dieu.
« Allez à ma vigne » ne signifie pas tant venez travailler pour le Royaume, cela veut dire : « Entrez dans l’Alliance »,
Venez partager l’Alliance avec moi, entrez dans le Royaume de mon Père, venez vivre de son Amour.
Les ouvriers envoyés à la vigne, c’est nous tous. Car le Christ n’a pas d’autres mains que les nôtres pour transformer le monde, pour bâtir le Royaume de Dieu. Les mains du Christ, le regard du Christ, la tendresse du Christ doivent désormais passer par nos mains, nos yeux et notre cœur. Nourrir ceux qui ont faim, vêtir ceux qui sont nus, soigner, visiter, accueillir, pardonner, en un mot aimer, autant de gestes concrets qui vont signifier pour nous une réponse vraie au maître de la vigne qui nous embauche.
C’est le message que le Christ est venu annoncer à toute l’humanité, avoir part à l’Amour éternel du Père en entrant dans son Royaume dont il nous ouvre dès maintenant les portes par sa résurrection, victoire sur la mort et le péché.
Le maître de la vigne n’attend pas les ouvriers, il va les chercher. “Il sort” du petit matin jusqu’à la fin de la journée. Il va chercher tout le monde, même ceux qui n’ont pas encore entendu parler de lui.
Nous découvrons le visage de Dieu qui nous cherche inlassablement. Il n’est jamais trop tard pour venir à lui. Il nous appelle, nous embauche et nous envoie à tout moment.
Dans le contrat fait avec chacun de ceux qu’il embauche, à chaque heure de la journée il promet de donner ce qui est juste.
Et ce qu’il donne, ce que Dieu nous donne, ce n’est pas un salaire proportionnel au temps de travail, non, c’est la totalité de son amour, à chacun d’entre nous.
Quelque soit le moment de notre vie où nous le rencontrons, où nous nous convertissons en son Amour avec foi et vérité.
La preuve que cela est possible à tout moment, même à l’extrémité de notre vie se trouve dans la Parole de Jésus sur la croix, s’adressant au bon larron. « Ce soir tu seras avec moi au Paradis »
Il est bien le dernier des derniers ce criminel condamné lui aussi à mourir sur une croix.
Et c’est à l’ultime minute que cet ouvrier de la dernière heure va se convertir sous le regard du Christ en croix. Ce dernier deviendra le premier à entrer avec Jésus dans le paradis. Il reçoit tout de Dieu : partager pour l’éternité son Amour infini.
Dieu est bon, infiniment bon, d’une bonté qui ne fait pas de comptes. Cela veut dire que sa bonté surpasse tout, y compris le fait que nous ne la méritons pas, c’est une grâce donnée gratuitement ; cela veut dire qu’il faut que nous abandonnions une fois pour toutes notre logique de comptables : dans le Royaume des cieux, il n’y a pas de machine à calculer les mérites en les additionnant…
La seule question que Dieu nous posera au soir de notre vie est : Comment as-tu aimé ?
Alors que nous soyons un ouvrier de la première ou de la onzième heure, à nous de savoir entendre cet appel à aimer, la vocation de notre vie de chrétien et de répondre avec force et promptitude en aimant Dieu et nos frères.
Cherchez le SEIGNEUR autant qu’il se laisse trouver. Invoquez-le autant qu’il est proche.
Père Jean Hugues Malraison
La rentrée du catéchisme de la paroisse Notre Dame des Sources a eu lieu le mercredi 9 septembre.
Après les inscriptions faites nous avons pris les enfants pour une première rencontre.
Les 19 enfants étaient tous heureux de se retrouver de raconter leurs vacances mais surtout de partager l’expérience personnelle du confinement. Les plus grands ont presque tous réalisés le carnet de prières, les « devoirs » que nous leur avons envoyé en avril et mai et retenu les enseignements.
Les familles qui avaient gardé les Vierges pèlerines chez elles ont confié avoir prié régulièrement pour les enfants du catéchisme devant le petit oratoire.
Tous les enfants sont prêts à recevoir les Vierges chez eux et je pense que nous pourrions envisager la réalisation d’un petit oratoire par enfant.
Une nouvelle année de catéchisme commence pleine de questions, d’émotions ,de joie, de tristesse ou chaque enfant reçoit des éclairages sur le se mystère et le sens de sa vie et se faisant il grandit.
Dimanche 13 septembre, comme chaque année, les paroissiens se sont retrouvés sur le site de la Saint Lazare pour une célébration eucharistique.
Malgré le contexte sanitaire, ils se sont retrouvés nombreux, sur un terrain qui était prêt pour les accueillir…merci à l’association qui entretien ce lieu magique qu’affectionnait tant le Père André.
Le Père Jean Hugues, curé de notre paroisse, aidé par Thierry Merle, diacre, a célébré l’eucharistie rythmée par les chants que dirigeait Béatrice. Le concours d’Agnès à l’orgue et de son époux Frédéric pour la sono a été précieux pour que la célébration se passe le mieux possible.
En fin de célébration, la présidente des amis de l’association Saint Lazare a pu exposer aux paroissiens tout ce qui est entrepris pour que vive ce lieu.
Au vu du contexte, les participants n’ont pu se retrouver ensuite autour d’une buvette, mais les échanges amicaux n’ont pas manqués pour autant !
La liturgie de ce dimanche nous propose un enseignement sur le pardon. Le pardon occupe une place importante dans notre vie, car nous sommes tous pécheurs, imparfaits ; nous offensons Dieu et nous nous offensons les uns les autres. Sans pardon, nos groupes et nos communautés sont voués à la destruction.
L’appel à pardonner qui nous est adressé s’enracine dans la miséricorde du Seigneur. Nous avons besoin du pardon de Dieu, mais comment pourrait-il nous pardonner si nous-mêmes nous ne pardonnons pas aux autres, si nous n’entrons pas dans la dynamique du pardon de Dieu?
Déjà l’Ancien Testament montrait le rapport qui existe entre le pardon reçu de Dieu et celui que nous devons accorder à nos frères. Le passage du Siracide lu aujourd’hui montre qu’il est impossible et incohérent de demander le pardon de Dieu et de refuser dans le même temps de pardonner à nos frères : « Si un homme n’a pas de pitié pour un autre homme, son semblable, comment peut-il supplier pour ses propres fautes ? », demande-t-il.
Dans l’Evangile, Pierre demande : « Quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? ». Jusqu’où faut-il en fait tolérer le mal que fait l’autre ? La question de Pierre appartient à tout homme, à chaque communauté vivant des conflits. Jésus répond à cette question à l’aide de la parabole du débiteur impitoyable que nous connaissons déjà très bien et qu’il conclut comme suit : « C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur ». Ce qui fait parfaitement écho à la première lecture où le sage écrit : « Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis ».
L’enseignement à tirer de la parabole de ce dimanche est peut-être surprenant, mais il est clair. Si la dureté du serviteur de cette parabole est insupportable, elle exprime une mise en garde pour les pécheurs pardonnés que nous sommes. Nous sommes tous dépendants de la miséricorde de Dieu ; la grâce du pardon que Dieu nous fait doit pouvoir nous rendre capables de miséricorde à l’égard des autres. Mais est-ce possible de tout pardonner ? direz-vous. Des crimes abominables, par exemple ? Pourra-t-on fermer les yeux sur des injustices les plus flagrantes ? Est-ce possible d’oublier sans peine une blessure profonde causée par un proche ?
C’est difficile, mais sachons que ce que Jésus prône, c’est une voie radicale qui nous libère : le pardon ! « Pardonner, c’est avoir de l’indulgence envers le fautif. Une attitude noble traduisant la capacité du cœur à renoncer à tirer vengeance d’une offense et à privilégier l’amour sur la revanche. C’est une victoire sur la haine qui nous empoisonne la vie. Le pardon généreux demande courage et volonté mais délivre l’esprit des rancœurs qui le gangrènent […]. Le pardon défait les cercles vicieux des représailles sans fin et nous ouvre à l’amour. Il soulage le cœur blessé et baigne l’âme dans l’harmonie avec les proches. Il métamorphose nos relations et transforme notre vie ».
Que faire alors ? Il faut accueillir la responsabilité du pardon. Il s’agit de « par-donner », de « donner au-dessus de » … pour rejoindre Dieu lui-même dans son amour, comme nous le disons en récitant la prière des chrétiens : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ».