8 décembre

Les illuminations du 8 décembre sont liées au culte de la Vierge Marie, dont la colline de Fourvière est le haut-lieu. Chapelle et basilique s’y sont succédées depuis le Moyen-âge. Les Lyonnais y implorèrent le secours de Marie dans les calamités publiques et donnèrent  une grande solennité à la fête de la naissance de la Vierge, le 8 septembre.                                                                                                    En 1852, on achevait à Lyon la reconstruction du clocher de la vieille chapelle de Fourvière. Au sommet de l’édifice, on avait placé une statue de la Vierge Marie en bronze doré. Elle devait être inaugurée le 8 septembre,   mais une inondation dans l’atelier du fondeur retarda la cérémonie au 8 décembre, autre fête de la Vierge, celle de l’Immaculée Conception.
Ce jour-là, des feux d’artifice étaient prévus mais une pluie torrentielle s’abattit sur la ville.  A la tombée de la nuit, le ciel s’éclaircit et la pluie s’arrêta.  « Tout à coup apparaissent à quelques fenêtres inconnues des lignes de feu… La ville s’était embrasée en un instant. Bientôt, il ne restait plus, sur la vaste étendue des quais, des rues, des passages ignorés et des cours invisibles, aucune fenêtre obscure. Les petits marchands, les clochers, illuminaient leurs baraques, leurs voitures et jusqu’aux bordures des trottoirs…   Quelques feux de Bengale s’allumèrent sur les toits de la chapelle de Fourvière, la statue de la Vierge apparaît et la grosse cloche de Saint Jean, cet éloquent interprète des joies publiques, est lancée à toute volée. A huit heures, la population entière était dans la rue, circulant, paisible, joyeuse et attendrie. On se serrait la main sans se connaître, on chantait des cantiques, on applaudissait, on criait :
Vive Marie ! » Les étrangers n’en revenaient pas de leur surprise, et les Lyonnais, tout remplis qu’ils étaient de cette fête improvisée, se demandaient comment, en un instant, une population de trois cent mille âmes avait pu être saisie de la même pensée ». L’événement éphémère d’une nuit devint institution.
On prépara avec soin les illuminations de 1853. Quant à celles de 1854, elles furent un triomphe, car elles coïncidaient avec la proclamation par le Pape, à Rome, du dogme de l’Immaculée Conception. Les Lyonnais avaient la fierté des précurseurs.                                                                                                Depuis, chaque année, le soir du 8 décembre, les Lyonnais illuminent leur ville pour la fête de l’Immaculée Conception.

Dogme de l’Immaculée Conception 

Un dogme est une vérité de foi solennellement proclamée par le Pape pour être accueillie par l’Église.     Ainsi, le 8 décembre 1854, dans la Bulle Ineffabilis Deus, le pape Pie IX déclarait :
« Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles »

Être visiteur du SEM, témoin et porteur de la Bonne Nouvelle.

Rencontre conviviale de  la  pastorale de la santé
Pour les visiteurs en Ehpad, à domicile et les porteurs de communion occasionnels.
Jeudi 10 janvier 2019   14h30-16h15
Salle des Cités  3, rue Jean Moulin 38150 Roussillon

 

Être visiteur du SEM, témoin et porteur de la Bonne Nouvelle.

Être visiteur du SEM, c’est  être envoyé par le curé et l’équipe paroissiale auprès des personnes âgées, isolées, handicapées. C’est aussi rencontrer et écouter des familles, des aidants et des soignants.

Il ne s’agit pas de venir dire de bonnes paroles, de consoler ou de conseiller. Il s’agit de plus que cela. Il s’agit d’offrir une présence comme un cadeau, une écoute aimante et bienveillante respectueuse du rythme des personnes visitées.

Nous ne sommes pas seuls à accompagner dans un « prendre soin » les personnes que nous visitons, ce qui nous anime c’est la confiance en Dieu. Nos visites sont précédées d’une prière où nous confions à Dieu nos rencontres pour que s’y vive sa volonté et non la nôtre.

Des formations organisées par le diocèse nous permettent d’acquérir des   « savoir être » dans la relation avec les personnes souffrantes et la formation à l’écoute plus particulièrement donne des outils précieux pour être au plus juste avec elles.  Une écoute active permet alors que s’ouvre un chemin d’espérance dans l’épreuve de la maladie, de la souffrance ou du grand âge. Toute relation en vérité avec l’autre nous met en présence du mystère de l’autre- de l’Autre.

Pouvoir relire en équipe le récit (anonyme) de nos rencontres, c’est voir le travail de la grâce dans nos vies, Dieu qui se révèle à nos yeux par sa force d’amour qui donne vie et remet debout.

Formation à l’écoute 1 pour les visiteurs du doyenné du Viennois :
Deux journées indissociables :
vendredi 18 janvier 9h-16h30 et vendredi 1er février 9h-17h
salle des Cités : 3, rue Jean Moulin 38150 Roussillon
Sur inscription
Renseignements : Béatrice MERLE 06 06 53 26 02

Repas du 15 08 salle E Romanet

Après la messe à la Madone, les paroissiens se sont retrouvés sur la place de la Mairie de Viile sous Anjou pour partager le verre de l’Amitié.

Après ce temps convivial,  les personnes désirant partager le repas ont rejoint la salle des fêtes  Emile Romanet.

 

(photo le DL/Marius Jouffrey)

Le Père Jean-Claude Lefebvre était entouré du Père Philippe Rey,  responsable du Doyenné, des diacres Bernard Buisson et Thierry Merle, du Père Basile prêtre coopérateur, de Béatrice Merle aumônier LEME pastorale de la santé, les Religieuses d’Anjou et des Roches de Condrieu, les membres des équipes paroissiales et les responsables des services.  Le Père Jean-Hugues Malraison, remplaçant du Père Jean-Claude, a pu nous rejoindre. Dans l’assemblée, plusieurs  élus des communes étaient présents.

Au milieu de repas, les diacres ont retracé les principaux événements et temps forts vécus avec le Père Jean-Claude pendant les douze années écoulées. Econome des deux paroisses, Mr Philippe Gay a  évoqué les travaux effectués sur les bâtiments et  ceux à réaliser.

(photo le DL/Marius Jouffrey)

Un petit groupe, réuni pour l’événement,  a poussé la chansonnette.

Au moment de la présentation du gâteau, les équipes paroissiales ont remis au Père Jean-Claude des livres et une invitation pour participer à un atelier : « chocolat ».

(photo le DL/Marius Jouffrey)

Le Père Jean-Claude a remercié chaleureusement les participants,  et à donner la parole au Père Jean-Hugues pour une brève présentation.

Puis tous nous avons dégusté le gâteau  accompagné de Crémant et de café.

Avec  les derniers remerciements, le père Jean-Claude,  nous a souhaité bonne continuation au service de nos paroisses et de l’Evangile.

15 août 2018 : Messe à la Madone

Comme tous les ans pour cette Fête du 15 août, beaucoup de fidèles  de tous les villages environnants prennent le temps de venir se ressourcer  au pied de la Madone de Terrebasse, lieu paisible et propice à la méditation.

C’est par le son des cloches , merci à Frédéric pour la technique !! que la messe a débutée.

Cette année aussi  chacun est venu avec ses peines, ses doutes, ses certitudes, ses déceptions, ses projets, mais surtout avec la joie de partager une belle messe pour rendre grâce au Père Jean-Claude qui quitte nos deux paroisses après 12 années de « bons et loyaux services ».

Cette célébration mise en place par le Père André et bien ancrée dans la vie de la paroisse depuis de très nombreuses années a su fédérer beaucoup de monde car le Père Jean-Claude a su lui aussi garder son caractère solennel et néanmoins festif à cette messe de l’Assomption de Marie.

Les membres de l’Hospitalité Dauphinoise, qui arrivent de leur pèlerinage à Lourdes, ont participé avec  conviction, par leurs lectures et leurs chants ; dirigés de main de maître par Rodolphe et si bien accompagnés au clavier par Agnès.

Tous les enfants  avec leur bouquet à l’offertoire prouvent s’il en est besoin que les jeunes aussi  s’impliquent avec joie lorsque l’on leur demande.

Cette messe a revêtu un caractère encore plus solennelle avec la présence de Thierry Merle, et Bernard Buisson diacres, et  Père Philippe Rey  et Père Basile  pour accompagner Père Jean-Claude dans la célébration de cette Eucharistie.

Les applaudissements au Père Jean-Claude en fin de célébration signifiaient bien que chacun lui souhaite, non pas une bonne retraite, car il n’arrête pas sa mission de Prêtre, mais du moins d’avoir un peu plus de temps à lui en restant bien ancré dans le vie de religieux qu’il a choisie.

Cette célébration fût le reflet de ce que chacun attend en montant à la Madone, retrouver un regard d’enfant, et repartir dans l’allégresse pour continuer son chemin de vie.

Dimanche 29 juillet : repas partagé

 

C’est le dimanche 29 juillet qu’à eu lieu notre repas partagé de cet été.

Après la célébration à l’église d’Anjou où se pressait une assistance nombreuse (il a fallu partager les hosties….) beaucoup se sont retrouvés sous les ombrages de la maison paroissiale pour partager un repas.

Il y avait des paroissiens, il y avait des représentants du secours catholique.

Il y avait aussi des personnes seules qui ont pu, le temps d’un repas profiter d’un moment de convivialité dans la bonne humeur ; il y avait aussi des étrangers, qui peinent à trouver place dans notre société opulente : des européens de l’Est, des Méditerranéens, des Africains du Congo, du Nigéria…

Elle est belle l’Eglise lorsqu’elle met en pratique ce que nous dit le Christ dans l’évangile…

 

Un très bon moment de partage donc, où beaucoup ont pu échanger, sur tous les sujets, mais aussi sur les bonheurs et les difficultés de leur vies ;  et lorsqu’il a fallu partir, le sujet était de savoir quand serait la prochaine rencontre…

Repas Partagé du 28 avril 2018 à la salle Notre Dame des Cités

Nous, nous sommes retrouvés à partir de 20 heures à la salle paroissiale une cinquantaine de personnes.

Les membres du Secours Catholique ayant  très bien relayé l’invitation. Des personnes hébergées au CADA de Roussillon et d’autres résidents au Centre d’Accueil/ Formule 1 de Chanas étaient présentes. Le plus jeune des participants dormait dans les bras de sa maman.

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La présence des paroissiens a été discrète, mais efficace pour garnir le buffet.  Nous avons découvert et dégusté une spécialité africaine.

La fraternité : par la parole, les gestes et les sourires rayonna pendant toute cette soirée.

A l’au revoir, le prochain rendez-vous a été fixé au dimanche 29 juillet après la messe de 10 h 30 à la Maison Paroissiale d’Anjou.

LE DOYEN DANS NOTRE PAROISSE

Dimanche 13 mai, nous avons eu la visite du Doyen pour notre messe de 10H30 à Anjou.

Un doyen est le curé d’une ville moyenne (Vienne dans notre secteur) qui anime les questions qui traversent plusieurs paroisses (confirmation, harmonisation des préparations mariage, baptême,…) Il rencontre souvent l’évêque pour lui faire part des questions qui touchent les chrétiens et la diffusion de la foi sur un territoire.

Notre Doyen, le Père Philippe Rey, est un jeune prêtre de 37 ans. Il nous a accueillis dans l’église par des paroles chaleureuses et encourageantes. A la fin de la messe, un verre d’amitié à permis à de nombreux paroissiens d’échanger avec lui.

Messe des familles : Homélie de Thierry Merle

6ème dimanche de Pâques Année B

Les lectures d’aujourd’hui sont centrées sur le fondement de la vie chrétienne rappelée constamment par le Christ : l’amour.

L’amour qui prend soin, l’amour qui pardonne, l’amour qui aide et qui épaule, l’amour entre les générations, l’amour du foyer pour vous les familles qui aujourd’hui en êtes les témoins… Dans l’évangile, le Christ dit d’ailleurs : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Les parents le savent bien alors que, comme à chaque génération, on est prêt à tout sacrifier pour nos enfants…

Si la société dans son ensemble est d’accord avec cela, elle est certainement beaucoup plus partagée pour dire que l’amour vient de Dieu. Le Christ est pourtant clair dans l’évangile : l’amour trouve sa source en Dieu. Pas un amour servile, où l’on serait obligé, ou même programmé car inscrit dans nos gênes, mais un amour libre qui nous vient gratuitement du cœur. Comme Dieu a aimé le monde nous dit l’évangile, et pour s’en rendre compte, il n’est qu’à regarder la création pour s’en convaincre : la beauté de la nature, la beauté de la vie… Imaginez un instant que les lois de la nature posées au départ n’aient pas été contraintes : la division cellulaire, base de toute vie reproduit à l’identique chaque cellule, et cela à l’infini ; la reproduction sexuée elle, reproduit chaque fois, chaque fois des individus différents ! Je n’ose pas imaginer si le principe de départ s’était poursuivit ! Si cela ne s’appelle pas le génie du créateur !

Alors bien sûr il y des choses qui vont mal ou qui ne vont pas ; mais elles sont toujours le fait des hommes. Même les catastrophes naturelles n’en sont pas, elles ne sont que des catastrophes humaines : aucune espèce animale ne craint ce que l’on appelle les catastrophes naturelles : nous oui, car nous négligeons de prendre en compte pour un coût important les événements rares. Et bien sûr, une partie de nos contemporains vont y mettre Dieu –ou plutôt son absence- pour fuir nos propres responsabilités.

Certes dans l’histoire des hommes, il y a tant et tant de malheurs et de drames, mais nous savons bien nous, que dans l’histoire de la création, une fêlure s’est produite, avec l’intervention de Satan, force de tout mal, qui essaye autant qu’il le peut d’abimer l’homme ; mais auprès de Dieu, nous serons toujours vainqueurs !

Pour terminer, la première lecture revient sur le rôle de Pierre dans l’évangélisation des premières communautés. Pierre rempli de l’Esprit Saint converti et baptise. Par lui et par Paul, l’Eglise va pouvoir se répandre sur tout le bassin méditerranéen. Aujourd’hui on voudrait bien avoir des Pierre et des Paul pour donner la foi aux masses de ceux qui ne croient plus.

Certes on peut se lamenter, mais comprenons bien ceci : il y aura toujours quelque chose de la vie de l’Eglise qui échappera aux analyses médiatiques en termes économiques, sociologiques ou politiques. Ces analyses sont nécessaires pour une part, mais elles ne peuvent pas, par définition, rendre compte, du fait que l’Eglise n’est pas d’abord une organisation basée sur un programme. Elle est une communion entre des personnes. Si Pierre a été choisi par le Christ pour devenir « le roc » sur lequel il va édifier son Eglise, ce n’est pas d’abord en raison de ses qualités d’organisateur ou de tribun. Il est établi Berger des brebis parce qu’il est capable de répondre à Jésus, qu’il a pourtant trahi au moment de la passion : « …Seigneur, tu sais bien que je t’aime !».

5e essentiel de la foi : l’Évangélisation

L’heure est venue…me voici.

Évangile selon saint Jean 12, 20-33

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En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! »
Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

Nous poursuivons notre entraînement spirituel du Carême qui, depuis déjà quatre semaines, nous prépare par le jeûne, la prière et le partage, à la grande fête de Pâques. Au seuil de la dernière semaine de cette « Sainte Quarantaine », l’Église, notre Mère et notre Éducatrice, nous fait franchir un pas en plus dans l’approfondissement de notre foi en Jésus Christ. La foi, par laquelle nous obtenons le salut, n’est pas avant tout une question d’accumulation de connaissances ou d’idées sur Jésus. C’est d’abord une relation venant d’une rencontre, comme nous le montre l’attitude des Grecs de l’évangile de ce dimanche. Ils ne cherchent pas à savoir des choses sur Jésus, mais demandent à le voir.                                                                                      Dans cette demande de rencontre de la part des étrangers, Jésus reconnaît l’heure de sa glorification. Sans doute parce que cette glorification passe également par la diffusion de la foi parmi les païens. Certes, à l’image du grain de blé qui meurt pour donner beaucoup de fruit, Jésus est glorifié par sa mort qui sauve la multitude. Mais il l’est aussi par la proclamation de l’Évangile. En tant que baptisés, nous avons le devoir de travailler à la glorification de Jésus en le faisant connaître aux hommes par l’annonce de l’Évangile.

En cette période de Carême, redécouvrons davantage la foi comme un fruit de la rencontre avec le Christ. Cette rencontre  doit se nourrir et se partager par l’évangélisation, c’est-à-dire  la propagation de la foi chrétienne par la parole et le témoignage. Puisque tous les peuples sont appelés au salut apporté par Jésus Christ, mettons-nous à l’écoute de l’Esprit Saint pour imiter l’apôtre Paul : il considérait la mission d’évangéliser l’humanité comme une tâche toujours urgente et nécessaire ; il a répondu à la nécessité de répandre la Bonne Nouvelle non seulement par la parole mais aussi par un comportement généreux. Pour nous aujourd’hui comme pour Paul hier, la mission d’évangéliser est un essentiel de la foi auquel nous sommes invités à répondre positivement.

   QUESTIONS-GUIDE POUR LA MÉDITATION

« Nous voudrions voir Jésus » (Jean 12, 21b). Les ‘‘Grecs’’ de notre époque, tant d’hommes loyaux qui cherchent un sens à leur vie, trouveront-ils en nous les amis de Jésus pour les introduire auprès de lui ?

« Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus-Christ » (Pape François, Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, § 120). Est-ce que je prends suffisamment conscience d’être, en vertu de mon baptême, le porte-parole de Dieu dans mon existence présente et dans l’état de vie qui est le mien ?

« Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile » (1 Co 9, 16). Dans quelle mesure est-ce que je considère la mission d’évangéliser mes frères comme une tâche qui s’impose à moi pour leur faire connaître le Christ ?

chant

Rends nous la joie de ton salut, que ton jour se lève. (bis)
Donne-nous ton pardon, lave-nous de tout péché,
donne-nous ta grâce.

Dans ton amour, tu as conclu la nouvelle alliance. (bis)
Aujourd’hui comme hier, donne-nous,
Seigneur, ta loi, loi de tous nos pères.

Par la Passion du Christ Seigneur est scellée l’alliance. (bis)
Par la croix de ton Fils, Tu nous donnes le salut,
Tu nous fais revivre.