Père Didier Léon Marchand 92 ans évêque émérite de Valence à été reçu en audience privée par le Pape. Nous vous rappelons que le Père Marchand est originaire de la Chapelle de Surieu.
Père Didier Léon Marchand 92 ans évêque émérite de Valence à été reçu en audience privée par le Pape. Nous vous rappelons que le Père Marchand est originaire de la Chapelle de Surieu.
Adoration : 1er essentiel de la foi.
A l’écoute de l’Esprit pour vivre et pratiquer l’adoration, selon le cœur de Dieu, avec le Christ.
Les yeux fixés sur Jésus, entrons en Carême, ce temps providentiel de 40 jours pour marcher vers la Pâques de le Résurrection. Allons au désert,
terre d’épreuves, pour être avec le Seigneur qui nous parle au plus profond de notre cœur dans la routine de la vie quotidienne. Être avec Lui qui vient faire alliance avec nous, rendre féconde notre vie et accroitre davantage en nous la foi, l’espérance et l’amour. Allons à l’intérieur de nous mêmes, au plus profond de notre être pour réaliser la bonté infinie de Dieu de qui nous tenons l’être, la croissance et la vie.
Ouvrons nous à l’expérience et la pratique de l’adoration qui apporte une riche vitamine à notre vie de baptisés. Une vie appelée à accomplir le dessein du Père dans une éternelle intimité et communion par la Prière, comme le Christ nous l’a enseigné. Osons adorer Dieu, le Père de Miséricorde, avec notre humanité, notre Histoire et notre cœur imprégné des joies et des angoisses du monde présent.
L’adoration, essentiel de la foi, c’est reconnaître humblement la grandeur de Dieu, source de tout bien. C’est prier, en esprit et en vérité devant sa face afin d’avancer. C’est vivre toujours la pensée et le cœur tournés vers Lui. C’est habiter avec piété et modestie de l’âme, l’Évangile, Bonne Nouvelle du Salut. C’est incarner la gloire de Dieu, au jour le jour, dans une totale disponibilité intérieure.
Alors pour l’approfondissement et la méditation de cet essentiel de la foi, interrogeons nous jour après jour :
De quelle manière, aujourd’hui, dans la réalité de ma situation, je réponds à cet appel du Christ : Prier sans cesse, car la chair est faible et l’esprit bien disposé ?
Comment, tout au long du Carême, je choisis de réaliser l’adoration du Père, à l’exemple du Christ en esprit et vérité ?
Celui qui prie, qui adore, se sauve. Avec quel regard, quelle vision j’entends accomplir mon salut, c’est à dire mon bien être dans une monde instable et incertain ?
Évangile de ce dimanche : Saint Marc chapitre 1 versets 12-15.
En ce temps-là, Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Chant 1er dimanche de Carême :
Rends Nous la joie de ton salut G 268
Rends-nous la joie de ton salut, Que ton jour se lève. (bis)
Donne-nous ton pardon, lave-nous de tout péché,
Donne-nous ta grâce.
Dieu voulut vivre notre vie, être en tout semblable. (bis)
Comme nous, au désert, Dieu éprouve
Dans son corps toutes nos misères.
Christ au désert connut nos faims et nos solitudes. (bis)
Du péché, il voulut éprouver nos tentations :
Demandons sa force.
Ce n’est pas seulement du pain que nous devons vivre. (bis)
Ô Seigneur, chaque jour, par le pain de ton amour
Tu nourris nos âmes.
Le Carême est un chemin :
il nous conduit à la victoire de la miséricorde sur tout ce qui cherche à nous écraser ou à nous réduire à quelque chose qui ne convient pas à la dignité des fils de Dieu.
Le Carême est la route de l’esclavage à la liberté, de la souffrance à la joie, de la mort à la vie.
Le geste des cendres par lequel nous nous mettons en chemin nous rappelle notre condition d’origine :
nous avons été tirés de la terre, nous sommes faits de poussière.
Oui, mais poussière dans les mains amoureuses de Dieu
qui souffle son Esprit de vie sur chacun de nous et veut continuer à le faire…
Pape François
Homélie du mercredi 1er Mars 2017, pour le Mercredi des Cendres
« Nos communautés chrétiennes ne peuvent pas grandir, croître, sans écoute de l’Esprit Saint. Sous peine de nous enfermer dans des fonctionnements, de nous fermer à toute évolution, à tout changement, nous devons écouter et discerner, ce que Dieu veut pour notre diocèse, ce qui est bon pour nous.
(Mgr Guy de Kerimel)
Nous vous invitons en ce temps de Carême et en préparation de la Pâque à revenir aux cinq essentiels de la vie chrétienne. Chaque semaine du temps de Carême, une proposition écrite vous sera donnée.
1er Dimanche – l’Adoration : prier, c’est être fils. Adorer Dieu, seul ou en communauté.
2ème Dimanche – la communion fraternelle, c’est être frères, se soutenir et partager.
3ème Dimanche – la formation : être disciple du Christ. Se mettre en chemin à l’école du Christ, se laisser transformer par le Christ, par la formation que l’on reçoit.
4ème Dimanche – le service : être serviteur, se donner aux autres
5ème Dimanche – l’évangélisation c’est proposer le salut par la rencontre et le témoignage.
Nous pourrons alors être fils, frère, disciple, serviteur et missionnaire.
Le Carême, a, dans nos sociétés, disparu de l’horizon de bien des hommes. Au point que le Ramadan est certainement davantage connu, même si ceux qui le pratiquent sont bien éloignés de nos familles. Toujours est-il que ce qu’il reste de ce Carême est lié aux privations qui ne trouvent plus à faire sens chez nous, alors que nous avons tout en abondance…
La parole centrale du Carême tient pourtant dans l’évangile lu le jour du Mercredi des Cendres, où le Christ demande de prier et de jeûner dans le secret…
Le secret veut dire en dehors des turbulences de ce monde. Le Christ le voyait déjà de son temps : le monde s’affaire à bien des choses, mais pas à celles de Dieu. Dieu serait-il éloigné des hommes au point d’être inutile pour certains ? C’est pourtant dans notre être intérieur que l’on peut lui parler ; et ce n’est pas une impression ou de la magie ! Dieu nous parle par notre conscience. Que nous dit-elle ? Que nous dit-Il ? C’est là, dans notre conscience, par l’Esprit Saint, que nous sommes pleinement nous-mêmes, que nous nous réalisons, et que le mensonge ne passe pas. Notre grandeur se réalise par la prière qui nous donne notre caractère sacré, en nous détachant du reste du monde du vivant.
Constamment Dieu se fait proche, en nous, et il est même trop près pour faire sans-blanc ! Oui, il nous faut être vrais avec nous-mêmes. Alors le jeune ou toute autre privation peut faire sens en nous rapprochant du créateur et des autres. Tel est le sens du Carême qui tient dans cette interrogation :
Qui sommes nous ? Qu’est ce que l’homme pour que tu penses à lui ?
N’hésitons pas à travailler cette question. Et ces 40 jours de questionnement vont nous mener tout droit vers Pâques, réponse étincelante et définitive donnée par le Christ, dont la résurrection préfigurera la nôtre…
Thierry
Nous étions une cinquantaine de personnes ce jeudi à la salle des Cités .
L’ambiance était bon enfant, chacun et chacune a pu poser ses questions au Père Jean-Claude pendant le diaporama qui était projeté.
Nous avons revu les objets, linges ,vêtements, les couleurs des temps liturgiques
Comment préparer une église en fonction des célébrations.
Ces petites révisions nous ont permis de retrouver le sens de certains gestes , ne serait-ce que pour préparer la crédence .
Les sœurs des Roches de Condrieu avaient amené linges ,
ciboire
et calice
et nous ont montré le pliage de ces linges .
Cette rencontre fut enrichie par l’enseignement que nous avions reçu le samedi 3 février à Vienne.
Nous avons aussi abordé la préparation de la messe par une équipe.
Ce qu’il faut retenir entre autres :
Demander en début de messe que les custodes soient apportées sur l’autel avant le début de la célébration.
La prière universelle doit être lue à l’ambon.
Un petit fascicule a été remis à chaque clocher .
Il est souhaitable que les membres de ce clocher se rencontrent pour enrichir ce livret avec des détails pratiques tels que :
Lieu où se trouve la clé du tabernacle
Comment démarrer le chauffage
Lumières , cierges, allumettes ou briquet
La musique ….
qui sont bien gênants quand on ne sait pas où cela se trouve…..
Ce livret doit rester dans la sacristie, si possible dans un classeur, et pas trop caché !
La possibilité d’un atelier couture pour confectionner des linges liturgiques a été évoquée.
Si vous êtes intéressées faites vous connaître soit à la maison paroissiale, soit auprès d’un membre d’une équipe.
Vendredi 26 janvier le Père Jean-Claude a présenté ses vœux aux Paroissiens de Notre Dame des Sources en Sanne-Dolon.
La rencontre a commencé par la diffusion de photos, qui a permis de retracer ce qui s’était déroulé au cours de l’année 2017 dans notre paroisse. Après l’intervention du Père Jean-Claude, Nicole a pris la parole pour rapporter ce qui se vit dans les deux groupes de partage biblique, animés par Martine Rousset.
Ensuite Nicole s’est faite porte-parole du MCR. Ce mouvement regroupe les deux paroisses, Notre Dame des Sources en Sanne-Dolon et Saint Pierre en pays Roussillonnais. Avec Jean-Paul ils nous ont parlé du voyage que le MCR organise le Mardi 29 mai au CENTRE D’ACCUEIL CHAMPAGNAT à SAINT-CHAMOND.
Philipe Gay économe paroissial nous a présenté un bilan sur la trésorerie.
C’est en partageant la galette des rois que ce moment d’échange et de convivialité c’est terminé.
Mais n’oublions pas le message de Père Jean-Claude lors des vœux à la Paroisse Saint Pierre en Pays Roussillonnais le 12 janvier 2018.
les vœux de la paroisse Saint Pierre ont fait écho aux propos du pape François
« Il y a le “dire” et le “faire” a plaidé le père Lefèbvre
C’est devenu le leitmotiv du pape François, chef spirituel et chef d’un état (le Vatican) dont la diplomatie est l’une des plus jalousée au monde. Il faut accueillir, protéger, intégrer les migrants et les réfugiés. Au risque de ne pas être compris par certains catholiques, il portera encore ce discours dimanche prochain, à Rome, en célébrant la messe lors de la journée mondiale qui s’adresse à ces populations. Rien de cela ne choque le père Lefebvre, en charge des paroisses Saint Pierre en
Pays roussillonnais et Notre Dame des Sources. Cette position du Saint Siège, au contraire, il la revendique et s’en est ouvert hier soir lors de ses vœux, à la salle paroissiale des cités. « Dans bien des domaines, on ne peut en rester à l’intention », a t il plaidé, malicieux, en évoquant « le pape François qui nous engage à faire l’expérience de la miséricorde divine ». « On ne peut plus faire l’autruche »
« Briser les murs de la haine, de la division », « faire le choix de se laisser convertir par l’esprit de Dieu », telle est en substance la ligne tracée hier soir par le prêtre roussillonnais, qui revendique le fait d’être aux côtés du pape «comme ces gens qui se mettent en route pour accueillir des migrants ». « Il y a le “dire” et le “faire “» a appuyé le père Lefebvre, partisan d’une action qui s’avère être aussi un vrai geste politique. Car l’action, le prêtre la pratique au quotidien. Les paroisses dont il a la charge hébergent deux familles, une albanaise, l’autre arménienne à Anjou et aux Roches de Condrieu. L’été dernier, une famille kosovare soutenue par le prêtre et des fidèles finalement été prise en charge par la commune de Salaise sur Sanne. Certains sont déboutés du droit d’asile, d’autres attendent. « J’ai appelé l’attention du préfet sur une famille qui attend depuis sept ans qu’on statue sur son cas et dont les enfants ont appris le français, jamais, il n’a répondu », assure le prêtre en colère. Un jeune Albanais, également pris en charge a tout de même reçu des papiers. « Il se trouvait à à l’ancien Formule 1 de Chanas qui est totalement bondé. Maintenant on va l’aider pour qu’il trouve un emploi, qu’il soit autonome. »
Pour subvenir financièrement aux besoins des migrants, le père travaille avec les associations, dont l’une, Saint Martin, dépend du diocèse. L’aspect juridique est géré par l’association de parrainage républicain des demandeurs d’asile et de protection, basée en Pays roussillonnais. « On ne peut plus faire l’autruche face à ces situations qui vont se poursuivre. Heureusement, il existe une chaîne de solidarité », assure le père Lefebvre. Celui ci constate aussi que le discours du pape sur le sujet fait évoluer les esprits. « Et de toute façon, quoi qu’on pense du sujet, c’est une réalité qu’il faut bien prendre en compte », estime-t-il, avant de conclure : « Et pour nous, c’est un défi ! »
Article de Georges AUBRY
Téléchargez la feuille de chants du temps liturgique en cliquant ci-dessous.
Feuille de chants ordinaire février 2018
Toujours dans le cadre de notre réflexion autour de la notion d’Église nous nous penchons sur la lettre aux Galates au chapitre 2 des versets 11 à 21
Après nous être réjouies de la bonne fréquentation et de la qualité des différentes messes de Noël auxquelles chacune a pu assister, nous lisons le passage concerné. Il est difficile. Au terme de notre temps d’étude voici quelques réflexions qui ont émergées de notre groupe :
La phrase de Paul « je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi » est relevée comme essentielle
. Bien que plutôt « carré » Paul sait se montrer accueillant aux païens. Sans lui ces derniers seraient -ils devenus chrétiens ? Le serions nous nous mêmes ?
Paul irrite parfois mais il faut reconnaître que son courage et son audace amènent à s’interroger :
Avons nous l’audace de notre propre foi ?
L’opposition nette que fait Paul entre la loi et la foi semble claire mais ce qui est plus difficile c’est de s’en expliquer au dehors. En matière d’explications le retrait est plus facile.
De nos jours la transmission de la foi emprunte des chemins nouveaux : rassemblements de jeunes, réseaux sociaux, mais elle est toujours bien vivante.
Il nous appartient de nous ouvrir à d’autres types de pratiques plus « laïques » à travers lesquelles il est possible de sentir passer « quelque chose de Noël ».
Chercher Dieu, s’appliquer à lire les grâces du ciel dans la vie ordinaire et si on le peut en parler semble aussi une piste. Il y a sans doute plusieurs manières de « faire église » à explorer, sans toutefois oublier que foi et amour sont indissociables et que le Christ est la tête de l’église. C’est en restant tourné vers Lui que nous serons bien « Son » église.
À ces réflexions issues de notre séance qu’il me soit permis de rajouter ceci :
D’après saint Paul on reste tourné du côté de Jésus lorsqu’on se situe dans la foi en l’amour du Christ pour nous. Mais nous devons rester vigilants quant à notre orientation profonde. Pour St Paul la loi est liée au péché car elle institue un régime de peur : elle nous fait vivre dans la crainte de mal faire. La foi au contraire nous entraîne dans l’ élan d’amour des enfants de Dieu qui passent du « scrupulisme » à la confiance qu’ils sont pardonnés. Pour autant cela ne signifie pas que l’on fasse n’importe quoi mais si l’on agit de bon cœur et « de bonne foi » cela suffit.
Qu’en pensez vous ?
A l’appel de l’Évêque de Grenoble-Vienne Guy de Kérimel, les paroisses de Saint Pierre en Pays Roussillonnais et Notre Dame des Sources en Sanne-Dolon ont organisé plusieurs repas partagés au cours de l’année. Pour le réveillon, ce sont ainsi une soixantaine de personnes qui se retrouvaient à la salle Notre Dame des Cités autour du Père Jean-Claude, afin d’être au plus proche des fidèles et des personnes qui bataillent dur dans la vie. Chacun ayant apporté un plat il y a eut abondance !
Le prochain repas partagé se déroulera à Anjou le dimanche 29 avril prochain.
Vous trouverez en pièce jointe un courrier ainsi que le programme des pèlerinages proposés par le Diocèse de Grenoble-Vienne pour l’année 2018.
2017 12 04 Lettre programme – pèlerins
Tract pèlérinages dio FICHE RENSEIGNEMENT
Programme Général – tract 2018