Repas Partagé du 28 avril 2018 à la salle Notre Dame des Cités

Nous, nous sommes retrouvés à partir de 20 heures à la salle paroissiale une cinquantaine de personnes.

Les membres du Secours Catholique ayant  très bien relayé l’invitation. Des personnes hébergées au CADA de Roussillon et d’autres résidents au Centre d’Accueil/ Formule 1 de Chanas étaient présentes. Le plus jeune des participants dormait dans les bras de sa maman.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

La présence des paroissiens a été discrète, mais efficace pour garnir le buffet.  Nous avons découvert et dégusté une spécialité africaine.

La fraternité : par la parole, les gestes et les sourires rayonna pendant toute cette soirée.

A l’au revoir, le prochain rendez-vous a été fixé au dimanche 29 juillet après la messe de 10 h 30 à la Maison Paroissiale d’Anjou.

LE DOYEN DANS NOTRE PAROISSE

Dimanche 13 mai, nous avons eu la visite du Doyen pour notre messe de 10H30 à Anjou.

Un doyen est le curé d’une ville moyenne (Vienne dans notre secteur) qui anime les questions qui traversent plusieurs paroisses (confirmation, harmonisation des préparations mariage, baptême,…) Il rencontre souvent l’évêque pour lui faire part des questions qui touchent les chrétiens et la diffusion de la foi sur un territoire.

Notre Doyen, le Père Philippe Rey, est un jeune prêtre de 37 ans. Il nous a accueillis dans l’église par des paroles chaleureuses et encourageantes. A la fin de la messe, un verre d’amitié à permis à de nombreux paroissiens d’échanger avec lui.

Messe des familles : Homélie de Thierry Merle

6ème dimanche de Pâques Année B

Les lectures d’aujourd’hui sont centrées sur le fondement de la vie chrétienne rappelée constamment par le Christ : l’amour.

L’amour qui prend soin, l’amour qui pardonne, l’amour qui aide et qui épaule, l’amour entre les générations, l’amour du foyer pour vous les familles qui aujourd’hui en êtes les témoins… Dans l’évangile, le Christ dit d’ailleurs : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Les parents le savent bien alors que, comme à chaque génération, on est prêt à tout sacrifier pour nos enfants…

Si la société dans son ensemble est d’accord avec cela, elle est certainement beaucoup plus partagée pour dire que l’amour vient de Dieu. Le Christ est pourtant clair dans l’évangile : l’amour trouve sa source en Dieu. Pas un amour servile, où l’on serait obligé, ou même programmé car inscrit dans nos gênes, mais un amour libre qui nous vient gratuitement du cœur. Comme Dieu a aimé le monde nous dit l’évangile, et pour s’en rendre compte, il n’est qu’à regarder la création pour s’en convaincre : la beauté de la nature, la beauté de la vie… Imaginez un instant que les lois de la nature posées au départ n’aient pas été contraintes : la division cellulaire, base de toute vie reproduit à l’identique chaque cellule, et cela à l’infini ; la reproduction sexuée elle, reproduit chaque fois, chaque fois des individus différents ! Je n’ose pas imaginer si le principe de départ s’était poursuivit ! Si cela ne s’appelle pas le génie du créateur !

Alors bien sûr il y des choses qui vont mal ou qui ne vont pas ; mais elles sont toujours le fait des hommes. Même les catastrophes naturelles n’en sont pas, elles ne sont que des catastrophes humaines : aucune espèce animale ne craint ce que l’on appelle les catastrophes naturelles : nous oui, car nous négligeons de prendre en compte pour un coût important les événements rares. Et bien sûr, une partie de nos contemporains vont y mettre Dieu –ou plutôt son absence- pour fuir nos propres responsabilités.

Certes dans l’histoire des hommes, il y a tant et tant de malheurs et de drames, mais nous savons bien nous, que dans l’histoire de la création, une fêlure s’est produite, avec l’intervention de Satan, force de tout mal, qui essaye autant qu’il le peut d’abimer l’homme ; mais auprès de Dieu, nous serons toujours vainqueurs !

Pour terminer, la première lecture revient sur le rôle de Pierre dans l’évangélisation des premières communautés. Pierre rempli de l’Esprit Saint converti et baptise. Par lui et par Paul, l’Eglise va pouvoir se répandre sur tout le bassin méditerranéen. Aujourd’hui on voudrait bien avoir des Pierre et des Paul pour donner la foi aux masses de ceux qui ne croient plus.

Certes on peut se lamenter, mais comprenons bien ceci : il y aura toujours quelque chose de la vie de l’Eglise qui échappera aux analyses médiatiques en termes économiques, sociologiques ou politiques. Ces analyses sont nécessaires pour une part, mais elles ne peuvent pas, par définition, rendre compte, du fait que l’Eglise n’est pas d’abord une organisation basée sur un programme. Elle est une communion entre des personnes. Si Pierre a été choisi par le Christ pour devenir « le roc » sur lequel il va édifier son Eglise, ce n’est pas d’abord en raison de ses qualités d’organisateur ou de tribun. Il est établi Berger des brebis parce qu’il est capable de répondre à Jésus, qu’il a pourtant trahi au moment de la passion : « …Seigneur, tu sais bien que je t’aime !».

5e essentiel de la foi : l’Évangélisation

L’heure est venue…me voici.

Évangile selon saint Jean 12, 20-33

Résultat de recherche d'images pour "ble dans les mains"
En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! »
Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

Nous poursuivons notre entraînement spirituel du Carême qui, depuis déjà quatre semaines, nous prépare par le jeûne, la prière et le partage, à la grande fête de Pâques. Au seuil de la dernière semaine de cette « Sainte Quarantaine », l’Église, notre Mère et notre Éducatrice, nous fait franchir un pas en plus dans l’approfondissement de notre foi en Jésus Christ. La foi, par laquelle nous obtenons le salut, n’est pas avant tout une question d’accumulation de connaissances ou d’idées sur Jésus. C’est d’abord une relation venant d’une rencontre, comme nous le montre l’attitude des Grecs de l’évangile de ce dimanche. Ils ne cherchent pas à savoir des choses sur Jésus, mais demandent à le voir.                                                                                      Dans cette demande de rencontre de la part des étrangers, Jésus reconnaît l’heure de sa glorification. Sans doute parce que cette glorification passe également par la diffusion de la foi parmi les païens. Certes, à l’image du grain de blé qui meurt pour donner beaucoup de fruit, Jésus est glorifié par sa mort qui sauve la multitude. Mais il l’est aussi par la proclamation de l’Évangile. En tant que baptisés, nous avons le devoir de travailler à la glorification de Jésus en le faisant connaître aux hommes par l’annonce de l’Évangile.

En cette période de Carême, redécouvrons davantage la foi comme un fruit de la rencontre avec le Christ. Cette rencontre  doit se nourrir et se partager par l’évangélisation, c’est-à-dire  la propagation de la foi chrétienne par la parole et le témoignage. Puisque tous les peuples sont appelés au salut apporté par Jésus Christ, mettons-nous à l’écoute de l’Esprit Saint pour imiter l’apôtre Paul : il considérait la mission d’évangéliser l’humanité comme une tâche toujours urgente et nécessaire ; il a répondu à la nécessité de répandre la Bonne Nouvelle non seulement par la parole mais aussi par un comportement généreux. Pour nous aujourd’hui comme pour Paul hier, la mission d’évangéliser est un essentiel de la foi auquel nous sommes invités à répondre positivement.

   QUESTIONS-GUIDE POUR LA MÉDITATION

« Nous voudrions voir Jésus » (Jean 12, 21b). Les ‘‘Grecs’’ de notre époque, tant d’hommes loyaux qui cherchent un sens à leur vie, trouveront-ils en nous les amis de Jésus pour les introduire auprès de lui ?

« Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus-Christ » (Pape François, Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, § 120). Est-ce que je prends suffisamment conscience d’être, en vertu de mon baptême, le porte-parole de Dieu dans mon existence présente et dans l’état de vie qui est le mien ?

« Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile » (1 Co 9, 16). Dans quelle mesure est-ce que je considère la mission d’évangéliser mes frères comme une tâche qui s’impose à moi pour leur faire connaître le Christ ?

chant

Rends nous la joie de ton salut, que ton jour se lève. (bis)
Donne-nous ton pardon, lave-nous de tout péché,
donne-nous ta grâce.

Dans ton amour, tu as conclu la nouvelle alliance. (bis)
Aujourd’hui comme hier, donne-nous,
Seigneur, ta loi, loi de tous nos pères.

Par la Passion du Christ Seigneur est scellée l’alliance. (bis)
Par la croix de ton Fils, Tu nous donnes le salut,
Tu nous fais revivre.

4ème dimanche de Carême : le service

Tu nous appelles à grandir dans la vérité du service.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (3, 14-21)

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, a n qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, a n que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. « Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. « Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

L’Évangile de ce dimanche comprend un verset capital, le roc qui fonde notre foi et notre espérance :  » Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.  » (jean 3,17). En quelques mots tout est dit du dessein bienveillant du Père et de la mission du Christ, serviteur des serviteurs et ambassadeur de la miséricorde. Voilà pourquoi, en ce temps de carême, l’Église nous invite à revenir vers le Seigneur, source de toute grâce et de toute paix.
« Au cour du repas, Jésus se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds de ses disciples et les à essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Si donc moi le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns les autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. » (Jean 13, 2a4-5 et 15) Ainsi parle le Seigneur : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit. (Isaïe 42-1ab4)

Points de réflexion :
Lorsque le Seigneur nous envoie au service, il ne nous laisse pas seuls. C’est lui qui nous appelle, nous guide et nous soutient. Nous pouvons toujours compter sur lui. Si la lassitude nous gagne, il est notre force. Si nous sommes à bout d’amour et de courage, il nous renouvelle par son Esprit. Si nous avons perdu le sens de ce que nous faisons, sa parole nourrit notre espérance.

Laissons nous aimer par Jésus,laissons la puissance de son amour transformer notre vie.

Questions :

Est-ce que je suis serviteur dans le monde et dans l’Église ?

Comment je vis la Parole de Dieu et l’Eucharistie pour être serviteur des serviteurs ?

Prière :
Envoie-moi, Seigneur, où il te plaît,
car si je suis envoyé par toi, je suis sûr,
quelle que soit la situation où je me trouve,
que tu m’aideras à accomplir ta mission. (St François de Sales)

Chant :
Rends nous la joie de ton salut, que ton jour se lève. (bis)
Donne-nous ton pardon, lave-nous de tout péché, donne nous ta grâce.

L’homme qui croit en Toi, Seigneur, ton amour le sauve (bis)
Su péché délie-nous, comme fut sauvé jadis, Seigneur, tout ton peuple.

Dans son amour Dieu vient vers nous, par son Fils unique. (bis)
C’est le jour du salut, Seigneur, fais lever ton jour, donne-nous ta grâce.

 

3ème dimanche de Carême : la formation

La formation : 3ème essentiel de la foi.

Chant :
Rends-nous la joie de ton salut,Que ton jour se lève. (bis)
Donne-nous ton pardon, lave-nous de tout péché,
Donne-nous ta grâce.

Dieu, ta parole est en nos cœurs, loi qui nous délivre (bis)
Dieu nous dit en ce jour : « suis-moi, ouvre-moi ton cœur, reconnais ton Père »

Dieu, la loi brille en notre cœur,Signe pour les hommes. (bis)
Que ma vie, dans la joie de la loi, Seigneur,
En moi porte témoignage.

A l’écoute de l’Esprit, s’informer pour se former
afin de mieux vivre sa foi.

Le temps de carême s’ouvre devant nous, un temps fort qui ne nous laisse pas nous tourner les pouces, mais qui nous invite à nous informer de ce qui se passe autour de notre clocher, dans nos paroisses, dans notre diocèse afin d’avancer ensemble, d’aller de l’avant sur le chemin de la foi et d’annoncer la Parole de Dieu autour de nous.
C’est celui qui annonce, qui enseigne la Parole de Dieu et qui se forme. Nous aussi, nous devons nous former pour être prophète et être bien dans notre foi.
Les temps que nous vivons insistent sur «  La nécessité impérieuse pour les chrétiens de ne pas rester à leur foi d’enfant, qui est une belle foi, mais de la laisser murir par la formation… » (Document d’Aparecida rédigé par le cardinal Bergoglio en 2007).
Nous avons besoin de cette formation pour notre croissance dans la foi. La formation ouvre l’intelligence de notre cœur pour mieux comprendre ce que Dieu nous dit dans les Écritures et aussi les évènements de  notre vie. A l’écoute de l’Esprit, Dieu se révèle à nous «  Je suis Seigneur ton Dieu… » (1ère lecture Exode 20 1-17). IL met dans notre cœur ses commandements qui nous permettent de nous ajuster au droit chemin et de rester fidèle à l’alliance qu’il a conclue avec nous.

Évangile selon Saint Jean 2, 13-25

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup
crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet,
connaissait ce qu’il y a dans l’homme.

Dans l’évangile de ce dimanche, nous sommes surpris de voir Jésus qui s’en prend violemment aux marchands du temple et encore plus étonnés quand il dit : Ce temple, c’est la maison de mon Père et le sanctuaire c’est mon corps. Par sa destruction, Jésus annonce sa mort et sa résurrection d’entre les morts.
Chers chrétiens, ce temps de carême nous invite à la réflexion pour approfondir notre foi. A l’écoute de l’Esprit, mettons nous à l »école du Christ. Formons-nous pour être ses disciples. Ne laissons pas les affaires du monde prendre la place de Dieu dans notre cœur.
Profitons donc en ce temps de carême, de toute formation qui peut nourrir notre foi, et enrichir notre intelligence spirituelle. La formation, essentiel de la foi, est aussi l’une des vitamines qui nourrit notre « être chrétien ».
Que l’effort et l’auto-formation, que nous faisons tout au long de ce carême, nous conduisent au Ressuscité qui nous attend à Pâques.

Points de réflexion :
Est-ce que je prends le temps de me former pour grandir dans la compréhension de ma foi?

Est-ce que je fais l’effort de m’informer pour savoir s’il y a des mouvements, des groupes de prière dans ma paroisse qui pourraient m’aider à vivre ma foi et à m’impliquer davantage au service de mes frères, de mes sœurs en Christ et en humanité ?

Quelle formation aurai-je encore besoin pour être à l’aise dans l’engagement que j’ai pris, pour vivre la fraternité et pour annoncer l’Évangile autour de moi ?

 

2ème dimanche de Carême : Communion-fraternité

 Évangile de ce dimanche : St Marc 9 2-10 Évangile de la Transfiguration.


En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme
soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts »
Jésus prend trois apôtres avec lui, les emmène à l’écart sur la montagne et leur apparait transfiguré, avec à ses côtés Moïse et Élie. Les disciples sont saisis de frayeur et ne comprennent pas l’événement…

 

POINTS D’ATTENTION

-Pour recevoir le Christ, on n’est pas seul « là où deux ou trois… »

Que vaut le témoignage d’une seule personne ?

-Les apôtres choisis sont tous différents…comme nous

-Aucun des trois n’a la réponse

-La densité du tableau : le Fils de Dieu serviteur entouré d’Élie (le prophète, la connaissance) et de Moïse (la loi, le comportement, le faire)

 

QUESTIONS

-Les disciples acceptent d’être mis à l’écart en confiance avec Jésus…
Est-ce que l’on se laisse saisir comme les disciples par le Christ pour se mettre à l’écart et prier Dieu ?

-Les disciples sont émerveillés…
Savons-nous nous émerveiller des belles choses même petites autour de nous ? Savons-nous éveiller des moments de fraternité ?

-Ils restèrent fermement attachés à la Parole…
Sommes-nous fidèles à la Parole du Christ, malgré nos faiblesses et nos questionnements ?

Prière :
Donne-moi la fraicheur de ton regard…

Chaque être porte en lui-même une part de résurrection.
Chaque être peut nous enrichir, à condition de plonger en lui ce qu’il y a de beau, de meilleur, de lumineux, de divin.
Malheureusement, nous épluchons d’abord les ténèbres de l’autre et nous en restons là.
Le Christ est là, dans chaque être, enfoui, prêt à se faire reconnaître, et nous passons sans le voir, pris par notre égoïsme, nos refus, nos barrières, nos rejets.
Nous avons besoin de demander dans notre prière, le regard du Christ.
Il plongeait dans les êtres avec une telle intensité, une telle fraicheur, une telle nouveauté que personne n’oubliait jamais plus ce regard…en en vivait.

Père Guy Gilbert

Chant 2ème dimanche de Carême :
Rends Nous la joie de ton salut G 268

Rends-nous la joie de ton salut, Que ton jour se lève. (bis)
Donne-nous ton pardon, lave-nous de tout péché,
Donne-nous ta grâce.

Tel est mon fils, mon bien-aimé,Fils d’avant les siècles. (bis)
Et sur lui j’ai porté tout l’amour de mon Esprit,
Toute ma tendresse.

Sur les hauteurs du Sinaï,Dieu dans les ténèbres. (bis)
Aujourd’hui dans le ciel, la lumière du soleil :
Dieu pour nous se livre.

Ceux qui tâtonnent dans la nuit Cherchent la lumière. (bis)
Viens, Seigneur, aujourd’hui lave-nous
De tout péché et nous transfigure.