Boucle magnétique

Voici l’affiche que vous trouverez à l’entrée de l’église d’Anjou.

Une boucle magnétique est un système d’aide à l’écoute
pour Ies malentendants équipés d’une (ou deux) aide(s) auditive(s)
disposant de Ia position T activée. Ce système facilite l’écoute en
milieux bruyants car il ne transmet que les sons utiles sans les bruits
gênants, ce qui facilite Ia compréhension et la concentration. Le signal utile (la voix, la musique…) est émis par une boucle magnétique (l’émetteur) qui est capté par la bobine T (le récepteur) de l’aide auditive. Le son transmis est alors « clair et net », nettoyé de tous sons parasites comme les bruits ambiants, les résonances, l’écho…

Ce système est disponible dans de nombreux lieux publics tels que
les auditoriums, les musées, les salles de spectacle, les théâtres,
les cinémas, les lieux de culte (églises, mosquées,
synagogues …) et les zones de service public (mairies,
bureaux de poste …). Le système peut être utilisé
,. par plusieurs utilisateurs en même temps, du
moment qu’ils sont dans la zone d’émission
couverte par la boucle.

Le signal transmis est un signal électro-magnétique émis par un fil de
cuivre qui forme une grande boucle fixée en périphérie du local
équipé (dans le faux-plafond par ex) qui est capté dans l’aide auditive
par un autre fil de cuivre très fin, enroulé sur une bobine : c’est notre
fameuse bobine T, qui sert d’antenne.

Comme cette antenne prend de la place, il est normal de ne pas la
trouver dans les plus petits appareils (intras/mini contours) pour
privilégier leur discrétion. Mais si cette fonction est nécessaire, il suffit
de voir avec son audioprothésiste si l’aide auditive choisie en
bénéficie et lui demander de l’activer. Ensuite, pour y accéder, il faut
sélectionner le programme adéquat (généralement – et à tort – appelé
<< Programme Téléphone »).

Les lieux équipés d’une boucle d’induction magnétique sont signalés
par un pictogramme bleu avec une oreille barrée et la lettre T.
Remarque : sans le T, ce pictogramme signale un lieu équipé pour
recevoir des personnes déficientes auditives mais sans boucle
d’induction magnétique (transcription écrite sur panneau d’affichage
par exemple).


Pâques 2021

Frères et sœurs, le tombeau vide au matin de Pâques, met l’histoire à rude épreuve. Certes, dans les livres des collégiens ou des lycéens, on dit quand même « selon les chrétiens, le Christ ‘serait’ ressuscité ».
Mais la recherche historique comme la recherche scientifique ne se satisfait pas de zones d’ombres dont on ne sait rien de certain. Ainsi admet-on aujourd’hui d’un évènement qui se produit, et qui statistiquement n’avait absolument aucune possibilité d’arriver, d’être un évènement « informé », c’est-à-dire qui avait en lui une information qui a permis à l’impensable de se produire. Une information qui lui vient d’ailleurs, qui écarte le hasard pour y mettre un programme. Ainsi parle t’on aujourd’hui de la vie : que dans les temps les plus reculés, les cellules vivantes aient un jour délégué une partie de leur intelligence à un corps tout entier qui se formait, constitue un évènement informé. Que les cellules puis tous les organes aient choisis de coopérer constitue un autre évènement informé, c’est-à-dire qu’ils avaient en eux une information qui leur a demandé de le faire.
Que le tombeau du Christ soit vide au matin de Pâques répond d’une certaine façon à une information. Car un tombeau vide, ça ne se termine pas autrement qu’un article plus ou moins développé dans un journal, et ne tient pas l’actualité plus de 8 jours. En tous cas, ça ne peut pas donner au fil des siècles et au bas mot, des dizaines de millions de publications et autres travaux de recherches, des constructions de plusieurs centaines de milliers de bâtiments, des millions et des millions de fidèles qui professent leur foi pour se trouver, 2000 ans plus tard, deux milliards qui disent « je crois » et autant qui disent « peut être que »…
Alors cette information, il faut bien arriver à la nommer. Et elle se met à nous parler, lorsque nous méditons les écritures, et lorsque, notre intelligence devenant trop courte, c’est tout notre être qui se met à frémir et entrevoir ce que l’on osait à peine espérer…
Pâques, c’est d’abord la croix qui parle et qui est victorieuse. Cette croix devant laquelle on se voit pécheurs jusqu’au fond de l’être, mais devant laquelle on se sait pardonné par le plus grand amour ; cette croix qui nous dit d’aller apporter le pardon et l’espoir au cœur de ce monde blessé et meurtri… De lui porter la résurrection
Pâques, c’est Marie Madeleine qui nous parle comme dans la belle séquence Pascale que nous venons d’entendre : « Dis-nous, Marie, qu’as-tu vu en chemin ?  J’ai vu le sépulcre du Christ vivant, j’ai vu la gloire du Ressuscité. J’ai vu le suaire et les vêtements. » Ce sont ces mêmes signes qu’a vu l’apôtre Jean, qui court comme il peut. Il vit et il crut, comme Marie, qui conclut ainsi son poème : « Le Christ, mon espérance, est ressuscité ! » Et maintenant, chacun de nous, toute l’Église, toute la création peut chanter la dernière strophe de la séquence  « Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts. Et toi, Roi victorieux, prends nous tous en pitié ! »
Oui, prends nous en pitié, toi qui a relevé les exclus ; toi qui a touché les lépreux ; toi qui a donné un nom aux anonymes ; toi qui a pris sur tes épaules la brebis perdue ; toi qui a accueilli les enfants ; toi qui a séché les larmes des mères.
Cette pitié, c’est cette miséricorde implorée par le larron sur la croix ; c’est cette miséricorde reçue par le fils prodigue qui revient à la maison ; c’est cette miséricorde invoquée silencieusement par la femme adultère devant Jésus qui ne la condamne pas ; c’est cette miséricorde qui fera de Pierre qui l’a renié, le socle de son Eglise ; c’est cette miséricorde qui aujourd’hui devient victoire et certitude : « Oui, Christ est vraiment ressuscité ! Alléluia !» 
Christ, prends nous avec toi dans ta résurrection…

LE CARÊME

– Le carême espace temps : 40 jours pour nous préparer aux fêtes de Pâques, à la victoire du Christ sur le péché et la mort par sa résurrection. Un peu plus de cinq semaines c’est tout à la fois long et donne l’illusion d’avoir du temps, mais c’est aussi très court même sur l’espace d’une vie.
Les semaines s’égrènent très vite et l’on passe sans s’en apercevoir des Cendres aux Rameaux. Ne perdons pas ce temps précieux.
– Le carême espace géographique : Le désert, celui des tentations où le Christ, poussé par l’Esprit a vaincu le diable par la force de la Parole qu’il incarne, où il a porté nos combats et pris sur lui nos péchés. Le désert préfiguration du paradis perdu restauré où le Christ vainqueur vit parmi les bêtes sauvages en harmonie avec la création originelle. Il peut alors nous annoncer que le Royaume de Dieu est proche dans le temps et l’espace. Trouvons le chemin de nos déserts.
– Le carême espace de rencontre : où nous nous retrouvons face à Dieu en vérité, dans le silence de la prière et de l’adoration, dans la solitude intérieure de nos déserts que le Seigneur vient habiter.
40 jours pour apprendre à faire silence en nous, si difficile dans le brouhaha de la vie, pour résister aux tentations de ce monde et nous laisser pénétrer par la Parole de Dieu.
Laissons nous convertir par la Parole.
– Le carême espace de conversion et de réconciliation : pour lutter contre toutes nos tentations de pouvoir, d’avoir, de domination… pour prendre conscience de notre péché face auquel nous sommes impuissants tout seuls et nous en remettre à la miséricorde infinie du Père toujours là pour nous relever. Laissons la Parole nous réconcilier avec Dieu, nous mettre en vérité devant Lui.
–Le carême espace de l’Amour infini : Amour miséricordieux du Père, Amour salvifique du Fils, Amour souffle dynamique de l’Esprit.
Entrons avec foi et joie dans tous ces espaces pour vivre intensément notre carême.
Père Jean-Hugues Malraison


Bouquet de Carême

Le carême nous entraîne au désert avec Jésus, qui a voulu tout assumer de notre condition humaine ;
Le carême nous attire aussi vers la montagne, celle où prière et silence nous aide à rencontrer Dieu avec les apôtres, qui découvrent Jésus transfiguré.

La structure de base du bouquet évoque ces 2 thèmes du désert (les pierres et le sable) et la montagne (bois dressé).

Ce bouquet va évoluer au fil des semaines et s’enrichir de nouveaux éléments correspondant aux textes des dimanches.

1er dimanche : Dieu promet son Alliance à Abraham.

Trois cercles de rotin figurent cette Alliance.

2ème dimanche: la transfiguration.    

Fleurs blanches pour la gloire de Dieu

3ème dimanche: les marchands du temple       

Quelques branches de « monnaie du pape » pour l’argent et branche de pyracantha rouge pour Dieu Amour

Ce dimanche à Anjou : appel décisif pour catéchumène. L’évangile était celui de la samaritaine.
Une cruche avec des tiges ont été rajoutées pour figurer l’eau qui coule.

4ème dimanche: la lumière est venue dans le monde .

branches jaune ( forsythias ou autre )

5ème dimanche: le grain de blé porte beaucoup de fruits

des épis de blé et des fruits rouge

5ème dimanche Ordinaire B

« Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile » nous dit St Paul dans la 1ère lettre aux Corinthiens. Voilà une affirmation qui nous presse, mais en même temps qui peut nous rendre si craintifs, tant la tâche dans ce monde actuel peut s’avérer ardue, difficile, voire décourageante. Nos contemporains  paraissaient il y a peu, bien plus intéressés par le progrès issu des 30 glorieuses… qui a pourtant bien tardé à les sauver. Aujourd’hui, tous sont largement désorientés par cette pandémie qui ruine tous les faux-semblants du matérialisme dont les hauts parleurs sont devenus d’ailleurs bien inopérants… Mais si on parle de Dieu ce n’est que pour dire sa non intervention, signe de son éloignement, voir de son absence…
Alors comment annoncer aujourd’hui l’évangile, si ce n’est d’être attentif à ce que nous demande le Christ. Prenons l’évangile d’aujourd’hui pour voir comment le rendre audible auprès de nos contemporains.
Premier tableau : Jésus est dans la maison d’un disciple nommé Simon dont la belle mère est très malade. Jésus la saisie par la main et la voilà guérie ! Incontestablement, Jésus fait beaucoup mieux que le plus doué des médecins, au point que nombreux puissent douter d’un tel miracle. Jésus la saisie par la main… A notre niveau, le rôle de la main n’est-il pas magnifique ? Le futur baptisé à qui l’on impose la main pour entrer sur ce chemin qui mène au Royaume ; les futurs époux qui joignent leur main en vue de recevoir le sacrement de mariage pour toute la vie ; le malade à qui l’on prend la main… Comme le Christ a saisi la main de la belle mère de Simon, oui, avec notre main nous pouvons apporter quiétude, sentiment de confiance, voire paix intérieure. Comme le geste du Christ, nous pouvons faire un miracle presque aussi élevé…
Deuxième tableau : le soleil est couché et on amène au Christ des gens possédés par le démon. Et le Christ les guéris. Alors vous les grands parents, si vous évoquez le diable à vos petits enfants qui sont lycéens ou étudiants en parlant de celui qui a des cornes et une grande fourche, vous risquez d’être rapidement à court d’arguments sérieux… Et pourtant, vous les jeunes, vous les parents, vous les grands parents, nous tous ici dans l’église et tous ceux qui n’y sont pas, ne sommes nous pas possédés par les sentiments de jalousie, d’orgueil, de moquerie, de colère et de tout ce qui un jour peut faire mal à l’autre ? Avec le Christ nous pouvons combattre tous ces maux ; avec le Christ et lui seul, -je dis bien et lui seul, car aucune autre religion, ni aucune doctrine, ni aucun courant de pensée ne va aussi loin dans le pardon- Oui, avec le Christ donc, nous pouvons guérir, et nous guérir nous-mêmes des démons de la jalousie et autre avarice ; car sa parole libère, voit l’autre de façon positive parce qu’il est, comme nous, un être sacré.
Troisième tableau : Jésus se lève avant l’aube et se retire dans un endroit désert et il prie. Toute définition de l’homme qui retire de la personne sa réalité métaphysique fait une erreur dommageable. Nous avons la pensée et la conscience, et nous savons, nous croyants, d’où cela nous vient. Prier est un exercice à la fois noble et d’une grande humilité, où le mensonge ne passe pas, où la réalité de tout notre être est mis à nu devant celui qui est plus grand que nous.
Malheur à moi si je n’annonce pas l’évangile… Alors, bonheur pour moi si je prends la main de celui qui souffre ; bonheur pour moi si je combats les démons qui m’habitent ; bonheur pour moi si je me conforte dans ma relation avec celui qui est le plus grand.

DANS L’ESPÉRANCE : AVANCE AU LARGE, AUJOURD’HUI !

« Celui qui a l’espérance vit différemment » (Spe Salvi, sur l’espérance chrétienne, §2)

L’Espérance, cette lumineuse orientation du cœur et force mobilisatrice de l’esprit, nous fait avancer, aujourd’hui au large. C’est-à-dire dans les profondeurs de notre humanité blessée par la suffisance hautaine de son avoir, brisée par l’arrogance de son savoir et diminuée par la démesure de son pouvoir. L’Espérance ouvre à nous l’horizon d’un regard autre que celui que le monde impose. Et nous fait vivre ainsi différemment.
« Celui qui a l’espérance vit différemment » dans le sens où les actes posés comme les actions menées ainsi que les gestes accomplis, donc tout l’être et le faire, racontent la qualité de la foi et donnent la mesure de l’amour de Dieu. L’Espérance, à l’essentiel, est la foi à l’œuvre et le reflet resplendissant de l’amour. Avancer au large, aujourd’hui, dans l’espérance c’est rendre raison de sa foi qui n’oublie pas les exigences de l’amour.
vance au large, aujourd’hui !Dans la tourmente, l’espérance mobilise. Dans le tourbillon des évènements, l’espérance fait oser. Dans la fatigue, l’espérance relève. Dans le découragement, l’espérance pousse. Dans l’enfermement, l’espérance ouvre. Dans le flou de l’actualité, l’espérance éclaire. Dans le marasme du quotidien, l’espérance fait tenir debout. L’Espérance nous fait habiter le présent avec la lumière du passé, tout en nous tournant vers le futur. Dans sa dynamique et sa force de propulsion, l’espérance demeure le parfait équilibre toujours recherché. Pour conjuguer dans l’actualité, le passé d’hier, le présent d’aujourd’hui et le futur de demain.
Avance au large, aujourd’hui ! « La prière comme école de l’espérance » (Spe Salvi, sur l’espérance chrétienne, §32). Quelle place occupe la prière dans ma vie ?
Avance au large, aujourd’hui ! « Tout agir sérieux et droit de l’homme est espérance en acte » (Spe Salvi, sur l’espérance chrétienne, §35). De quelle manière, dans le réel présent, je témoigne de l’espérance qui m’habite ?
Avance au large, aujourd’hui ! « Un monde sans Dieu est un monde sans espérance » (Spe Salvi, sur l’espérance chrétienne, §44). Que me dit cette parole de mon existence, du sens que je lui accorde, de mes projets, de mes orientations donc ma vision, de l’après vie sur terre ? Avec Marie, Mère de l’espérance (Jésus), allons au large ! (Père Davy B. B)

Joie et espérance dans la 3ème semaine de l’Avent.

« Réjouissez-vous dans le Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche» L’antienne d’ouverture de la messe du 3è dimanche de l’Avent nous rappelle que c’est le dimanche de la joie, gaudete : le Seigneur est proche, il se fait l’un de nous
« Savoir que Dieu est proche, attentif et plein de compassion, (…), qu’il est un père miséricordieux qui s’intéresse à nous dans le respect de notre liberté, est motif d’une joie profonde » nous dit le Pape saint Jean-Paul II.
Dans la marche vers Noël qui est un temps de conversion et de pénitence nous commençons à voir poindre la lumière de Noël qui vient éclairer nos ténèbres et nous prépare à la joie.
La venue de l’enfant Jésus dans la crèche de Noël est le plus beau et le
premier cadeau que nous recevons. Jésus Sauveur, « Dieu parmi nous », se fait le plus proche, le plus humble, pour venir nous réconforter dans nos détresses et porter avec nous le joug de nos fardeaux. Se savoir accompagné, secouru, aimé est source d’une joie profonde et d’une grande paix intérieure.
Dans ces temps troublés, si difficiles, que nous traversons actuellement, Dieu en Jésus vient nous montrer le chemin qui nous ouvre aux autres, à ceux qui sont plus isolés, souffrants, désespérés, le chemin du don et du service, qui nous pousse à sortir de nous-mêmes, le chemin de l’Amour qui mène à la Vie.
A travers les siècles, nous voyons dans les écritures comment le Seigneur vient rejoindre notre espérance et nous réconforter
Ainsi dans le livre d’Isaïe le prophète s’adresse à un peuple touché par la
pauvreté et l’injustice. Il est envoyé par Dieu pour annoncer la délivrance à son peuple. C’est le Seigneur qui apporte la libération, la justice et le réconfort. Le peuple Hébreu trouve ainsi la joie et son accomplissement, l’Amour du Seigneur triomphera. « Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. / / 11 le Seigneur Dieu fera germer la justice et la louange devant toutes les nations » Is 61, 10
Marie est aussi dans cette même dynamique, lors de la Visitation, en louant
Dieu par le chant du Magnificat. Elle se réjouit de porter en elle le Seigneur.
Reprenant des paroles des psaumes et des prophètes elle exprime cette joie et rend gloire à Dieu, ce Dieu fidèle en tout ce qu’il dit :
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon sauveur…
Le puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son nom…
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite en faveur d’Abraham et de sa descendance à jamais. »
La joie de la foi, l’émerveillement devant la fidélité de Dieu à ses promesses et à son Alliance, l’action de grâce pour l’oeuvre de Dieu, la découverte de la
prédilection de Dieu pour les pauvres et les petits, tout est dit dans le chant du Magnificat.
Dans la nuit de Noël, le message des anges aux bergers est tout empreint de
cette joie :
« Alors l’ange leur dit : Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une
bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui,
dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. / Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. » (Lc 2, 10-11)
Non seulement l’ange annonce aux bergers cette grande joie, mais il leur en
donne une preuve. Ce n’est pas simplement une bonne Parole, il y a le signe
qui l’accomplit. Parole et signe, comme dans tout sacrement.
St Paul à son tour reprendra ce thème de la joie et de l’action de grâce dans sa lettre aux Thessaloniciens : « Frères, soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus. » et lui aussi donnera la preuve que cette Parole s’accomplit : « Il est fidèle, Celui qui vous appelle : tout cela, il le fera. »
Plus récemment, dans son exhortation apostolique Gaudete et exultate, le
pape François nous dit :
« « Soyez dans la joie et l’allégresse » dit Jésus à ceux qui sont persécutés ou
humiliés à cause de lui. Le Seigneur demande tout ; et ce qu’il offre est la
vraie Vie, le bonheur pour lequel nous avons été créés. »
De nos jours, il paraît difficile de se réjouir en voyant toutes les guerres qui
endeuillent trop de pays, face au terrorisme et aux nombreux attentats dans le monde et proches de nous, face à la persécution religieuse dans l’Église d’Orient et même en France, en cette période de crise sanitaire, financière,sociale, morale qui touche chacun de nous, peut on espérer être dans la joie ?
Oui car il s’agit de la joie profonde de l’assemblée croyante ; joie d’accueillir la Bonne Nouvelle de la Parole de Dieu ; joie de lire dans nos vies les signes de l’Esprit ; joie d’une vie fraternelle donnée dans l’amour.
Dans ce temps de joyeuse espérance qu’est l’avent, malgré les épreuves de la crise nous pouvons nous demander :
– Dans ma vie ai-je fait l’expérience personnelle de cette joie profonde qui
conduit à la paix ?
– Quels sont les signes que Dieu nous donne au quotidien pour garder vive
notre espérance ?
– Quelle est ma véritable espérance en tant que chrétien ?
Soyons donc tous ensemble dans cette dynamique d’espérance, croyons que Dieu nous donne sa joie et que ce n’est pas un vain mot mais une promesse qui s’accomplit dès aujourd’hui.
Que Dieu nous bénisse.
Père Jean-Hugues Malraison

Le Chemin et l’Espérance

Ce dimanche, les lectures, et l’évangile en particulier, sont centrées sur le chemin.
« Préparez les chemins du Seigneur et rendez droit ses sentiers… »
Voilà, le programme de toute une vie, pour celui qui cultive la dimension métaphysique qui est en lui, et qui, ayant soif d’une réponse, se tourne vers l’évangile pour emboiter les pas du Seigneur…
Toute sa vie, l’homme cherche un sens à sa vie ; et le sens ne peut être donné que par un chemin à suivre.
« EGO SUM VIA, VERITAS ET VITA »* est-il gravé sur le vitrail du chœur de l’église d’Anjou qui veille sur la table eucharistique.
EGO SUM VIA…
En faisant le pari de suivre les pas du Christ, de s’engager sur son chemin, c’est l’Espérance en un point d’arrivée qui nous motive, puis nous habite, et enfin qui nous transforme…
-Où me conduit ce chemin ? Quelle est ici mon Espérance ?
-Ce chemin est-il droit pour moi ?
-Puis-je vérifier que je suis sur le bon chemin si chacun de mes pas fortifient mon Espérance et incline mon être vers plus d’humanité ?
Bonne marche vers Noël à tous !
Thierry, d+*
 « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »