Bouquet de Carême

Le carême nous entraîne au désert avec Jésus, qui a voulu tout assumer de notre condition humaine ;
Le carême nous attire aussi vers la montagne, celle où prière et silence nous aide à rencontrer Dieu avec les apôtres, qui découvrent Jésus transfiguré.

La structure de base du bouquet évoque ces 2 thèmes du désert (les pierres et le sable) et la montagne (bois dressé).

Ce bouquet va évoluer au fil des semaines et s’enrichir de nouveaux éléments correspondant aux textes des dimanches.

1er dimanche : Dieu promet son Alliance à Abraham.

Trois cercles de rotin figurent cette Alliance.

2ème dimanche: la transfiguration.    

Fleurs blanches pour la gloire de Dieu

3ème dimanche: les marchands du temple       

Quelques branches de « monnaie du pape » pour l’argent et branche de pyracantha rouge pour Dieu Amour

Ce dimanche à Anjou : appel décisif pour catéchumène. L’évangile était celui de la samaritaine.
Une cruche avec des tiges ont été rajoutées pour figurer l’eau qui coule.

4ème dimanche: la lumière est venue dans le monde .

branches jaune ( forsythias ou autre )

5ème dimanche: le grain de blé porte beaucoup de fruits

des épis de blé et des fruits rouge

5ème dimanche Ordinaire B

« Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile » nous dit St Paul dans la 1ère lettre aux Corinthiens. Voilà une affirmation qui nous presse, mais en même temps qui peut nous rendre si craintifs, tant la tâche dans ce monde actuel peut s’avérer ardue, difficile, voire décourageante. Nos contemporains  paraissaient il y a peu, bien plus intéressés par le progrès issu des 30 glorieuses… qui a pourtant bien tardé à les sauver. Aujourd’hui, tous sont largement désorientés par cette pandémie qui ruine tous les faux-semblants du matérialisme dont les hauts parleurs sont devenus d’ailleurs bien inopérants… Mais si on parle de Dieu ce n’est que pour dire sa non intervention, signe de son éloignement, voir de son absence…
Alors comment annoncer aujourd’hui l’évangile, si ce n’est d’être attentif à ce que nous demande le Christ. Prenons l’évangile d’aujourd’hui pour voir comment le rendre audible auprès de nos contemporains.
Premier tableau : Jésus est dans la maison d’un disciple nommé Simon dont la belle mère est très malade. Jésus la saisie par la main et la voilà guérie ! Incontestablement, Jésus fait beaucoup mieux que le plus doué des médecins, au point que nombreux puissent douter d’un tel miracle. Jésus la saisie par la main… A notre niveau, le rôle de la main n’est-il pas magnifique ? Le futur baptisé à qui l’on impose la main pour entrer sur ce chemin qui mène au Royaume ; les futurs époux qui joignent leur main en vue de recevoir le sacrement de mariage pour toute la vie ; le malade à qui l’on prend la main… Comme le Christ a saisi la main de la belle mère de Simon, oui, avec notre main nous pouvons apporter quiétude, sentiment de confiance, voire paix intérieure. Comme le geste du Christ, nous pouvons faire un miracle presque aussi élevé…
Deuxième tableau : le soleil est couché et on amène au Christ des gens possédés par le démon. Et le Christ les guéris. Alors vous les grands parents, si vous évoquez le diable à vos petits enfants qui sont lycéens ou étudiants en parlant de celui qui a des cornes et une grande fourche, vous risquez d’être rapidement à court d’arguments sérieux… Et pourtant, vous les jeunes, vous les parents, vous les grands parents, nous tous ici dans l’église et tous ceux qui n’y sont pas, ne sommes nous pas possédés par les sentiments de jalousie, d’orgueil, de moquerie, de colère et de tout ce qui un jour peut faire mal à l’autre ? Avec le Christ nous pouvons combattre tous ces maux ; avec le Christ et lui seul, -je dis bien et lui seul, car aucune autre religion, ni aucune doctrine, ni aucun courant de pensée ne va aussi loin dans le pardon- Oui, avec le Christ donc, nous pouvons guérir, et nous guérir nous-mêmes des démons de la jalousie et autre avarice ; car sa parole libère, voit l’autre de façon positive parce qu’il est, comme nous, un être sacré.
Troisième tableau : Jésus se lève avant l’aube et se retire dans un endroit désert et il prie. Toute définition de l’homme qui retire de la personne sa réalité métaphysique fait une erreur dommageable. Nous avons la pensée et la conscience, et nous savons, nous croyants, d’où cela nous vient. Prier est un exercice à la fois noble et d’une grande humilité, où le mensonge ne passe pas, où la réalité de tout notre être est mis à nu devant celui qui est plus grand que nous.
Malheur à moi si je n’annonce pas l’évangile… Alors, bonheur pour moi si je prends la main de celui qui souffre ; bonheur pour moi si je combats les démons qui m’habitent ; bonheur pour moi si je me conforte dans ma relation avec celui qui est le plus grand.

DANS L’ESPÉRANCE : AVANCE AU LARGE, AUJOURD’HUI !

« Celui qui a l’espérance vit différemment » (Spe Salvi, sur l’espérance chrétienne, §2)

L’Espérance, cette lumineuse orientation du cœur et force mobilisatrice de l’esprit, nous fait avancer, aujourd’hui au large. C’est-à-dire dans les profondeurs de notre humanité blessée par la suffisance hautaine de son avoir, brisée par l’arrogance de son savoir et diminuée par la démesure de son pouvoir. L’Espérance ouvre à nous l’horizon d’un regard autre que celui que le monde impose. Et nous fait vivre ainsi différemment.
« Celui qui a l’espérance vit différemment » dans le sens où les actes posés comme les actions menées ainsi que les gestes accomplis, donc tout l’être et le faire, racontent la qualité de la foi et donnent la mesure de l’amour de Dieu. L’Espérance, à l’essentiel, est la foi à l’œuvre et le reflet resplendissant de l’amour. Avancer au large, aujourd’hui, dans l’espérance c’est rendre raison de sa foi qui n’oublie pas les exigences de l’amour.
vance au large, aujourd’hui !Dans la tourmente, l’espérance mobilise. Dans le tourbillon des évènements, l’espérance fait oser. Dans la fatigue, l’espérance relève. Dans le découragement, l’espérance pousse. Dans l’enfermement, l’espérance ouvre. Dans le flou de l’actualité, l’espérance éclaire. Dans le marasme du quotidien, l’espérance fait tenir debout. L’Espérance nous fait habiter le présent avec la lumière du passé, tout en nous tournant vers le futur. Dans sa dynamique et sa force de propulsion, l’espérance demeure le parfait équilibre toujours recherché. Pour conjuguer dans l’actualité, le passé d’hier, le présent d’aujourd’hui et le futur de demain.
Avance au large, aujourd’hui ! « La prière comme école de l’espérance » (Spe Salvi, sur l’espérance chrétienne, §32). Quelle place occupe la prière dans ma vie ?
Avance au large, aujourd’hui ! « Tout agir sérieux et droit de l’homme est espérance en acte » (Spe Salvi, sur l’espérance chrétienne, §35). De quelle manière, dans le réel présent, je témoigne de l’espérance qui m’habite ?
Avance au large, aujourd’hui ! « Un monde sans Dieu est un monde sans espérance » (Spe Salvi, sur l’espérance chrétienne, §44). Que me dit cette parole de mon existence, du sens que je lui accorde, de mes projets, de mes orientations donc ma vision, de l’après vie sur terre ? Avec Marie, Mère de l’espérance (Jésus), allons au large ! (Père Davy B. B)

Joie et espérance dans la 3ème semaine de l’Avent.

« Réjouissez-vous dans le Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche» L’antienne d’ouverture de la messe du 3è dimanche de l’Avent nous rappelle que c’est le dimanche de la joie, gaudete : le Seigneur est proche, il se fait l’un de nous
« Savoir que Dieu est proche, attentif et plein de compassion, (…), qu’il est un père miséricordieux qui s’intéresse à nous dans le respect de notre liberté, est motif d’une joie profonde » nous dit le Pape saint Jean-Paul II.
Dans la marche vers Noël qui est un temps de conversion et de pénitence nous commençons à voir poindre la lumière de Noël qui vient éclairer nos ténèbres et nous prépare à la joie.
La venue de l’enfant Jésus dans la crèche de Noël est le plus beau et le
premier cadeau que nous recevons. Jésus Sauveur, « Dieu parmi nous », se fait le plus proche, le plus humble, pour venir nous réconforter dans nos détresses et porter avec nous le joug de nos fardeaux. Se savoir accompagné, secouru, aimé est source d’une joie profonde et d’une grande paix intérieure.
Dans ces temps troublés, si difficiles, que nous traversons actuellement, Dieu en Jésus vient nous montrer le chemin qui nous ouvre aux autres, à ceux qui sont plus isolés, souffrants, désespérés, le chemin du don et du service, qui nous pousse à sortir de nous-mêmes, le chemin de l’Amour qui mène à la Vie.
A travers les siècles, nous voyons dans les écritures comment le Seigneur vient rejoindre notre espérance et nous réconforter
Ainsi dans le livre d’Isaïe le prophète s’adresse à un peuple touché par la
pauvreté et l’injustice. Il est envoyé par Dieu pour annoncer la délivrance à son peuple. C’est le Seigneur qui apporte la libération, la justice et le réconfort. Le peuple Hébreu trouve ainsi la joie et son accomplissement, l’Amour du Seigneur triomphera. « Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu. / / 11 le Seigneur Dieu fera germer la justice et la louange devant toutes les nations » Is 61, 10
Marie est aussi dans cette même dynamique, lors de la Visitation, en louant
Dieu par le chant du Magnificat. Elle se réjouit de porter en elle le Seigneur.
Reprenant des paroles des psaumes et des prophètes elle exprime cette joie et rend gloire à Dieu, ce Dieu fidèle en tout ce qu’il dit :
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon sauveur…
Le puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son nom…
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite en faveur d’Abraham et de sa descendance à jamais. »
La joie de la foi, l’émerveillement devant la fidélité de Dieu à ses promesses et à son Alliance, l’action de grâce pour l’oeuvre de Dieu, la découverte de la
prédilection de Dieu pour les pauvres et les petits, tout est dit dans le chant du Magnificat.
Dans la nuit de Noël, le message des anges aux bergers est tout empreint de
cette joie :
« Alors l’ange leur dit : Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une
bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui,
dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. / Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. » (Lc 2, 10-11)
Non seulement l’ange annonce aux bergers cette grande joie, mais il leur en
donne une preuve. Ce n’est pas simplement une bonne Parole, il y a le signe
qui l’accomplit. Parole et signe, comme dans tout sacrement.
St Paul à son tour reprendra ce thème de la joie et de l’action de grâce dans sa lettre aux Thessaloniciens : « Frères, soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus. » et lui aussi donnera la preuve que cette Parole s’accomplit : « Il est fidèle, Celui qui vous appelle : tout cela, il le fera. »
Plus récemment, dans son exhortation apostolique Gaudete et exultate, le
pape François nous dit :
« « Soyez dans la joie et l’allégresse » dit Jésus à ceux qui sont persécutés ou
humiliés à cause de lui. Le Seigneur demande tout ; et ce qu’il offre est la
vraie Vie, le bonheur pour lequel nous avons été créés. »
De nos jours, il paraît difficile de se réjouir en voyant toutes les guerres qui
endeuillent trop de pays, face au terrorisme et aux nombreux attentats dans le monde et proches de nous, face à la persécution religieuse dans l’Église d’Orient et même en France, en cette période de crise sanitaire, financière,sociale, morale qui touche chacun de nous, peut on espérer être dans la joie ?
Oui car il s’agit de la joie profonde de l’assemblée croyante ; joie d’accueillir la Bonne Nouvelle de la Parole de Dieu ; joie de lire dans nos vies les signes de l’Esprit ; joie d’une vie fraternelle donnée dans l’amour.
Dans ce temps de joyeuse espérance qu’est l’avent, malgré les épreuves de la crise nous pouvons nous demander :
– Dans ma vie ai-je fait l’expérience personnelle de cette joie profonde qui
conduit à la paix ?
– Quels sont les signes que Dieu nous donne au quotidien pour garder vive
notre espérance ?
– Quelle est ma véritable espérance en tant que chrétien ?
Soyons donc tous ensemble dans cette dynamique d’espérance, croyons que Dieu nous donne sa joie et que ce n’est pas un vain mot mais une promesse qui s’accomplit dès aujourd’hui.
Que Dieu nous bénisse.
Père Jean-Hugues Malraison

Le Chemin et l’Espérance

Ce dimanche, les lectures, et l’évangile en particulier, sont centrées sur le chemin.
« Préparez les chemins du Seigneur et rendez droit ses sentiers… »
Voilà, le programme de toute une vie, pour celui qui cultive la dimension métaphysique qui est en lui, et qui, ayant soif d’une réponse, se tourne vers l’évangile pour emboiter les pas du Seigneur…
Toute sa vie, l’homme cherche un sens à sa vie ; et le sens ne peut être donné que par un chemin à suivre.
« EGO SUM VIA, VERITAS ET VITA »* est-il gravé sur le vitrail du chœur de l’église d’Anjou qui veille sur la table eucharistique.
EGO SUM VIA…
En faisant le pari de suivre les pas du Christ, de s’engager sur son chemin, c’est l’Espérance en un point d’arrivée qui nous motive, puis nous habite, et enfin qui nous transforme…
-Où me conduit ce chemin ? Quelle est ici mon Espérance ?
-Ce chemin est-il droit pour moi ?
-Puis-je vérifier que je suis sur le bon chemin si chacun de mes pas fortifient mon Espérance et incline mon être vers plus d’humanité ?
Bonne marche vers Noël à tous !
Thierry, d+*
 « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »

Message du Père Jean-Hugues

Avent : tournés vers l’à-venir de Dieu.

Avec la solennité du Christ Roi de l’univers que nous avons fêté dimanche dernier s’achève l’année liturgique. Une année bien différente, éprouvante avec les deux épisodes de confinement et la menace permanente du virus. Une année qui aura peut être permis de se recentrer sur l’essentiel de notre foi, le Christ, de prier autrement, de retrouver par le jeûne le goût de l’eucharistie, de nous tourner vers nos frères isolés, pauvres, malades.
En célébrant la fête du Christ-Roi l’Église honore la royauté spirituelle de Jésus et proclame que tout est transformé par sa mort, sa résurrection et son ascension. Tout est récapitulé et prend fin.
Le Christ est Roi, non pas avec fastes et richesses mais c’est un Roi Serviteur, un Roi qui aime et sauve. Oui, le Christ est Roi, en Lui la vie a vaincu la mort, l’amour a vaincu l’indifférence et la haine.
Son Royaume sera pleinement réalisé lorsque l’amour sera roi en chacun de nous.
« Il est la tête du corps, la tête de l’Église :
c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude
et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié,
faisant la paix par le sang de sa Croix,
la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel. » (Col 1, 18-20)
Ce dimanche 29 novembre, 1er dimanche de l’Avent, nous entrons dans une année nouvelle, l’année liturgique B, qui commence par un chemin de 26 jours ponctués par quatre dimanches, le temps de l’Avent, qui nous mène à la fête de la Nativité du Seigneur. L’Avent est un temps d’attente, de préparation à Noël, premier avènement du Christ, Dieu fait homme qui vient visiter son peuple, qui se fait l’un d’entre nous, pour rencontrer
chacun de nous et nous sauver de la mort.
Pendant l’Avent chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, à travers les Prophètes et l’Évangile, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur.
« Veillez et priez afin de ne pas entrer au pouvoir de la tentation »
Veiller veut dire prier, afin d’être remplis de l’Esprit-Saint qui nous fera entrer dans le projet de Dieu, dans la perspective de l’A-Venir qu’Il nous promet, dans l’attente du dernier avènement du Christ, lorsque les temps seront accomplis et qu’il viendra dans sa gloire pour nous ouvrir définitivement les portes du Royaume d’Amour de son Père.
Veille et espérance sont liées, sachons en découvrir les signes quotidiens.
Au travers de la crise sanitaire que nous vivons cette année quelques lueurs d’espoir se font jour dans la perspective d’un avenir moins tragique. Cela est du au personnel soignant, aux chercheurs et à l’effort de chacun pour se préserver et protéger les autres, effort qu’il ne faut pas relâcher.
C’est aussi et surtout le fruit de toutes les prières adressées à Dieu, confiées à l’intercession de Marie, prières qu’il nous faut continuer.
En ce premier dimanche le confinement s’assouplit, les célébration peuvent à nouveau être célébrées dans les églises, certes en nombre restreint pour l’instant, mais en attendant un élargissement vraisemblablement dès le début de la semaine prochaine. Cela permettra à chacun de vivre pleinement ce temps de l’Avent dans la prière, la méditation de la Parole et le service du frère.
Sur ce chemin nous fêterons Marie Immaculée Conception le 8 décembre prochain, nous pouvons nous y préparer par le chapelet quotidien et en prenant part à « la neuvaine de prière par l’intercession de Marie Immaculée pour demander la fin de la pandémie » proposée par notre évêque du lundi 30 novembre au mardi 8 décembre, dont le texte se
trouve ci-dessous.
Entrons donc avec joie et avec foi dans cette perspective, en nous préparant à accueillir le Seigneur dans l’enfant de la crèche, en redécouvrant ce chemin de prière, d’intimité avec le Seigneur qui nous ouvre à l’amour et au service de nos frères.
Bonne entrée en Avent à toutes et à tous, unis par la prière.
Père Jean-Hugues Malraison

Ô Marie,
Mère Immaculée,
Toi dont la pureté est le fruit de la grâce
et de ta confiance inébranlable en Dieu,
Toi qui t’es établie dans sa sainte volonté,
Toi qui as triomphé du péché, du mal et de la mort
Par ta foi, intercède auprès de ton Fils
pour qu’Il écarte
La pandémie répandue dans le monde,
Et nous délivre de ses conséquences néfastes.
Apprends-nous à mettre notre confiance en Dieu
Et à collaborer de manière féconde à son œuvre,
pour sa gloire et le salut du monde. Amen ! »
« O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! »




Remerciement


Lors de la messe de la rentrée pastorale, le dimanche 10 octobre à Saint
Maurice, c’était aussi une messe d’adieu et d’action grâce pour moi, certains
d’entre vous m’ont dit : « alors, Père, vous nous laissez tomber en ce moment de crise sanitaire ? » Je leur dis gentiment « j’aimerais bien rester, mais le Seigneur décide autrement et je respecte sa volonté ».
Chers confrères Prêtres et diacres, à vous les deux équipes paroissiales et les Catéchistes, à vous Chers paroissiens, c’est avec émotion et beaucoup d’action de grâce que j’exprime ma profonde reconnaissance envers vous, durant ces quatre années où j’étais avec vous. Votre foi active comme votre prière soutenue, votre témoignage de vie, m’ont beaucoup aidé à vivre ma vocation religieuse des missionnaires de la Salette et mon ministère de prêtre.
Grand merci pour votre accueil chaleureux, grâce à vous je me suis senti utile au service de nos deux paroisses Notre Dame des Sources en Sanne Dolon et Saint Pierre en Pays Roussillonnais. J’étais content et heureux d’avoir vécu avec vous ces quelques années. Vous m’avez beaucoup apporté. Et malgré la crise sanitaire, vous ne voulez pas que je parte en douce, vous m’avez invité à la messe de la rentrée ; franchement, je ne m’attendais pas à ça. Merci pour le panier garni, pour le don collecté, cela m’a fait chaud au cœur.
Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. Que Dieu vous le rende au
centuple. Vous pouvez compter sur ma prière, et je demande aussi la vôtre, qui n’a pas de prix, j’en ai besoin, la route sera longue pour moi, pour ma mission.
Depuis le 1er septembre, je suis prêtre vicaire au service de la paroisse Sanctus en Viennois et de la paroisse Mère Teresa en Viennois ; j’habite toujours à Pipet, Vienne, n’hésitez pas à nous visiter, après le confinement, Notre Dame de la Salette vous accueille. Petit à petit, j’essaie de trouver mes marques.
Frères et sœurs, soyons remerciés pour les bons moments que nous avons vécus ensemble, j’avais bien de la chance de vous rencontrer ; nous restons unis dans la prière et en communion dans le Seigneur

P. Joachin RATELOMANANTSOA

Pèlerinage à la Salette 2020

Ce sont 21 pèlerins qui prennent la route pour la Salette au petit matin,  ce samedi 26 Septembre 2020. La météo nous a annoncé deux journées froides avec des averses de neige. Nous chantons en roulant aux abords de Grenoble : « la Première en chemin, Marie tu nous entraines à risquer notre oui aux imprévus de Dieu » tout en voyant au loin les sommets enneigés. Après avoir dépassé Vizille et salué l’Empereur à Laffrey,  un premier appel téléphonique nous informe que la marche n’aura pas lieu en raison de la météo (dommage pour le marcheur du groupe), puis un  deuxième appel nous précise que la montée au sanctuaire doit être déneigée et que le stationnement du car sera peut-être nécessaire à Corps en attendant que la route soit ouverte. A Corps la route est libre et les deux cars des Jeunes d’Isèreanybody? ne sont plus stationnés, mais la neige est de plus en plus présente. Et à l’arrivée quelle surprise pour les habitués du pèlerinage ! Tout est très blanc….

Extrait de l’introduction du livret du pèlerin : « Le pèlerinage diocésain et l’année pastorale seront vécus sous le signe de la conversion pour nous laisser réconcilier avec Dieu, avec notre prochain, avec la Terre. L’année « Laudato Si » lancée par le Pape en mai dernier, nous aidera à mieux entendre le cri des pauvres et de la Terre. »  Mgr  Guy de Kerimel

Comme habituellement le planning est riche en temps de réflexion, de prières et d’échanges. La neige tombe en alternance et n’encourage pas les sorties. En soirée le service de la Diaconie et soin nous  apprend « La valse des créatures » chant composé par Frère Jacques Jouët et nous présente un montage de photos autour du thème de Laudato Si. La neige offrant une accalmie, nous permet  la procession mariale aux  flambeaux sur le sommet du Vallon.  La nuit d’adoration est assurée principalement par les jeunes d’Isèreanybody? à la Chapelle de la Rencontre. Dimanche matin sept cars acheminent les pèlerins d’un jour. Tous les lieux de rassemblement du sanctuaire : la basilique, la chapelle de la rencontre et la salle Notre Dame sont reliés en audio conférences et nous permettent l’écoute des enseignements, de l’Angélus et de l’homélie de la messe d’envoi du pèlerinage donnés par Mgr de Kerimel.

Le sanctuaire de la Salette entre dans une année jubilaire, du 19 septembre 2020 au 19 septembre 2021, à l’occasion du 175ème  anniversaire de l’Apparition de Marie.

Le prochain pèlerinage diocésain sera le 25 et 26 septembre 2021, les pèlerins qui ne connaissaient pas la Salette se sont déjà inscrits pour découvrir le lieu de l’Apparition et le paysage du tour du Plateau sans neige !

Quêtes

Durant la période de confinement beaucoup d’activités et de célébrations n’ont pu avoir lieu en Église comme dans la société. 
De ce fait la suppression de ces  cérémonies a entraîné la disparition presque totale des ressources, d’où un problème sérieux de trésorerie pour les paroisses.
En effet, Les ressources des paroisses sont constituées à peu prés uniquement par les dons et offrandes des paroissiens à l’occasion des messes ou autres cérémonies (Baptêmes, Mariages, funérailles….)
Or pendant cette période, des dépenses incompressibles ont eu lieu : chauffage, électricité, entretien, assurances ….
La paroisse doit donc pouvoir reconstituer ses ressources et pour cela faire appel à votre générosité.
Il est nécessaire que les paroissiens augmentent au moins provisoirement leurs dons.
Si l’on admet que chacun donne à chaque fois au moins 2 € pour la quête, le ‘’manque à gagner’’ de l’Église a été rien que pour  les quêtes du dimanche de 2 € x 8 semaines soit de l’ordre de 16 € par paroissien.*
Il est nécessaire d’essayer de rattraper ce retard soit à l’occasion de la prochaine  quête  soit en envoyant un chèque à l’ordre de la Paroisse Notre Dame des Sources, à la Maison Paroissiale, 17 route du Dauphiné – 38150 ANJOU
Merci pour votre générosité.
Vous avez besoin de l’Église, l’Église a besoin de vous »