Pèlerinage 2023 à Lourdes : une belle édition !

Nombreux étaient les diocésains qui sont partis à Lourdes cette année : pèlerins, hospitaliers, malades, jeunes et familles, nous étions donc près de 600 à participer à cette édition, pour aller sur les pas de Bernadette, accompagner nos frères cabossés par la vie…

Notre évêque ne craint pas de prendre l’odeur de ses brebis. A chaque rencontre, à chaque célébration, il nous rappelle que le souci du faible est au centre de la foi chrétienne. Mieux même, à l’occasion du centenaire de l’hospitalité, il nous a déclaré : « l’Église que l’on rêve, on la trouve à Lourdes ! »
Le thème retenu cette année s’appuyait sur une demande de la Vierge à Bernadette : « Allez dire aux prêtres que l’on bâtisse ici une chapelle ». Aussi avons-nous essayé de voir comment nous pouvions devenir des « pierres vivantes », c’est-à-dire être à la foi des rocs dans notre foi, mais aussi être présents au service de ceux qui ont besoin de nous.

Les célébrations ont été à la foi joyeuses et priantes, que ce soit devant la grotte, lieu des 18 apparitions, où dans l’espace Sainte Bernadette. Mais c’est la messe internationale qui a marqué le plus profondément les esprits : nous étions 25 000 ! Une messe présidée par la cardinal Jean Claude Hollerich, un proche du pape qui préside le synode romain sur la synodalité, et qui avait fait réfléchir l’an dernier de nombreux paroissiens de Notre Dame des Sources.

Un beau pèlerinage donc, et nous essayerons de venir encore un peu plus nombreux l’an prochain !

Marche des Rameaux

Des nouvelles de la journée-marche du samedi des Rameaux. Tout d’abord merci à tous, de nous avoir aider : en participant, en nous soutenant par la prière… 

Nous étions un groupe de 50 personnes, d'1 mois et demi à 85 ans. Nous avons pu marcher sans une goutte de pluie, à travers les alentours d'Auberives. 
Après le pique-nique, le groupe a diminué mais cela n'a pas empêché la croix, portée le matin pendant la marche, de devenir croix de résurrection en se fleurissant l'après-midi. Vous pouvez encore la voir, à l'église de St Clair, cette semaine tant que les fleurs tiendront.
Les enfants se sont imprégnés de l'évangile de l'entrée de Jésus à Jérusalem. et avec les parents, tous, l'ont redonné à l'aide de gestes, lors de la messe.
Merci aux photographes.
Bon dimanche des Rameaux et bonne entrée en semaine sainte à tous »
Pour l'équipe Marie-Reine

Visite de Monseigneur Jean Marc Eychenne dans notre paroisse

Samedi et dimanche dernier, notre paroisse Notre Dame des Sources, ainsi que Saint Pierre en pays roussillonnais avec qui nous travaillons beaucoup, a reçu la visite de notre évêque, Monseigneur Jean Marc Eychenne, accompagné de son vicaire général, le Père Loïc Lagadec.

Une visite qui a permis aux acteurs de notre paroisse de présenter leur travail, de poser des questions, et d’échanger longuement avec notre évêque. En effet, aux travers de réunions, tant avec les membres de l’équipe paroissiale qu’avec ceux qui accompagnent les jeunes ou qui préparent aux divers sacrements, l’évêque a longuement écouté et donné sens aux actions que nous entreprenons.

Samedi 4 mars

Le dimanche à 10h30 a eu lieu à l’église d’Anjou une messe joyeuse et de haute tenue, qui a rassemblé une foule importante de chrétiens dans la ferveur et la prière. A la sortie, un apéritif puis un repas à permis à chacun d’échanger avec l’évêque. De nombreux élus de notre secteur avaient fait le déplacement.

Dimanche 5 mars

Au cours de ses diverses interventions, l’évêque a souligné notre rôle à nous chrétiens pour créer du lien dans la société. Il a aussi insisté pour que l’Église fonctionne vers plus de coresponsabilité, afin que chaque baptisé puisse participer aux décisions qui doivent profiter à toute la communauté, chrétiens pratiquants ou ceux, plus éloignés de l’Église.

Les enfants de chœur

Chacun a dû remarquer que nos messes dominicales sont maintenant accompagnées par des enfants de chœur…
Parfois un, souvent deux, parfois trois, voire quatre… Ils sont là pour servir la messe. On peut d’ailleurs leur donner le nom de « servant de messe ».

Et ils ne sont pas inactifs !
Dès la procession d’entrée, ils ouvrent la voie aux célébrants en portant la croix. Pour la proclamation de l’évangile, ils tiennent la lumière aux côtés du diacre pour signifier que la Parole du Christ est lumière pour les hommes. Ils la porteront également lorsque les célébrants donneront la communion aux fidèles. Ils aident aussi à la mise en place de l’autel, en amenant le calice, la patène, les hosties non consacrées, le pain et le vin. Ils sonneront les clochettes lors de la consécration et à l’élévation.
Lors des grandes célébrations, ils teindront l’encensoir, en le balançant lors de la procession d’entrée pour tracer une route propre à la Croix du Christ, et le donneront au prêtre pour encenser l’autel, en début de célébration, et avant la consécration.
Vous l’aurez compris : être enfant de chœur c’est être actif tout au long de la messe, et aider la présidence à souligner tous les moments importants.
Nos enfants de chœur sont heureux dans cette mission, et nous souhaitons que cette belle mission leur fasse toucher au plus près, la grâce que notre Seigneur peut nous donner à chaque eucharistie.

Un ambon à Anjou

Dans le chœur d’une église, il y a deux mobiliers indispensables pour la messe : l’autel et l’ambon.

L’autel est le lieu de la célébration eucharistique. C’est là que le prêtre va consacrer le pain et le vin pour en faire le corps et le sang du Christ.

L’ambon est le lieu de la Parole. C’est là que sont lues les lectures, qu’est proclamé l’évangile, et que la prêche est donnée aux paroissiens. Tout ce qui est annonces ou direction des chants se fait sur un pupitre, de l’autre côté du chœur.

Ainsi, l’ambon est il un mobilier hautement symbolique, lieu d’où le Christ se fait connaître par son évangile…

Il importait donc à Anjou, de différencier l’ambon du pupitre. Le choix de l’équipe paroissiale s’est fait sur celui qui est maintenant en place. Il est en bois, pour rappeler les stalles qui sont tout autour du chœur. Il est orné de l’inscription AM, Alpha et Omega.
Alpha et Omega : c’est le Christ qui est début et fin de toutes choses. Début, avant la fondation du monde ; fin, après la fin du monde.
Puisse cet ambon de belle apparence stylistique, nous aider à mieux comprendre que toute notre foi est entièrement tournée vers le Christ et son enseignement…

Homélie 2ème Avent A

Frères et sœurs, les lectures de ce deuxième dimanche de l’Avent nous mènent
droit à l’annonce du Christ. Saint Paul nous l’a rappelé avec force en disant « Je
vous le déclare : le Christ s’est fait le serviteur des Juifs, en raison de la fidélité
de Dieu pour réaliser les promesses faites à nos pères. « Les » promesses faites
à nos pères » car le Messie est en effet annoncé tout au long de l’Ancien
Testament… et annoncer notre foi aujourd’hui, c’est aussi affirmer dans notre
monde en désarroi et en perte d’Espérance que Dieu est sauveur.
L’attente du Christ est tout d’abord unique au monde. Il faut le dire. Il n’y a
aucune autre religion, aucun courant de pensée philosophique ou politique qui
a annoncé, ou qui attend, 1500 ans avant, l’arrivée de quelqu’un. Çà n’existe
pas ; ça ne peut pas exister…et pourtant pour le Fils de Dieu…
-Cette attente est ensuite historiquement incontestable. Je vais prendre
seulement 4 exemples -pour ne pas être fastidieux- parmi tous ceux qui
abondent dans la Bible :
-Abraham : Dieu lui dit « Ta descendance sera comblée de bénédictions » Jésus
dira « Abraham a été dans la joie quand il a vu mon jour ».
-Isaac, fils unique d’Abraham, est chargé du bois du sacrifice, et part avec un
âne au pied de la montagne du futur temple de Jérusalem, comme Jésus qui y
demandera sur le même lieu, un âne jamais monté…
-Moïse : où Dieu lui dit « Le Seigneur ton Dieu suscitera un prophète que vous
écouterez ». Et toute sa vie sera un parallèle avec le Christ : Il vécu 40 ans dans
le désert, le Christ y passera 40 jours ; il sauve les Israélites des eaux de la mer,
le Christ nous sauve par l’eau du baptême ; il donne la manne du Ciel, le Christ
nous donne l’eucharistie ; Il conclu la première alliance avec son peuple, le
Christ nous scelle la nouvelle alliance ; il conduit son peuple vers la terre
promise, le Christ nous conduit vers le paradis…
-David : Dieu lui dit « Je maintiendrai après toi le lignage de tes entrailles et
j’affirmerai pour toujours son trône royal ; Je serai pour lui un père, il sera
pour moi un fils » L’ange Gabriel dira à Joseph qui est de la maison de David,
« Joseph, fils de David, ne craint pas de prendre Marie chez toi » et après la
mort de Joseph, l’aveugle Bartimée interpellera Jésus en lui disant « Fils de
David, aie pitié de moi »
Oui, cette attente est unique et historiquement incontestable, et tel est bien ce
qui nous est proposé de vivre sur ce chemin de l’Avent. Alors, comme Jean le
Baptiste cité par l’évangile de ce jour et qui proclame que le Royaume de Dieu
est proche, comme Isaïe qui était la voix de celui qui criait dans le désert, il
nous faut aplanir nos montagnes des soucis de la vie, combler les fossés de nos
peurs, et rendre droit les chemins du Seigneur, ceux qui donnent la direction
d’une vie, son fondement, sa raison d’être, par l’attention aux autres et par
l’Espérance qui nous habite.
Profitons à plein de ce temps de l’Avent, car l’attente de Noël préfigure déjà
notre attente du face à face avec notre Dieu, lui qui tient d’une main la pelle à
vanner, et de l’autre, la miséricorde à tous ceux qui demandent à être sauvés.
Oui Seigneur, viens, nous t’attendons !

Création ou Évolution

Qui ne s’est pas posé cette question un jour ou l’autre ?
Que ce soit dans nos études, à l’église lors d’une méditation ou lors d’une discussion animée entre collègues, amis…
Cette conférence est une tentative d’explication de ce double concept peut-être pas si éloigné qu’il n’y paraît.
Après avoir réfléchi sur « ce qui est relatif » et avoir présenté rapidement la Création d’après quelques passages bibliques, nous exposerons quelques faits et documents suggérant l’idée d’évolution avant de considérer quelques théories historiques et actuelles de l’évolution.
Le tout accompagné de multiples documents
A la fin un temps de « questions-réponses » sera proposé.

Cette année le pèlerinage diocésain a eu lieu du 18 juillet au 23 juillet 2022.

Nous avons vécu de très beaux moments de partage à Lourdes. Cette année tout particulièrement en plus de notre programme habituel, nous avons assisté au spectacle de « Bernadette de Lourdes ». Nous sommes tous ressorti très ému. De plus, les jeunes hospitaliers ont organisé une soirée festive où le groupe Évidence nous a fait vivre un moment de grâce tout en chantant la louange du Seigneur.

voici un lien pour une vidéo qui récapitule notre pèlerinage diocésain.
https://drive.google.com/file/d/15ilvb8nHBU_C2zs7R4G5GotyWatfws6x/view?fbclid=IwAR2yNXd1dddNqASqq-_u0s-xrDe4WV6RN7wudT-uzeot7xPV3NI9U0lMYPo

Marie, aide-nous à devenir simples

Marie, quand je te regarde,
et que je contemple ta vie pleine de merveilles,
je suis bien obligé de voir ta simplicité :
tu as aimé ce que tu étais !
Ce que tu avais : une foi ouverte à tous les vents.
Ce que tu étais : une femme prête à servir.
Autrement dit, presque rien aux yeux des hommes,
et carrément tout aux yeux du cœur de Dieu !
Et tu as su aimer ce Dieu ce que Dieu aimait,
et tu as donné chair à cet Amour de Dieu !
Alors Marie, aide-nous à devenir simples :
en aimant ce que nous avons
et en aimant ce que nous sommes.
Ce que nous avons : la vie avec toutes ses couleurs
et notre corps avec ses beautés et ses laideurs.
Ce que nous sommes : des hommes et des femmes
parfois sans saveur et parfois pleins de flammes,
mais toujours  » bien-aimés » de Dieu, notre Père !
Fais que nous sachions aimer ce que Dieu aime en nous
pour donner chair à cet amour autour de nous !
Pierre Pythoud.