Message du Père Jean-Hugues 24/03/2020

Chers paroissiens,
Voici maintenant une semaine complète que nous sommes en confinement pour essayer de limiter l’expansion du corona virus. C’est à vivre en citoyen et surtout en chrétien soucieux du service et de l’amour du frère. Chacun a dû s’adapter à un nouveau mode de vie, bousculant habitudes et horaires.
Cela est évidemment contraignant changeant la vie personnelle et familiale, les études et le travail.
Cela nous donne aussi de pouvoir nous recentrer sur l’essentiel de notre vie, de nous tourner vers Dieu dans la prière et l’action de grâce.
Notre vie spirituelle est aussi à réorganiser en fonction des contraintes de déplacement.
Il n’est plus possible d’aller à la messe en paroisse et de communier en semaine et le dimanche. Comment les grandes fêtes de l’Église pourront elles être célébrées, en particulier la Semaine Sainte et Pâques ? Il est encore trop tôt pour savoir si nous pourrons à nouveau sortir à ce moment là, vraisemblablement le confinement continuera début avril. C’est pourquoi l’Église se prépare à cette éventualité et proposera des solutions adaptées pour que chacun puisse vivre le Triduum pascal et la Résurrection du Christ.
En attendant continuons notre marche de carême personnelle dans le confinement et mettons à profit notre temps pour nous recentrer sur le Seigneur en adaptant notre pratique.
Par la prière personnelle ou en famille, en prenant le temps de ce rendez-vous quotidien avec le Seigneur, par la lecture et la méditation de la Parole, en particulier des textes de la messe du jour, ou en s’associant aux différents temps proposés sur les médias par exemple entre autres :
sur RCF
Une messe quotidienne : de 11h à 11h30 (dès lundi)
– La messe le dimanche à 18h15
– Le culte protestant le samedi à 18h15
– La prière du matin : 6h45, 7h45, 8h45
– La prière du soir : 20h30 (en direct de Taizé) et 22h30
– Tous les jours à 15h30 le chapelet en direct de Lourdes.
Sur KTO
Offices des laudes, du milieu du jour, des vêpres, chapelet à 15h30
messe célébrée par le Pape François en direct à 7h00 (ou en replay dans la journée), messe à 10h00 à Lourdes, messe à St Germain l’Auxerrois à 18h.
Et bien d’autres médias
Ou en vous associant par la prière à la messe quotidienne célébrée par les prêtres de notre paroisse à 11h30 tous les jours et à 10h30 le dimanche.
Vivons ce temps particulier dans l’espérance, en communion les uns avec les autres, en particulier les plus fragiles, les malades et ceux qui les soignent, les victimes de ce virus.
Demain mercredi 25 mars, l’Église fête la solennité de l’Annonciation.
En ce jour prions plus particulièrement la Vierge Marie en demandant son intercession pour la fin de l’épidémie.
Outre de nous unir aux différents temps de prière et à la messe proposée sur les médias, en cette fête de l’Annonciation, nous pouvons aussi participer aux propositions de notre Pape :
en priant le Notre Père à midi,
en allumant des bougies aux fenêtres le soir à 19h30 pendant que les cloches des églises sonneront pendant 10 minutes.
Voilà quelques pistes pour vivre ce chemin de carême si particulier cette année, pour être en communion avec le Seigneur et avec tous nos frères.

Je reste toujours uni à vous tous par la prière, que Dieu vous bénisse.

Père Jean-Hugues Malraison

HOMÉLIE DU 4e DIMANCHE DE CARÊME

Ce dimanche, qui se trouve au milieu du Carême, est celui de la joie (cf. Ant. d’ouv.). Joie de voir déjà la lumière de Pâques poindre à l’horizon, joie aussi de ceux qui se reconnaissent en l’aveugle de naissance de l’Évangile guéri par Jésus, qui lui donne la lumière de la foi.

Jésus guérit doublement cet aveugle : en refaisant pour lui le geste du créateur, il lui rend d’abord la vue pour qu’il voie les personnes et le monde qui l’entourent ; il ouvre ensuite à cet homme né dans les ténèbres, symbole de l’humanité plongée dans la nuit de l’incroyance, les yeux de la foi.

Il y a lieu d’admirer l’évolution de la guérison spirituelle de l’aveugle. Il parle d’abord de « l’homme qu’on appelle Jésus » ; ensuite, il voit en lui « un prophète » ; après il reconnaît qu’il est « le Fils de l’homme » ; enfin, Jésus est pour lui « Seigneur ». La formule du miraculé : « Je crois, Seigneur ! » (Jn 9, 38a), avant de se prosterner devant Jésus, correspond plus ou moins à ceci : « J’étais aveugle, mais maintenant je vois. Pas seulement avec les yeux de chair, mais avec les yeux de la foi ». Le voilà passé « de l’ignorance à la confiance, de la peur à la joie. Acceptant de se laisser envoyer à la piscine de Siloé, il est recréé par l’eau qui régénère ».

Je crois que c’est à cela que tous, vous et moi, nous sommes invités. C’est-à-dire, comme cet homme, à passer des ténèbres de l’incroyance à la lumière de la foi. Plus exactement, à voir les gens, les événements, notre vie, l’histoire de l’humanité, la vie et la mission de l’Église avec « les yeux de Dieu » ; à avoir un regard bienveillant, un regard qui s’attache à discerner, avant toutes choses, ce qui est beau, ce qui est bien, et, grâce à ce nouveau regard, devenir capables de combattre ce qui est mal. Avoir ce regard de Dieu sur le monde qui nous entoure, nous laisser éclairer par la lumière de la foi et « témoigner de l’illumination du Christ dans nos vies à la façon de l’aveugle-né », voilà, me semble-t-il, l’essentiel de ce dimanche.

Le jour de notre baptême, nous avons reçu l’Esprit de foi, la lumière d’en haut pour vivre en enfants de Dieu, en « enfants de lumière ». Saint Paul nous le rappelle dans sa lettre aux Éphésiens : « Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière – or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité – et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur » (Ep 5, 8-10).  

En cette période d’épidémie, nous sommes comparables au mendiant né aveugle de l’Évangile d’aujourd’hui. Comme lui, nous avons besoin de guérison. Nous sommes appelés à nous approcher davantage de Dieu et à découvrir sa volonté. Dans notre contexte, point n’est besoin de s’attarder à poser des questions du genre : « Rabbi, qui a péché […] pour qu’il soit né aveugle ? » Il nous faut tout simplement prendre conscience de « la fragilité de la vie humaine, exposée à l’imprévisible » et nous confier au Seigneur.  L’aveugle guéri l’a bien compris, et son témoignage doit nous stimuler : « Dieu […] n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce » (Jn 9, 31). Ce qui importe, c’est de faire pénitence (cf. Lc 13, 3). La pénitence, comme signe de conversion, de repentir, est nécessaire au salut.

En cette période de Carême, puissions-nous, en suivant l’exemple de l’aveugle de naissance, nous laisser éclairer par la lumière du Christ. Ainsi nous pourrons le connaître mieux, l’aimer davantage et le servir plus fidèlement.   
.                         Père Basile Nzereka Mulewa
                     

Psaume à méditer

le Psaume 22 , plein de confiance, à lire, à
méditer , à prier tous les jours  en famille pendant cette période de
confinement. Je vous laisse le soin de le partager.
 Père Joachin

(Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

R/ Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer.
 (cf. Ps 22, 1)

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

message aux paroissiens

Chers paroissiens,
Nous voici entrés depuis midi dans une période nouvelle et inconnue dans la lutte que toute l’humanité mène contre la pandémie due au virus covid19. Il est primordial pour chacun d’entre nous de respecter le plus strictement possible les consignes d’isolement demandées par le gouvernement, afin de limiter autant que faire se peut la propagation du virus et le nombre de personnes infectées. C’est notre devoir de citoyen responsable, c’est aussi et surtout notre devoir de chrétien.

Le Pape François nous rappelle souvent l’importance de la sauvegarde de notre maison commune, la terre.

En évitant d’être contaminé par le virus ou de le propager nous prenons soin de nous et de nos frères, en particulier ceux qui sont en situation la plus précaire. C’est ainsi que nous répondons au commandement du Christ d’aimer notre prochain. Cela ne doit pas nous empêcher de garder le contact avec eux (téléphone, mails, courses alimentaires si possible…). Mais ce temps d’isolement ne doit pas nous faire mettre notre foi et notre vie spirituelle entre parenthèses. Au contraire c’est le moment de nous adapter, d’innover en fonction des contraintes, de nous recentrer sur la prière et la Parole du Christ, de vivre notre foi en famille. La plupart des activités des paroisses et du diocèse sont interdites: formation, réunion, conseil paroissial, préparations baptêmes et mariages, et autres… et les accueils paroissiaux et maisons paroissiales tout comme la maison diocésaine sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Toutes les liturgies publiques sont annulées, messes dominicales et en semaine, baptêmes, mariages, temps de prière, … pour les funérailles une adaptation permet une courte célébration au cimetière, et cela jusqu’à nouvel ordre.

Alors que pouvons-nous faire ? Comment vivre ce temps dans la foi et l’espérance ?

Prière : Prier chez soi, seul, en famille, avec les enfants en s’aidant de ce que l’église nous propose, offices de la liturgie des heures, prières sur différents supports ou sites.

Chapelet : le sanctuaire de Lourdes propose une neuvaine à Notre Dame de Lourdes à partir d’aujourd’hui 17 mars jusqu’au 25 mars. Nous pouvons nous y associer et le suivre si besoin sur KTO à 15h30.

Messe : suivre la messe du Pape le matin à 7h sur KTO (visible à toute heure de la journée en replay) ou l’écouter à la radio (RCF, Radio Espérance à 11h30) Ou être en union avec les prêtres de la paroisse : j’ai demandé que nous célébrions tous les quatre au même moment notre messe quotidienne, tous les jours à 11h30 afin que les paroissiens puissent s’unir à ce moment par la prière et la lecture des textes du jour. Pour le dimanche nous célébrerons ensemble en privé la messe dominicale à 10h30.

Lecture de la Parole : prendre le temps pendant la journée de lire un passage de la bible ou les lectures du jour pour être en union avec l’Église universelle…
Suivre le Christ c’est écouter se Parole la méditer et la mettre en pratique.

Voilà quelques pistes pour vivre notre foi dans ce temps de confinement qui renouvelle notre pratique.
Unis à tous par la prière
Père Jean-Hugues Malraison



Vendredi 14 février : soirée louange

Vendredi soir, en l’église des Cités à Roussillon, ce ne sont pas moins de 100 personnes qui ont répondu présents à l’appel lancé par les jeunes de l’AEP (Aumônerie de l’Enseignement Public) de Roussillon.

Tous ensemble, ils ont partagé 1h15 de louange au rythme des musiques du célèbre groupe GLORIOUS. C’est accompagnés par leurs deux animateurs que les huit jeunes se sont illustrés par leur dynamisme dans les danses et les chants, afin de transmettre au public toute la joie que représente ce type de prière.Les différents morceaux présentés abordent la joie d’être chrétien, la solidarité, la prière, le bonheur. Autant de notions importantes dans notre monde d’aujourd’hui et dans lesquelles se sont retrouvées les personnes venues assister à cette soirée : jeunes et adultes, hommes et femmes, personnes valides ou présentant un handicap

Cette soirée a également été l’occasion pour le père Davy, prêtre accompagnateur de l’AEP, de nous parler du verset suivant : « Et le Verbe s’est fait chair et Il a demeuré parmi nous » (Jean 1, 14).

A la suite de cette soirée, tous ont eu le plaisir de se retrouver dans la salle paroissiale des Cités pour partager un verre de l’amitié autour de boissons et de plats préparés par les jeunes en l’honneur des participants. Nombreux sont ceux qui, à cette occasion, ont manifesté leur agréable surprise de voir des jeunes investis dans l’Église, à l’origine de tels projets.
Et souvent cette question : « A quand la prochaine ? ».
Tout ceci conforte et motive notre jeunesse à être présente pour l’Église, et à travers l’Église, pour vous !

DIMANCHE DE LA SANTÉ LE 9 FÉVRIER…POUR TOUS LES FRAGILES DE LA VIE…

Ce 9 février, l’église d’Anjou était bien remplie à l’occasion du dimanche de la santé, dédié aux anciens, à ceux qui souffrent, à ceux qui sont fragiles, en rendant hommage à tous ceux qui donnent de leur temps pour une visite ou parfois un simple bonjour.

L’entrée des célébrants était introduite par 9 porteurs de bougies. 9 bénévoles qui visitent l’EHPAD de Notre Dame des Roches, la Résidence service de Champérin, la clinique des côtes du Rhône, l’EHPAD de Bellefontaine, les foyers logements de Cantédor et de Clariana, le centre de soins de Saint Prim, auxquels s’ajoutaient un représentant des visites à domicile, et un pour l’hospitalité.

Le Père Davy qui présidait la célébration à largement souligné le rôle indispensable des visiteurs pour apporter un peu d’humanité à ceux qui ont perdu une partie de leur autonomie, voir qui se retrouvent désormais seuls après le départ de l’être aimé.

Deux visiteurs ont ensuite fait part de leur témoignage, et ont souligné l’attente des anciens, et l’ampleur de la mission.

En suivant le Christ, qui s’est abaissé au rang de l’homme le plus pauvre, nous ne pouvons que rappeler la grandeur, mais aussi l’exigence de notre foi…

Un apéritif servi à la fin de la messe, a permis à chacun d’échanger de façon très amicale.

Ceux qui seraient intéressés par le service de la visite peuvent appeler Béatrice MERLE au 06 06 53 26 02.