Cette année, l’épidémie de COVID-19 oblige à vivre autrement les jours saints.
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Cette année, l’épidémie de COVID-19 oblige à vivre autrement les jours saints.




Et tout s’est arrêté…..
Ce monde lancé comme un bolide dans sa course folle, ce monde dont nous savions tous qu’il courait à sa perte mais dont personne ne trouvait le bouton « arrêt d’urgence », cette gigantesque machine a soudainement été stoppée net. A cause d’une toute petite bête, un tout petit parasite invisible à l’œil nu, un petit virus de rien du tout…Quelle ironie ! Et nous voilà contraints à ne plus bouger et à ne plus rien faire. Mais que va-t-il se passer après ? Lorsque le monde va reprendre sa marche ; après, lorsque la vilaine petite bête aura été vaincue ?
A quoi ressemblera notre vie après ?
Après ?
Nous souvenant de ce que nous aurons vécu dans ce long confinement, nous déciderons d’un jour dans la semaine où nous cesserons de travailler car nous aurons redécouvert comme il est bon de s’arrêter ; un long jour pour goûter le temps qui passe et les autres qui nous entourent.
Et nous appellerons cela le dimanche.
Après ?
Ceux qui habiteront sous le même toit, passeront au moins 3 soirées par semaine ensemble, à jouer, à parler, à prendre soin les uns des autres et aussi à téléphoner à Papy qui vit seul de l’autre côté de la ville ou aux cousins qui sont loin.
Et nous appellerons cela la famille.
Après ?
Nous rirons en pensant à avant, lorsque nous étions tombés dans l’esclavage d’une machine financière que nous avions nous-mêmes créée, cette poigne despotique broyant des vies humaines et saccageant la planète. Après, nous remettrons l’homme au centre de tout parce qu’aucune vie ne mérite d’être sacrifiée au nom d’un système, quel qu’il soit.
Et nous appellerons cela la justice.
Après ?
Nous nous souviendrons que ce virus s’est transmis entre nous sans faire de distinction de couleur de peau, de culture, de niveau de revenu ou de religion. Simplement parce que nous appartenons tous à l’espèce humaine. Simplement parce que nous sommes des humains. Et de cela nous aurons appris que si nous pouvons nous transmettre le pire, nous pouvons aussi nous transmettre le meilleur. Simplement parce que nous sommes humains.
Et nous appellerons cela l’humanité.
Après ?
Dans nos maisons, dans nos familles, il y aura de nombreuses chaises vides et nous pleurerons celles et ceux qui ne verront jamais cet après. Mais ce que nous aurons vécu aura été si douloureux et si intense à la fois que nous aurons découvert ce lien entre nous, cette communion plus forte que la distance géographique. Et nous saurons que ce lien qui se joue de l’espace, se joue aussi du temps ; que ce lien passe par la mort. Et ce lien entre nous qui unit ce côté-ci et l’autre de la rue, ce côté-ci et l’autre de la mort, ce côté-ci et l’autre de la vie,
Nous l’appellerons Dieu.
Après ?
Après ce sera différent d’avant mais pour vivre cet après, il nous faut traverser le présent. Il nous faut consentir à cette autre mort qui se joue en nous, cette mort bien plus éprouvante que la mort physique. Car il n’y a pas de résurrection sans passion, pas de vie sans passer par la mort, pas de vraie paix sans avoir vaincu sa propre haine, ni de joie sans avoir traversé la tristesse. Et pour dire cela, pour dire cette lente transformation de nous qui s’accomplit au coeur de l’épreuve, cette longue gestation de nous-mêmes, pour dire cela, il n’existe pas de mot.
Chers amis du Christ, nous voilà au seuil de cette semaine Sainte, et nous y entrons par le porche que constitue la fête des Rameaux. Il y a beaucoup de monde dans les deux évangiles que nous avons entendu aujourd’hui ; il y a foule autour du Christ pour assister au drame qui se joue. Par la présence de cette foule nombreuse qui s’exprime, et qui tranche avec celle, souvent clairsemée, qui écoutait distraitement l’enseignement du Christ sur les routes de Galilée, on sent bien qu’il y a quelque chose de grave qui va se nouer… Mais à y réfléchir, et à voir nos comportements, ne sommes-nous pas, nous chrétiens, plus souvent que nous ne le pensons, cette foule des Rameaux ? Celle qui acclame aujourd’hui le Christ en jetant manteaux et rameaux sur le passage de cet étrange cortège, et celle qui condamnera, quelques jours plus tard…

Dans le premier tableau, les disciples sont là, entourant le Maître monté sur une ânesse ; étrange cortège en effet… Mais malgré l’enthousiasme de l’instant, malgré les hourras et autres Hosanna de la foule, les disciples sont inquiets… et ils ont raison, car cette foule est changeante. L’histoire est riche en exemples de retournements d’opinion. Les hommes savent mettre rapidement à mort ceux qu’ils ont encensés. Le seul qui ne se fait guère d’illusion ici, c’est bien celui qui la connaît le mieux, lui qui lui a si souvent parlé ; elle qui l’a pourtant si peu écouté…

Il ne lui a pourtant pas fait de fausses promesses. Il a rappelé, constamment, cette vérité, cette justice et cette grandeur de l’homme dont il était, au nom de Dieu, le messager, et même beaucoup plus : l’incarnation et la présence. Il a guéri les malades, nourri les affamés, relevé les blessés, rendu la vue aux aveugles, donné confiance à ceux qui doutaient d’eux-mêmes. Il a même donné de la joie, lorsque la fête pouvait être ternie ; et surtout, surtout, il a rendu aux anonymes leur visage et leur nom.
Oui, on le sait : elle changera rapidement d’avis cette foule. En écoutant et en suivant des orateurs au discours sans relief, sans conviction même, et muets comme Pilate qui ne sait comment venir à bout de ce jugement. Mais la foule veut du spectacle, comme nous souvent nous réclamons de gros titres à la presse qui finalement anticipe nos désirs… Cette foule qui réclamera la mort du Christ à grands cris, et qui oublie un peu vite tous les miracles faits pour ceux qui attendaient quelque chose de lui. Tout au plus, lorsque la croix meurtrira son épaule, lorsqu’il tombera par trois fois, et par trois fois lorsqu’il parviendra à se relever au prix de terribles souffrances, cette foule acceptera t’elle de verser quelques larmes, tout en se frayant une place sur les bords du chemin qui va conduire notre Seigneur au calvaire et à la mort.

Ne faisons-nous pas, nous, amis du Christ, encore aujourd’hui, parti de cette foule qui acclame et qui condamne. Tous, à différents niveaux, dans de multiples situations, et sous différents visages.

Et si, dans cette foule d’anonymes et dispersée aujourd’hui, et dont nous sommes, avaient lieu quelques conversions ?

Texte : Thierry Merle Diacre
Photo : La vie de Jésus Christ

Aux personnes en attente de nos visites,
Chers tous,
L’épidémie de coronavirus nous oblige en ce début de printemps à cesser les visites que nous pouvions faire à votre domicile pour partager la Parole de Dieu et vous porter la communion. Le confinement qui est nécessaire pour ralentir la progression de la maladie ne nous autorise plus à vous rencontrer physiquement mais nous continuons à vous porter dans notre prière.
Restons dans la confiance et continuons notre route avec Dieu dans « cette tempête inattendue et furieuse » !

Le sacrement des malades prévu initialement en Église pour le dimanche de la Miséricorde sera reprogrammé dès que cela sera rendu possible.
Béatrice Merle 06 06 53 26 02
Proposée par le Père Davy Bassila Benaz
Ezékiel 37, 12-14. Psaume 129 (130). Romains 8, 8-11. Jean 11, 1-45

P
Du 1er au 5ème dimanche de Carême, notre cheminement vers Pâques s’illumine de signes. Signe de la Parole au désert de la tentation. Signe de la Croix au mont Thabor de la Transfiguration. Signe de l’Eau au puit avec la samaritaine. Signe de la Lumière à la sortie du Temple avec l’aveugle-né guéri. Signe, aujourd’hui, du Linge blanc au tombeau signifiant la re-naissance, le retour à la vie de Lazare. Voilà qui nous plonge dans les profondeurs de notre baptême et nous introduit dans le cœur de Dieu qui fait de nous ses fils par le Fils dans l’Esprit Saint.

P
Par Amour, Dieu notre Père, Seigneur de l’univers, appelle ses enfants à la vie : «…j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple ! » (1ère Lecture). Par Grâce de l’Esprit Saint, Il nous arrache au pouvoir de la mort : « Dieu… donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous » (2ème lecture). Par son fils Jésus-Christ, la Résurrection et la Vie, qui ne retînt pas ses larmes au point de pleurer son ami, en effet, du tombeau va jaillir la vie : « Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit » (Évangile). Que cette liturgie nous fasse entrer dans la contemplation de Dieu, source d’Amour dans le Père, de Grace par l’Esprit Saint et de Vie en Jésus-Christ.

P
A Béthanie, au lieu du tombeau, Jésus cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit…A Nous qui sommes, aujourd’hui, dans la grotte fermée par la pierre de la pandémie, laissons la force du cri de Jésus nous sortir de cet enfermement pour croire et voir la gloire de Dieu.
A toi aussi, Jésus dit : sort du tombeau de la désespérance qui travaille ce monde menacé par le covid19 pour retrouver l’espérance qui fait avancer, progresser, mobiliser et aller. A toi écrasé par le poids du réel affligeant, accueille cet appel de Jésus : vis ; n’arrête pas de désirer dans le sens de croire, d’aimer et d’espérer. A toi actuellement confiné, diminué et réduit par la force des événements, que ce cri de Jésus libère ton esprit, délivre ta conscience de ce qui l’inquiète, arrache ton humanité de ce qui la retient esclave
Toi mon frère, toi ma sœur qui a un cœur pour écouter, laisse ce cri puissant de Jésus faire chemin à l’intérieur de toi. Qu’il arpente en toi les voies d’une Béthanie où ton âme se ressource et puise force et énergie. A toi le Lazare des temps actuels, laisse le cri de Jésus te rejoindre : « viens dehors ! »

P
De quelle manière je cherche à m’ouvrir et à m’ajuster à la Parole de Dieu en ces temps d’épreuve ? A quelle conversion m’appelles-tu Seigneur en ces jours de grande inquiétude et de peur ? Comment ressaisir la vie de Dieu en moi dans un moment troublé et où l’actualité laisse place aux larmes et au bruit du deuil et de la douleur.
En ce Carême 2020, Seigneur viens à mon secours. « Des profondeurs je crie vers toi, …Dieu, écoute mon appel. Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière !…Mon âme attend…plus qu’un veilleur ne guette l’aurore… » (Psaume 129).
Chers paroissiens,
Voici maintenant une semaine complète que nous sommes en confinement pour essayer de limiter l’expansion du corona virus. C’est à vivre en citoyen et surtout en chrétien soucieux du service et de l’amour du frère. Chacun a dû s’adapter à un nouveau mode de vie, bousculant habitudes et horaires.
Cela est évidemment contraignant changeant la vie personnelle et familiale, les études et le travail.
Cela nous donne aussi de pouvoir nous recentrer sur l’essentiel de notre vie, de nous tourner vers Dieu dans la prière et l’action de grâce.
Notre vie spirituelle est aussi à réorganiser en fonction des contraintes de déplacement.
Il n’est plus possible d’aller à la messe en paroisse et de communier en semaine et le dimanche. Comment les grandes fêtes de l’Église pourront elles être célébrées, en particulier la Semaine Sainte et Pâques ? Il est encore trop tôt pour savoir si nous pourrons à nouveau sortir à ce moment là, vraisemblablement le confinement continuera début avril. C’est pourquoi l’Église se prépare à cette éventualité et proposera des solutions adaptées pour que chacun puisse vivre le Triduum pascal et la Résurrection du Christ.
En attendant continuons notre marche de carême personnelle dans le confinement et mettons à profit notre temps pour nous recentrer sur le Seigneur en adaptant notre pratique.
Par la prière personnelle ou en famille, en prenant le temps de ce rendez-vous quotidien avec le Seigneur, par la lecture et la méditation de la Parole, en particulier des textes de la messe du jour, ou en s’associant aux différents temps proposés sur les médias par exemple entre autres :
sur RCF
Une messe quotidienne : de 11h à 11h30 (dès lundi)
– La messe le dimanche à 18h15
– Le culte protestant le samedi à 18h15
– La prière du matin : 6h45, 7h45, 8h45
– La prière du soir : 20h30 (en direct de Taizé) et 22h30
– Tous les jours à 15h30 le chapelet en direct de Lourdes.
Sur KTO
Offices des laudes, du milieu du jour, des vêpres, chapelet à 15h30
messe célébrée par le Pape François en direct à 7h00 (ou en replay dans la journée), messe à 10h00 à Lourdes, messe à St Germain l’Auxerrois à 18h.
Et bien d’autres médias
Ou en vous associant par la prière à la messe quotidienne célébrée par les prêtres de notre paroisse à 11h30 tous les jours et à 10h30 le dimanche.
Vivons ce temps particulier dans l’espérance, en communion les uns avec les autres, en particulier les plus fragiles, les malades et ceux qui les soignent, les victimes de ce virus.
Demain mercredi 25 mars, l’Église fête la solennité de l’Annonciation.
En ce jour prions plus particulièrement la Vierge Marie en demandant son intercession pour la fin de l’épidémie.
Outre de nous unir aux différents temps de prière et à la messe proposée sur les médias, en cette fête de l’Annonciation, nous pouvons aussi participer aux propositions de notre Pape :
en priant le Notre Père à midi,
en allumant des bougies aux fenêtres le soir à 19h30 pendant que les cloches des églises sonneront pendant 10 minutes.
Voilà quelques pistes pour vivre ce chemin de carême si particulier cette année, pour être en communion avec le Seigneur et avec tous nos frères.

Je reste toujours uni à vous tous par la prière, que Dieu vous bénisse.
Père Jean-Hugues Malraison
Ce dimanche, qui se trouve au milieu du Carême, est celui de la joie (cf. Ant. d’ouv.). Joie de voir déjà la lumière de Pâques poindre à l’horizon, joie aussi de ceux qui se reconnaissent en l’aveugle de naissance de l’Évangile guéri par Jésus, qui lui donne la lumière de la foi.
Jésus guérit doublement cet aveugle : en refaisant pour lui le geste du créateur, il lui rend d’abord la vue pour qu’il voie les personnes et le monde qui l’entourent ; il ouvre ensuite à cet homme né dans les ténèbres, symbole de l’humanité plongée dans la nuit de l’incroyance, les yeux de la foi.

Il y a lieu d’admirer l’évolution de la guérison spirituelle de l’aveugle. Il parle d’abord de « l’homme qu’on appelle Jésus » ; ensuite, il voit en lui « un prophète » ; après il reconnaît qu’il est « le Fils de l’homme » ; enfin, Jésus est pour lui « Seigneur ». La formule du miraculé : « Je crois, Seigneur ! » (Jn 9, 38a), avant de se prosterner devant Jésus, correspond plus ou moins à ceci : « J’étais aveugle, mais maintenant je vois. Pas seulement avec les yeux de chair, mais avec les yeux de la foi ». Le voilà passé « de l’ignorance à la confiance, de la peur à la joie. Acceptant de se laisser envoyer à la piscine de Siloé, il est recréé par l’eau qui régénère ».
Je crois que c’est à cela que tous, vous et moi, nous sommes invités. C’est-à-dire, comme cet homme, à passer des ténèbres de l’incroyance à la lumière de la foi. Plus exactement, à voir les gens, les événements, notre vie, l’histoire de l’humanité, la vie et la mission de l’Église avec « les yeux de Dieu » ; à avoir un regard bienveillant, un regard qui s’attache à discerner, avant toutes choses, ce qui est beau, ce qui est bien, et, grâce à ce nouveau regard, devenir capables de combattre ce qui est mal. Avoir ce regard de Dieu sur le monde qui nous entoure, nous laisser éclairer par la lumière de la foi et « témoigner de l’illumination du Christ dans nos vies à la façon de l’aveugle-né », voilà, me semble-t-il, l’essentiel de ce dimanche.
Le jour de notre baptême, nous avons reçu l’Esprit de foi, la lumière d’en haut pour vivre en enfants de Dieu, en « enfants de lumière ». Saint Paul nous le rappelle dans sa lettre aux Éphésiens : « Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière – or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité – et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur » (Ep 5, 8-10).
En cette période d’épidémie, nous sommes comparables au mendiant né aveugle de l’Évangile d’aujourd’hui. Comme lui, nous avons besoin de guérison. Nous sommes appelés à nous approcher davantage de Dieu et à découvrir sa volonté. Dans notre contexte, point n’est besoin de s’attarder à poser des questions du genre : « Rabbi, qui a péché […] pour qu’il soit né aveugle ? » Il nous faut tout simplement prendre conscience de « la fragilité de la vie humaine, exposée à l’imprévisible » et nous confier au Seigneur. L’aveugle guéri l’a bien compris, et son témoignage doit nous stimuler : « Dieu […] n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce » (Jn 9, 31). Ce qui importe, c’est de faire pénitence (cf. Lc 13, 3). La pénitence, comme signe de conversion, de repentir, est nécessaire au salut.

En cette période de Carême, puissions-nous, en suivant l’exemple de l’aveugle de naissance, nous laisser éclairer par la lumière du Christ. Ainsi nous pourrons le connaître mieux, l’aimer davantage et le servir plus fidèlement.
. Père Basile Nzereka Mulewa
le Psaume 22 , plein de confiance, à lire, à
méditer , à prier tous les jours en famille pendant cette période de
confinement. Je vous laisse le soin de le partager.
Père Joachin
(Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)
R/ Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer. (cf. Ps 22, 1)
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.