Rentrée de l’aumônerie

« Ce samedi 18 septembre 2021 a eu lieu en la maison paroissiale d’Anjou la rentrée de l’Aumônerie. Plusieurs jeunes sont venus avec leur parent pour s’inscrire et découvrir l’année qui les attend. Ils ont fait la connaissance de Gilles en charge du groupe des sixième ; Christine pour le groupe collège ; Jérôme, responsable de l’Aumônerie et animateur pour le groupe des lycéens et le père Davy qui est à la fois accompagnateur spirituel et animateur pour les sixièmes.

Après avoir formé les groupes, une présentation de l’année avec les projets envisagés a été faite. Après un an et demi d’une aumônerie au ralentie, cette année marque son renouveau. Les messes des familles mensuelles, la présence des jeunes accrue auprès des paroissiens, un pèlerinage à Notre-Dame de La Salette et un ciné-débat en fin d’année font partie des rendez-vous fixés aux jeunes pour cette année. »

Voici également les dates de rencontres :
pour les sixièmes :
samedi 02 octobre 2021 à 10h à la maison paroissiale d’Anjou
samedi 16 octobre 2021 à 10h à la maison paroissiale d’Anjou
Pour les collégiens (5°-4°-3°) :
samedi 16 octobre 2021 à 10h à la maison paroissiale de Le Péage de Roussillon
samedi 13 novembre 2021 à 10h à la maison paroissiale de Le Péage de Roussillon
samedi 18 décembre 2021 à 10h à la maison paroissiale de Le Péage de Roussillon
Pour les lycéens (2nde-1ere-Tmle) le groupe n’est pas constitué cette année.
Pour tous :
samedi 19 octobre 2021 à 19h à la salle des Cités : rencontre conviviale avec les jeunes et les parents de l’aumônerie.
dimanche 31 octobre 2021 à 10h30 à l’église d’Anjou : messe des familles.
samedi 20 novembre 2021 à 18h00 à l’église des Cités : messe des familles
dimanche 19 décembre 2021 à 10h30 à l’église de Le Péage de Roussillon : messe des familles


Dimanche 12 septembre Messe à la sources St lazare.

Ce dimanche 12 septembre nous avons célébré la messe à la source de St Lazare à St Romain de Surieu avec météo clémente.
Père Davy célébrant a insisté dans son homélie sur trois points :

La fontaine source qui coule perpétuellement, rafraîchissante, ressourçante.

L’espace nature de ce lieu de célébration qui appelle à l’apaisement, à la méditation.

Le Carmel lieu de prière où les sœurs portent le monde dans leur prière nuit et jour au rythme du monde universel…

C’était une célébration joyeuse, festive comme il en faudrait tant pour redynamiser nos « églises ».

Béatrice, Agnès et Régis ont soutenu musicalement et vocalement la célébration, donnant vitalité à notre communauté ici rassemblée.

La composition florale, l’envolée des cloches signifiait la communion fraternelle des sœurs du Carmel à notre eucharistie.

Nous avons intégré à cette belle cérémonie un message des amis de St Lazare qui tout au long de l’année prenne une part importante dans l’entretien et l’animation de ce lieu…plein de quiétude et de fraîcheur.

Chacun est je pense parti redynamisé pour l’année à venir.
Même si la pandémie nous inflige des contraintes parfois drastiques…nous avons tellement besoin de rassemblements fraternels, conviviaux…
Ce lieu est sur le chemin de Compostelle. Une marcheuse d’origine allemande a pu participer à l’eucharistie dominicale, signe de ce lieu de passage où les pèlerins peuvent laisser quelques mots sur le cahier placé à cet effet, dans une boîte à lettres installée près de la cave et de la source.

La source St Lazare où est-ce ?
Prenez la route entre le stade Père André et le centre social en direction de Surieu (l’église de Surieu).
Parcours serpentant entre deux collines, source accessible par un aménagement s’intégrant dans la nature : escalier en pierre, pont en bois…
Accessible aux personnes à mobilités réduites par le haut depuis le parking et le champ équipé de tables et bancs pique-nique.
N’hésitez pas quand il fait chaud, lieu de fraîcheur et à n’importe quelle saison…lieu de contemplation de la création.

MÉDITATION DU 25E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE. ANNÉE « B »

Sagesse (2, 12. 17-20) ; Psaume 53 (54) ; Jacques (3, 16 – 4, 3) ; Marc (9, 30-37)

« De quoi discutiez-vous en chemin ? » Sur les routes du monde, chemin de nos vies, de quoi parlons-nous ? Qu’est-ce qui occupe nos échanges ? Que sont devenues nos conversations au sein de nos familles, fraternités, associations et groupements ? A quoi notre cœur reste-t-il attaché ?
Jésus enseigne ses disciples. Ils les éclaire sur les raisons profondes de son incarnation dans le sein virginal de Marie, mystère du salut de Dieu apporté : « Le fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Au lieu de chercher à comprendre pour entrer dans l’intelligence de cette révélation et d’en faire l’orientation fondamentale de vie et d’action, les disciples, par peur de l’interroger, discutent plutôt pour savoir qui était le plus grand.
Et nous aujourd’hui ? Par peur d’être mal vu, combien parfois nous sacrifions l’Evangile sur l’autel des compromissions et des mensonges ! Par peur d’être mis à l’écart, rejeté, méprisé, catalogué, combien parfois nous préférons taire la vérité jusqu’à nier le bien pour s’intéresser, à corps perdu, à ce qui ne fait pas grandir le monde ! Par peur de se retrouver seul contre tous, combien parfois nous étouffons tout élan de service qui fait avancer l’humanité, pour nous installer dans des considérations de pouvoir (pour dominer et écraser), de savoir (pour s’enorgueillir et s’enfermer) et d’avoir (pour asservir et exploité) !
« Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux… » Avoir un cœur d’enfant, c’est-à-dire avoir les dispositions de confiance, de douceur et de patience, c’est rayonner et témoigner de la lumière du Seigneur. Ce qui contrarie les orgueilleux, s’oppose aux méchants qui méditent le mal et accuse d’infidélités qui agit loin, sans et contre Dieu (cf. Livre de la Sagesse). Dans un cœur d’enfant point de jalousie, de rivalités, de parti pris, d’hypocrisie, de désirs égoïstes, de convoitises. Point de guerre ni de conflit.
Et alors, « D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ? N’est-ce pas justement de tous ces désirs qui mènent leur combat en vous-mêmes ? » (cf. Epître de Saint Jacques). Voilà qui doit nous faire réfléchir. Dans le sens de nous repenser à la lumière de la Parole qui demeure un appel permanent à la conversion ; pour une vie pleine de Dieu : de foi, d’espérance et d’amour. Père Davy B. B.

Rencontre avec le Vicaire Général

Le mardi 7 septembre, sur l’invitation du Vicaire Général, Loïc Lagadec, les deux Équipes Paroissiales se sont réunies Salle Notre Dame des Cités à Roussillon.

Après nous avoir expliqué le but de sa visite :

Dans un temps d’écoute : chacun à notre tour, nous avons pu dire pourquoi nous avons fait le choix d’être membre de l’E P.

Dans un temps de dialogue : nous avons évoqué nos rencontres de travail en équipes avec nos réussites et nos faiblesses.

Dans un temps de conseil : le Père Loïc Lagadec nous a donné des pistes pour progresser et pour choisir les actions à mettre en œuvre.

Dans un temps d’information : le Pèlerinage Diocésain à la Salette où les orientations du Diocèse seront formulées et la Journée Synodale du 17 octobre à Grenoble.

HOMÉLIE DU XXIVe DIMANCHE T.O / B (Père Basile)

La liturgie de ce 24e dimanche nous propose des lectures qui nous invitent à prendre notre place de disciples, à professer notre foi au Christ et à la laisser orienter notre vie. Ce qui tombe bien en cette période des rentrées, où il convient de nous préparer à mettre davantage en œuvre la foi qui nous anime.
Selon l’Évangile, témoin de la bonté extraordinaire de Jésus et de sa puissance qui n’a cessé d’impressionner ses contemporains, la foule s’interroge sur son identité véritable : pour certains, il est Jean-Baptiste ressuscité ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes.
En s’adressant aux disciples, Jésus voudrait avoir la réponse de ceux qu’il a envoyés en mission. Il attend qu’ils se prononcent avant de les engager dans une deuxième étape plus dure : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » La réponse de Pierre à cette question de confiance que pose Jésus ne se fait pas attendre : « Tu es le Christ ». Par cette réponse, Pierre confesse, sous la conduite de l’Esprit Saint, que Jésus est le Messie, le roi sorti de la maison de David, le roi annoncé et qui doit être le véritable Fils de Dieu. Et nous baptisés, chrétiens d’aujourd’hui, qui est Jésus pour nous ? Que connaissons-nous vraiment de lui ? Quelle place lui accordons-nous dans notre vie personnelle ? Certes, à l’exemple et à la suite des Apôtres, nous confessons déjà qu’il est le Christ. Mais, comme Pierre, sommes-nous bien conscients de la portée d’une telle affirmation ? N’oublions pas qu’une foi éclairée et exprimée sincèrement est fondamentale. « Elle engage notre vie chrétienne et détermine notre attitude envers Dieu. Cette foi met Jésus au centre de notre vie. Elle nous transformera en profondeur ». D’où la nécessité de nous instruire sans cesse sur Celui en qui nous croyons, pour saisir davantage la teneur de ses enseignements, consolider notre foi et pouvoir vivre dans son intimité, au-delà de tout conformisme, sans reculer devant les épreuves et les difficultés de toutes sortes.
C’est à cette attitude que Jésus invite les disciples dans la suite de l’Évangile. Il était bien conscient d’être le Messie, c’est-à-dire le Libérateur désigné et envoyé par Dieu, mais il refusait de donner à ce terme une connotation politique, voire militaire. Pour accomplir sa mission, il devait beaucoup souffrir, être accusé, maltraité et mis à mort, contrairement aux pensées triomphalistes de Pierre et des autres. Pour Jésus – et pour nous ses disciples –, le chemin reste celui du serviteur, de ce Serviteur souffrant qu’annonçait déjà Isaïe en son temps.
Nous voulons suivre le Christ, être ses disciples ? Eh bien, nous devons nous préparer à passer par le même chemin que lui. Nous devons renoncer à nous-mêmes, prendre nos croix et marcher à sa suite. En demandant à chacun de porter sa croix, Jésus ne veut pas nous imposer le chemin de l’affliction ; il ne veut pas nous inciter à aimer la souffrance pour elle-même. L’objectif qu’il vise, c’est tout simplement de nous préparer à affronter les épreuves liées à notre vie de disciples. Il veut nous faire comprendre que le suivre, c’est s’engager dans la voie de l’amour, sans se laisser abattre par les épreuves rencontrées en chemin. Rester fidèle à sa foi malgré tout, car « je marcherai […] sur la terre des vivants », c’est parfois savoir renoncer à ses désirs ; c’est savoir aller au-delà de ses intérêts égoïstes pour favoriser le royaume de l’amour. Amour agissant, qui « rend service », qui « espère tout », qui « endure tout » (1 Co 13), dans l’espérance d’obtenir, le moment venu, la vraie joie, le bonheur éternel. Tel sera notre boussole tout au long de cette année, pour le bien de tous et de chacun, et pour la gloire de Dieu.

Boucle magnétique

Voici l’affiche que vous trouverez à l’entrée de l’église d’Anjou.

Une boucle magnétique est un système d’aide à l’écoute
pour Ies malentendants équipés d’une (ou deux) aide(s) auditive(s)
disposant de Ia position T activée. Ce système facilite l’écoute en
milieux bruyants car il ne transmet que les sons utiles sans les bruits
gênants, ce qui facilite Ia compréhension et la concentration. Le signal utile (la voix, la musique…) est émis par une boucle magnétique (l’émetteur) qui est capté par la bobine T (le récepteur) de l’aide auditive. Le son transmis est alors « clair et net », nettoyé de tous sons parasites comme les bruits ambiants, les résonances, l’écho…

Ce système est disponible dans de nombreux lieux publics tels que
les auditoriums, les musées, les salles de spectacle, les théâtres,
les cinémas, les lieux de culte (églises, mosquées,
synagogues …) et les zones de service public (mairies,
bureaux de poste …). Le système peut être utilisé
,. par plusieurs utilisateurs en même temps, du
moment qu’ils sont dans la zone d’émission
couverte par la boucle.

Le signal transmis est un signal électro-magnétique émis par un fil de
cuivre qui forme une grande boucle fixée en périphérie du local
équipé (dans le faux-plafond par ex) qui est capté dans l’aide auditive
par un autre fil de cuivre très fin, enroulé sur une bobine : c’est notre
fameuse bobine T, qui sert d’antenne.

Comme cette antenne prend de la place, il est normal de ne pas la
trouver dans les plus petits appareils (intras/mini contours) pour
privilégier leur discrétion. Mais si cette fonction est nécessaire, il suffit
de voir avec son audioprothésiste si l’aide auditive choisie en
bénéficie et lui demander de l’activer. Ensuite, pour y accéder, il faut
sélectionner le programme adéquat (généralement – et à tort – appelé
<< Programme Téléphone »).

Les lieux équipés d’une boucle d’induction magnétique sont signalés
par un pictogramme bleu avec une oreille barrée et la lettre T.
Remarque : sans le T, ce pictogramme signale un lieu équipé pour
recevoir des personnes déficientes auditives mais sans boucle
d’induction magnétique (transcription écrite sur panneau d’affichage
par exemple).


23ème dimanche du temps ordinaire

Frères et sœurs, encore une fois dans les lectures proposées, le Christ nous mets à l’épreuve de notre foi, en traçant notre route vers son horizon.
Premier enseignement de la lettre de St Jacques : Dieu choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde, pour en faire des riches dans la foi ; et Jacques nous mets tout de suite en garde sur la justesse des critères : qu’est-ce qui compte le plus dans nos vies ? Être en conflit permanent avec les siens dans une maison grand standing, ou être dans la chaleur d’un foyer aimant dans un deux pièces-cuisine ? Ne laissons pas filer l’essentiel : le prix du bonheur ne peut se trouver que dans la beauté et la vérité de la relation.
Le deuxième enseignement du jour va plus loin avec le Christ dans l’évangile. Et là, le Christ guérit les infirmités de ceux qui le lui demandent, faisant entendre les sourds et parler les muets. Voilà des miracles qui ont impressionné les contemporains du fils de Dieu, au point que non seulement, les évangiles en parlent abondamment, mais le Christ, pour ne pas troubler l’ordre public, demande expressément à ceux qu’ils rencontrent qu’ils ne disent rien de ce qu’ils ont vu.
Oui, nous voudrions bien être aux côtés du Christ pour vivre de telles belles choses, mais sommes-nous sûrs que nous ne pouvons être qu’auditeurs distraits devant les miracles du Christ ? Si nous relions ce passage d’évangile à la lettre de Jacques entendue auparavant, il est évident que le Christ nous montre par des actes concrets ce que nous pouvons faire aujourd’hui auprès de ceux qui sont autour de nous. Le Christ fait parler les muets, il fait entendre les sourds, et plus loin, il redonnera la vie, à la fille qui venait de mourir.
Frères et sœurs, tout cela nous pouvons le faire : oui ; nous pouvons écouter ceux qui sont muets de ne pouvoir parler ou se confier à quelqu’un ; oui, nous pouvons rendre la vue et éclairer la route de ceux pour qui l’horizon de la vie les empêche de voir le lendemain ; oui, nous pouvons ressusciter l’espoir d’un proche qui pense avoir tout perdu parce que le sol s’est dérobé sous ses pieds. Oui, tout cela est à notre portée, et il suffit de se décentrer un peu pour donner à notre société en manque de repères, la direction du chemin qui mène vers la fraternité montrée pour l’homme par le Christ.
Les miracles du Christ sont toujours faits pour nous entrainer à sa suite, vers l’accomplissement humain, profondément humain même. En tous cas, ce n’est jamais pour épater. Si c’était cela, pour se faire reconnaître après la résurrection, il aurait fait naître des montagnes, ou déplacer la mer… non ; qu’à t-il fait ? Il a partagé un morceau de pain ; lui, le fils de Dieu ; voilà sa puissance ; voilà comment, avec un morceau de pain partagé, le christianisme a pu se répandre sur la terre…
Combattons le mal, donnons un peu de lumière à nos contemporains, et gardons Dieu à l’horizon de notre existence ; nos pieds seront plus sûrs pour passer les aspérités de la vie qui ne manquent pas sur chacune de nos routes. Le Christ est là pour vous y aider.
Frères et sœurs, tenez vous debout, même si vous boitez !
Thierry Merle Diacre

MÉDITATION DU 21E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE « B »

Josué (24, 1-2a. 15-17. 18b) ; Psaume 33 (34) ; Éphésiens (5, 21-32) ; Jean (6, 60-69)

La Parole de Dieu, aujourd’hui, nous éclaire sur l’enjeu spirituel et évangélique de la foi. Une expérience humaine confrontée au réel quotidien et appelée à s’ouvrir à la transcendance qui bien place en situation permanente de choix.
Quand la foi nous engage : « …choisissez aujourd’hui… » Le « oui » de notre engagement, chaque fois qu’il est prononcé (comme celui de la grande assemblée d’Israël à Sichem) décide de notre destin aux jours heureux tout comme aux heures tragiques de la vie. Coire ici c’est refuser de s’enfermer dans l’éphémère pour mettre le cap sur l’éternel. Servir le Seigneur comme l’Unique Dieu, combien c’est libérateur. Car Lui seul peut apporter à notre cœur la paix, à notre âme la vie, à notre esprit l’élan.
Quand la foi nous élève : « Ce mystère est grand… » La référence au Christ imprime à notre agir le sceau de la grâce. Comme expression vivante voire l’actualisation concrète du Christ en nous : amour incarné donc obéissant, amour livré donc glorifié. Croire ici c’est dépasser les horizons de la chair pour s’ouvrir aux espaces infinis de l’esprit. Et combien nos passions tout comme nos ambitions nous détournent parfois des vues de l’Esprit qui fortifie et vivifie.
Quand la foi nous porte : « Seigneur à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » La foi de Pierre, au nom de tous ceux qui restent fidèles au Christ, est un choix exclusif (lui seul rien que lui), radical (sérieux), gratuit (sans intérêt), définitif (une fois pour toute). Croire ici c’est sortir de soi-même pour entrer dans la pensée de Dieu. Oui l’Évangile est une parole rude, dure et difficile à entendre. Et combien dans la foi, nous avons à l’accueillir sans chercher à la polir afin de la rendre douce et facile. C’est l’édulcorer et la vider de son mystère.
Voulez-vous partir, vous aussi ? Face à la parole dure et rude de l’Évangile que tu trouves contre nature, contre l’humain et contre l’évolution, Que réponds-tu au Seigneur ?
Voulez-vous partir, vous aussi ? Face à l’Église qui n’est pas à la taille et à la mesure de tes convenances, Que fais-tu ?
Voulez-vous partir, vous aussi ? Face au silence de Dieu sur les évènements et le cours de l’histoire, Que décides-tu ? (Père Davy B. B.)