MÉDITATION DU 18E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE « C »

MÉDITATION DU 18E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE « C »

Qohèleth (1, 2 ; 2, 21-23) ; Psaume 89 (90) ; 1 Colossiens (3, 1-5. 9-11) ; Luc (12, 13-21)

« Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse »
Toute vertu est fondée sur la mesure. Dans un monde aujourd’hui ruiné par la vanité : celle de l’avoir (le tout posséder), du savoir (le trop-plein), et du pouvoir (le tout puissant), le Seigneur nous éclaire de sa lumière. Afin de mener notre existence dans la mesure et toujours avec la mesure de nos jours qui passent. C’est-à-dire dans la vérité et non le mensonge et l’hypocrisie. Est vanité tout ce qui manque de consistance, de réalité solide. « En effet que reste-t-il à l’homme de toute la peine et de tous les calculs pour lesquels il se fatigue sous le soleil ?Vanité des vanités, tout est vanité ! ».
« Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse »
Qui se mesure, dure. Vivre dans la mesure, c’est vivre en perpétuelle et permanente ascèse, doublée d’un esprit élevé toujours en alerte constance. Pour bien soigner son intériorité en se débarrassant de tout ce qui nous encombre et en faisant ainsi mourir en nous : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie. C’est aussi cela la vraie mesure de nos jours : rechercher toujours les réalités d’en haut, vivre avec le Christ : il est tout, et en tous.
« Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse »
La mesure est le bien suprême. « Car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède ». Mais plutôt de la grâce qui accorde clairvoyance et intelligence du cœur. Seigneur, Toi qui sais tout, éloigne de nous la tentation de trouver notre bonheur dans tout ce qui passe. Installe nos cœurs là où se portent les vraies joies éternelles. Que ton amour nous accompagne comme notre espérance est en toi.
Toi mon frère, toi ma sœur, « Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! » (P. Davy B. B)

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