MÉDITATION DU 21E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE « B »

MÉDITATION DU 21E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE « B »

Josué (24, 1-2a. 15-17. 18b) ; Psaume 33 (34) ; Éphésiens (5, 21-32) ; Jean (6, 60-69)

La Parole de Dieu, aujourd’hui, nous éclaire sur l’enjeu spirituel et évangélique de la foi. Une expérience humaine confrontée au réel quotidien et appelée à s’ouvrir à la transcendance qui bien place en situation permanente de choix.
Quand la foi nous engage : « …choisissez aujourd’hui… » Le « oui » de notre engagement, chaque fois qu’il est prononcé (comme celui de la grande assemblée d’Israël à Sichem) décide de notre destin aux jours heureux tout comme aux heures tragiques de la vie. Coire ici c’est refuser de s’enfermer dans l’éphémère pour mettre le cap sur l’éternel. Servir le Seigneur comme l’Unique Dieu, combien c’est libérateur. Car Lui seul peut apporter à notre cœur la paix, à notre âme la vie, à notre esprit l’élan.
Quand la foi nous élève : « Ce mystère est grand… » La référence au Christ imprime à notre agir le sceau de la grâce. Comme expression vivante voire l’actualisation concrète du Christ en nous : amour incarné donc obéissant, amour livré donc glorifié. Croire ici c’est dépasser les horizons de la chair pour s’ouvrir aux espaces infinis de l’esprit. Et combien nos passions tout comme nos ambitions nous détournent parfois des vues de l’Esprit qui fortifie et vivifie.
Quand la foi nous porte : « Seigneur à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » La foi de Pierre, au nom de tous ceux qui restent fidèles au Christ, est un choix exclusif (lui seul rien que lui), radical (sérieux), gratuit (sans intérêt), définitif (une fois pour toute). Croire ici c’est sortir de soi-même pour entrer dans la pensée de Dieu. Oui l’Évangile est une parole rude, dure et difficile à entendre. Et combien dans la foi, nous avons à l’accueillir sans chercher à la polir afin de la rendre douce et facile. C’est l’édulcorer et la vider de son mystère.
Voulez-vous partir, vous aussi ? Face à la parole dure et rude de l’Évangile que tu trouves contre nature, contre l’humain et contre l’évolution, Que réponds-tu au Seigneur ?
Voulez-vous partir, vous aussi ? Face à l’Église qui n’est pas à la taille et à la mesure de tes convenances, Que fais-tu ?
Voulez-vous partir, vous aussi ? Face au silence de Dieu sur les évènements et le cours de l’histoire, Que décides-tu ? (Père Davy B. B.)

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