Méditation du 28ème dimanche b

10 Octobre 2021
Sagesse 7,7-11 ; Hébreux 4,12-13 ;Marc 10,17-30

Au 13ème siècle, Frédéric II (+1250), roi de Sicile, empereur du Saint Empire
Romain Germanique ; homme savant, féru d’art et de science, fit une
expérience cruelle.
Pour savoir quelle langue parleraient des enfants à qui on ne parlerait jamais,
il fit enfermer dans une pièce des nouveaux- nés, leur fit donner les soins que
nécessitait leur état, mais interdit formellement qu’on parle en leur présence.
Ces enfants ont dépéri et sont morts assez rapidement. La parole est donc
indispensable à la vie.
Il en est de même de la Parole de Dieu. Elle est indispensable à la vie du
chrétien. Sans la Parole, la foi s’étiole, la vie spirituelle est inexistante.
« La parole de Dieu est vivante, énergique, plus tranchante qu’une épée »
avons-nous entendu dans la deuxième lecture. Mais pour être salvifique, la
parole de Dieu, quand elle à été écoutée, doit être entendue c’est-à-dire vécue.
Parce qu’elle n’est pas une parole humaine, mais une parole divine, qui va au-delà
de notre compréhension, elle permet de passer au-dessus des idées
reçues, des sensations, des sollicitations et des agressions de notre vie.
Le monde actuel, sanglé dans son autosuffisance, se prive de cette parole.
C’est pourquoi naissent les désordres, les dérives les transgressions, et de ce
fait les drames que nous connaissons dans la société et même dans l’Église.
Quand il n’y a plus de garde-fou le long de la route, le précipice attire, et la
catastrophe est inévitable.
Quant à nos questionnements sur le fait que de tels actes,(ceux révélés par le
rapport de la Ciase sur la pédophilie dans l’Église) aient pu être perpétrés par
des personnes en responsabilités, ayant reçu, médité, enseigné la Parole de
Dieu, je pense que nous pouvons nous mettre modestement en face de ce que
dit Saint Pierre dans sa première lettre : « Soyez sobres, soyez vigilants, votre
adversaire, le démon, comme un lion qui rugit, va et vient, à la recherche de sa
proie » (1Pierre 5,8)
Arrêtons- nous maintenant sur l’Évangile du jour et sur quelques mots lourds de
sens.
« Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima.» entre-nous, je préfère l’ancienne
traduction : (Jésus se mit à l’aimer)
Comme si Jésus ne l’aimait pas déjà, comme si Dieu n’aimait pas ses enfants de
la même mesure, sans condition, sans limite !
En fait Jésus se serait mis à l’aimer d’une façon particulière, parce qu’il a lu
dans la réponse de ce juif pieux, toute sa détresse, car sa bonne foi et sa
bonne volonté sont mises en doute ; « maître, j’ai observé tous ces
commandements depuis ma jeunesse »
Oui, notre Dieu est aussi un homme qui a de la peine avec ceux qui ont de la
peine, qui soufre avec ceux qui souffrent.
« Alors Jésus se mit à l’aimer » comme notre Dieu, qui aime encore plus ceux
qui sont « les plus petits d’entre les siens »

Cependant la compassion n’est pas la faiblesse. Malgré la souffrance qu’il sent
dans l’attitude de son interlocuteur, il lui demande encore plus pour mériter le
Royaume : « va, vends ce que tu as, donnes le aux pauvres puis viens et suis moi
» L’invitation à vendre ses biens n’est pas la plus importante, elle n’est
faite que parce qu’elle conditionne l’appel; « viens et suis moi »
Nous avons bien compris que cet appel concernait cet homme en particulier.
Il n’est pas adressé à la cantonade. C’est un appel ciblé comme on dit
aujourd’hui.
Suivre Jésus est une voie royale personnelle, qui dépasse de loin toutes les
richesses du monde
Consacrer sa vie au Christ, à l’Évangile n’a pas son équivalent sur terre.
L’appel est certes exigeant. Saint Paul s’adressant aux Romains dit: « j’estime
que les souffrances du temps présent sont sans commune mesure avec la gloire
qui doit être révélée en nous. »
Monseigneur Joseph Doré, ex archevêque de Strasbourg disait : « N’espérez pas
suivre le Christ sans porter, avec lui, sa croix »
« Viens et suis moi» C’est un appel qui nous est adressé à tous personnellement,
mais toujours dans la limite de nos moyens. Un de mes amis, diacre a cette
belle formule : Dieu est un bon patron, il nous donne toujours les bons outils au
bon moment
Ce qui est important c’est la réponse à l’appel, car suivre le Christ c’est vivre.
Maintenant, permettez-moi de revenir sur cette image utilisée dans l’Évangile
et qui pose problème ; celle du chameau qui peut plus facilement passer par le
trou d’une aiguille qu’un riche entrer dans le Royaume. Il s’agit d’une
métaphore dont les orientaux sont friands, une exagération visant à faire
comprendre une idée complexe.
Cette expression semble être tirée d’une situation réelle. A Jérusalem, la porte
de l’aiguille, était si étroite et si basse que les chameaux ne pouvaient pas la
franchir sans être débâtés et déchargés de leurs fardeaux.
Maurice Zundel dit : « nous devons nous dés-approprier de nous-mêmes pour
laisser place au Christ ».
Cette comparaison montre bien les exigences de la vie à la suite du Christ :
se délester de l’inutile se désencombrer des préjugés se défaire de l’avoir
pour ÊTRE ;
Jésus n’aime pas à demi-mesure. Jésus n’est pas une idée, mais un homme qui
peut dire « Viens et suis moi » parce qu’il a lui-même suivi la voie sur laquelle il
nous entraîne. Celle de la Vie Éternelle
Après cet Évangile nous sommes dans l’embarras. Suivre le Christ. D’ACCORD.
Mais Comment ?
Serai-je assez lucide ? Serai-je assez fort pour choisir, pour renoncer ?
La réponse : Se nourrir de la Parole de Dieu. L’éclairer par la prière, « Ne nous
laisse pas entrer en tentation », faire confiance à la force de l’Esprit, celle des
sacrements.
Et puis, Jésus ne nous a-t-il pas dit : « je suis avec vous tous les jours » et
aussi : « Rien n’est impossible à Dieu ». Amen
B.Buisson, diacre 10.10.21

Homélie 27è Dimanche TO B 3 octobre 2021

Le récit de la Genèse ne nous parle pas de la création de l’homme et de la femme
comme personnes singulières, monsieur Adam et madame Eve, mais il nous
parle de l’universel, de l’humanité en général dans laquelle l’homme Ish et la
femme Ishsha sont créés ensembles et indissociables dans leur complémentarité,
et à travers cela de notre propre création.
Dieu est Amour, tout Amour. S’il a créé l’homme, c’est pour lui communiquer
son amour, c’est pour qu’il soit le reflet de son Amour infini.
« Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il
les créa. » (Gn 1, 27)
Dieu veut rendre sa créature capable de vivre pleinement dans cet amour. Il a
donc créé l’homme et la femme en même temps. Tous deux sont égaux devant
lui. “Il n’est pas bon que l’homme soit seul… Je vais lui faire une aide qui lui
correspondra.” (Gn 2, 18)
L’homme, l’humain, n’a pas été créé pour vivre seul, unique. S’il en était ainsi
comment pourrait-il vivre d’amour ? Comment pourrait-il procréer, donner par
amour la vie qu’il a reçue de Dieu ?
Nous voyons ainsi le grand projet de Dieu : “L’homme quittera son père et sa
mère, il s’attachera à sa femme, et tout deux ne feront plus qu’un ” (Gn 2, 24), non
pas avec les liens de la domination ou de la soumission mais avec celui de
l’amour.
Citant ce passage de la genèse en réponse à la question des pharisiens Jésus
ajoute : « Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a
uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (Mc 10,7)
Et Jésus évoque ainsi l’union de l’homme et de la femme dans les liens
indissociables du mariage.
Il défend l’essence même du mariage. L’homme et la femme qui se marient sont
appelés à former une communauté de vie, de partage et d’amour, dans laquelle
Dieu s’engage à leurs côtés. À travers leur manière de s’aimer et d’aimer leurs
enfants, les époux disent quelque chose de l’amour passionné qui est en Dieu. Or
c’est précisément cela qui a été voulu par Dieu depuis les origines. Il a voulu que
leur amour soit un écho de celui qui est en lui. Et l’amour de Dieu ne se reprend
pas, Dieu est fidèle à son engagement, à sa Parole.
Certes la vie conjugale n’est pas toujours simple et peut conduire à des tensions,
des déchirements pouvant aboutir à la séparation. Cela était fréquent déjà du
temps de Moïse qui a voulu codifier la séparation avec un acte de répudiation.
C’est pourquoi dans l’évangile, nous voyons les pharisiens interroger Jésus sur
cette question, d’ailleurs pour le mettre à l’épreuve :
“Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ?” (Notons que la question inverse
n’est pas posée).
Jésus ne répond pas directement mais leur ouvre le chemin de la réflexion. Il les
renvoie à la loi de Moïse et aux écritures qu’ils connaissent par coeur.
C’est toujours dans la lecture, la méditation et la compréhension de la Parole
que nous trouvons les réponses à nos interrogations et notre chemin de vie.
L’Évangile de ce dimanche nous montre deux manières de se comporter à
l’égard du Christ et de sa Parole:
— D’un côté, nous trouvons celle des petits enfants ; Jésus les donne en exemple
pour leur manière d’accueillir le Royaume de Dieu. Pour ce faire, il suffit de se
laisser aimer par Dieu comme seuls les petits enfants savent le faire.
— De l’autre côté, l’Évangile nous montre ceux qui ne cherchent qu’à piéger
Jésus. Ils n’hésitent pas à utiliser la ruse pour l’enfoncer, à détourner le sens de
la Parole pour en tirer leur avantage. Ce que font ici les Pharisiens, c’est ce que
fera à plusieurs reprises Satan qui se sert de la Parole et la détourne pour
introduire la séparation et le péché. C’est d’ailleurs ce qu’il fera en déformant
les passages de la Parole qu’il citera pour tenter Jésus au désert. C’est aussi en
citant les Écritures que Jésus rétablira la Vérité et sera vainqueur du démon.
Ces deux attitudes, celle des pharisiens et celle des petits enfants, nous
interpellent et nous renvoie à notre rapport personnel à la Parole de Dieu :
Comment accueillons-nous la Parole de Dieu ?
– Avec indifférence et incompréhension, voire dans le refus, l’adversité et le
mépris comme les Pharisiens qui veulent s’en servir pour piéger Jésus ?
– Avec respect et envie de découvrir, avec droiture et générosité, comme ces
enfants innocents que Jésus donne en exemple ?
En ce début d’année donnons nous les moyens de parcourir et redécouvrir la
Parole et tout son sens, à travers la lecture, la méditation, la prière, le partage
dans différents groupes.
Cette Parole est toujours d’une vivante actualité et nous concerne tous dans le
quotidien de notre vie. Elle nous montre le chemin que Dieu nous invite à suivre
pour vivre de son amour et le partager avec tous nos frères.
Ayons soif de cette Parole vivante.

Père Jean-Hugues Malraison


Pèlerinage Diocésain à Notre Dame de la Salette 25 et 26 septembre 2021

En cette année jubilaire du 175ème anniversaire de l’Apparition de Notre Dame à Mélanie et à Maximin, 36 pèlerins de nos paroisses, sont partis pour vivre le pèlerinage diocésain.
Au village de la Salette Fallavaux nous avons laissé 6 d’entre nous qui avaient choisi de faire la montée jusqu’au Sanctuaire à pied. Ils ont rejoints les pèlerins marcheurs, après la célébration de la messe à l’église St Julien au total 50 marcheurs ont fait l’ascension par le sentier du Chemin de Croix.
Pour les pèlerins arrivés en cars la messe célébrée par Mgr Gaschignard commença notre pèlerinage.
Le thème du pèlerinage était : « Église, famille de Dieu ».
Le samedi le Vicaire Général Loïc Lagadec a proposé une conférence sur « Chemins d’espérance pour les familles » et le dimanche Mgr Guy de Kerimel a donné une conférence sur «  Église, famille de Dieu ».  Vous pouvez retrouver sur le site du diocèse les deux conférences.
Un forum des mouvements familiaux, les stands des services diocésains, l’exposition de tableaux et le documentaire sur le peintre Arcabas, le récit de l’Apparition dans le Vallon, le chapelet médité, le Chemin de Croix ont favorisé les échanges, les rencontres et la prière.
La veillée du samedi animée par un dialogue autour du récit de l’Apparition, par la chorale et l’orchestre de Voiron et par les Sœurs de la Salette chantant et dansant un joyeux anniversaire à la Vierge Marie précéda la procession aux flambeaux.
Les jeunes du réseau Isèreanybody ont assuré la nuit d’adoration à la chapelle de la Réconciliation.
Le dimanche nous étions environ 800 pèlerins diocésains pour vivre la messe de clôture du pèlerinage.

Quelques mots entendus dans le car en quittant la Salette : belle rencontre- échange-bouleversant-émotion-joie-foi en présence de Dieu-retrouvaille-beauté de la nature et de l’orage-tranquillité-silence-présence des familles-danse et chant des Religieuses………

26ème Ordinaire B

« Celui qui donnera simplement un verre d’eau à l’un de vous parce qu’il appartient au Christ, il aura une récompense ». Frères et sœurs, avons-nous vraiment conscience du poids d’humanité qui est dans cette demande du Christ ? Cette phrase, qui peut, à elle seule, résumer 20 siècles de civilisation occidentale, où, face aux méthodes barbares des peuples anciens ou des peuples périphériques, l’Église et les croyants ont développé, partout où ils étaient, l’accueil des enfants pour leur apprendre à lire et à compter, l’accueil des malades pour les soigner, la visite des prisonniers, la prise en charge des handicapés, et surtout, surtout, la volonté d’apporter l’Espérance à tous, en donnant à chacun une perspective qui dépasse les contingences de la vie sur cette terre…
Mais nous avons entendu aussi l’apôtre Jean, heureux d’appartenir au Christ. Or il rencontre une première tentation, celle de se croire arrivé, celle de vouloir se faire « propriétaire » du Christ et de son évangile. Non, nous ne sommes jamais acquis à l’Évangile. Chaque jour, nous devons nous redire notre foi, chaque dimanche, nous devons redire par le Credo, les promesses de notre baptême.
Et le Christ poursuit : « Celui qui est une occasion de chute pour l’un de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache une meule autour du cou et qu’on le jette à la mer …»
C’est vrai, la radicalité de l’Évangile nous pousse au maximum de notre humanité, au-delà et au dessus de toutes nos opinions, de toutes nos organisations et de toutes les contingences matérielles. La république se plait à dire depuis quelque temps que les lois de la république sont au dessus des religions. Ne nous trompons pas de niveau : la religion n’a rien à dire des lois et des organisations décidées et mises en place par le législateur, tant qu’elles ne touchent pas à la personne humaine. Par contre, en ce qui concerne l’attention apportée à tous, en commençant par les petits, et par les perspectives qu’elle donne, comme les dimensions qu’elle ouvre, tout dirigeant tirerait grand profit de venir nous voir le dimanche. Non que nous soyons meilleurs, et nous ne le sommes pas ; mais cet évangile du Christ écouté et accueilli doit peu à peu transformer notre être de l’intérieur et en profondeur.
Enfin, la dernière partie du passage d’évangile peut nous surprendre par une radicalité encore plus brutale : arrache ton œil, coupe ta main, coupe ton pied… mais les exemples ont une vrai signification : l’œil peut amener la tentation, la convoitise. La main et le pied peuvent être synonymes de possession, l’une pour la richesse, l’autre pour les territoires, mais notre esprit, ce don de l’esprit dont parle la première lecture en citant Moïse, c’est ce qui, en vérité, nous élève et nous mène vers l’humanité la plus totale.
C’est le Christ donné pour nous tous, lui qui transforme les 4 éléments basiques pour survivre sur cette terre, en éléments clés pour la vie éternelle :
Nous avons besoin d’air : Je suis le souffle de vie
Nous avons besoin d’eau : Je suis la source d’eau vive
Nous avons besoin de nourriture : Je suis le pain vivant descendu du ciel
Et nous avons besoin de lumière : Je suis la lumière du monde…

Rentrée de l’aumônerie

« Ce samedi 18 septembre 2021 a eu lieu en la maison paroissiale d’Anjou la rentrée de l’Aumônerie. Plusieurs jeunes sont venus avec leur parent pour s’inscrire et découvrir l’année qui les attend. Ils ont fait la connaissance de Gilles en charge du groupe des sixième ; Christine pour le groupe collège ; Jérôme, responsable de l’Aumônerie et animateur pour le groupe des lycéens et le père Davy qui est à la fois accompagnateur spirituel et animateur pour les sixièmes.

Après avoir formé les groupes, une présentation de l’année avec les projets envisagés a été faite. Après un an et demi d’une aumônerie au ralentie, cette année marque son renouveau. Les messes des familles mensuelles, la présence des jeunes accrue auprès des paroissiens, un pèlerinage à Notre-Dame de La Salette et un ciné-débat en fin d’année font partie des rendez-vous fixés aux jeunes pour cette année. »

Voici également les dates de rencontres :
pour les sixièmes :
samedi 02 octobre 2021 à 10h à la maison paroissiale d’Anjou
samedi 16 octobre 2021 à 10h à la maison paroissiale d’Anjou
Pour les collégiens (5°-4°-3°) :
samedi 16 octobre 2021 à 10h à la maison paroissiale de Le Péage de Roussillon
samedi 13 novembre 2021 à 10h à la maison paroissiale de Le Péage de Roussillon
samedi 18 décembre 2021 à 10h à la maison paroissiale de Le Péage de Roussillon
Pour les lycéens (2nde-1ere-Tmle) le groupe n’est pas constitué cette année.
Pour tous :
samedi 19 octobre 2021 à 19h à la salle des Cités : rencontre conviviale avec les jeunes et les parents de l’aumônerie.
dimanche 31 octobre 2021 à 10h30 à l’église d’Anjou : messe des familles.
samedi 20 novembre 2021 à 18h00 à l’église des Cités : messe des familles
dimanche 19 décembre 2021 à 10h30 à l’église de Le Péage de Roussillon : messe des familles


Dimanche 12 septembre Messe à la sources St lazare.

Ce dimanche 12 septembre nous avons célébré la messe à la source de St Lazare à St Romain de Surieu avec météo clémente.
Père Davy célébrant a insisté dans son homélie sur trois points :

La fontaine source qui coule perpétuellement, rafraîchissante, ressourçante.

L’espace nature de ce lieu de célébration qui appelle à l’apaisement, à la méditation.

Le Carmel lieu de prière où les sœurs portent le monde dans leur prière nuit et jour au rythme du monde universel…

C’était une célébration joyeuse, festive comme il en faudrait tant pour redynamiser nos « églises ».

Béatrice, Agnès et Régis ont soutenu musicalement et vocalement la célébration, donnant vitalité à notre communauté ici rassemblée.

La composition florale, l’envolée des cloches signifiait la communion fraternelle des sœurs du Carmel à notre eucharistie.

Nous avons intégré à cette belle cérémonie un message des amis de St Lazare qui tout au long de l’année prenne une part importante dans l’entretien et l’animation de ce lieu…plein de quiétude et de fraîcheur.

Chacun est je pense parti redynamisé pour l’année à venir.
Même si la pandémie nous inflige des contraintes parfois drastiques…nous avons tellement besoin de rassemblements fraternels, conviviaux…
Ce lieu est sur le chemin de Compostelle. Une marcheuse d’origine allemande a pu participer à l’eucharistie dominicale, signe de ce lieu de passage où les pèlerins peuvent laisser quelques mots sur le cahier placé à cet effet, dans une boîte à lettres installée près de la cave et de la source.

La source St Lazare où est-ce ?
Prenez la route entre le stade Père André et le centre social en direction de Surieu (l’église de Surieu).
Parcours serpentant entre deux collines, source accessible par un aménagement s’intégrant dans la nature : escalier en pierre, pont en bois…
Accessible aux personnes à mobilités réduites par le haut depuis le parking et le champ équipé de tables et bancs pique-nique.
N’hésitez pas quand il fait chaud, lieu de fraîcheur et à n’importe quelle saison…lieu de contemplation de la création.

MÉDITATION DU 25E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE. ANNÉE « B »

Sagesse (2, 12. 17-20) ; Psaume 53 (54) ; Jacques (3, 16 – 4, 3) ; Marc (9, 30-37)

« De quoi discutiez-vous en chemin ? » Sur les routes du monde, chemin de nos vies, de quoi parlons-nous ? Qu’est-ce qui occupe nos échanges ? Que sont devenues nos conversations au sein de nos familles, fraternités, associations et groupements ? A quoi notre cœur reste-t-il attaché ?
Jésus enseigne ses disciples. Ils les éclaire sur les raisons profondes de son incarnation dans le sein virginal de Marie, mystère du salut de Dieu apporté : « Le fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Au lieu de chercher à comprendre pour entrer dans l’intelligence de cette révélation et d’en faire l’orientation fondamentale de vie et d’action, les disciples, par peur de l’interroger, discutent plutôt pour savoir qui était le plus grand.
Et nous aujourd’hui ? Par peur d’être mal vu, combien parfois nous sacrifions l’Evangile sur l’autel des compromissions et des mensonges ! Par peur d’être mis à l’écart, rejeté, méprisé, catalogué, combien parfois nous préférons taire la vérité jusqu’à nier le bien pour s’intéresser, à corps perdu, à ce qui ne fait pas grandir le monde ! Par peur de se retrouver seul contre tous, combien parfois nous étouffons tout élan de service qui fait avancer l’humanité, pour nous installer dans des considérations de pouvoir (pour dominer et écraser), de savoir (pour s’enorgueillir et s’enfermer) et d’avoir (pour asservir et exploité) !
« Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux… » Avoir un cœur d’enfant, c’est-à-dire avoir les dispositions de confiance, de douceur et de patience, c’est rayonner et témoigner de la lumière du Seigneur. Ce qui contrarie les orgueilleux, s’oppose aux méchants qui méditent le mal et accuse d’infidélités qui agit loin, sans et contre Dieu (cf. Livre de la Sagesse). Dans un cœur d’enfant point de jalousie, de rivalités, de parti pris, d’hypocrisie, de désirs égoïstes, de convoitises. Point de guerre ni de conflit.
Et alors, « D’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ? N’est-ce pas justement de tous ces désirs qui mènent leur combat en vous-mêmes ? » (cf. Epître de Saint Jacques). Voilà qui doit nous faire réfléchir. Dans le sens de nous repenser à la lumière de la Parole qui demeure un appel permanent à la conversion ; pour une vie pleine de Dieu : de foi, d’espérance et d’amour. Père Davy B. B.

Rencontre avec le Vicaire Général

Le mardi 7 septembre, sur l’invitation du Vicaire Général, Loïc Lagadec, les deux Équipes Paroissiales se sont réunies Salle Notre Dame des Cités à Roussillon.

Après nous avoir expliqué le but de sa visite :

Dans un temps d’écoute : chacun à notre tour, nous avons pu dire pourquoi nous avons fait le choix d’être membre de l’E P.

Dans un temps de dialogue : nous avons évoqué nos rencontres de travail en équipes avec nos réussites et nos faiblesses.

Dans un temps de conseil : le Père Loïc Lagadec nous a donné des pistes pour progresser et pour choisir les actions à mettre en œuvre.

Dans un temps d’information : le Pèlerinage Diocésain à la Salette où les orientations du Diocèse seront formulées et la Journée Synodale du 17 octobre à Grenoble.

HOMÉLIE DU XXIVe DIMANCHE T.O / B (Père Basile)

La liturgie de ce 24e dimanche nous propose des lectures qui nous invitent à prendre notre place de disciples, à professer notre foi au Christ et à la laisser orienter notre vie. Ce qui tombe bien en cette période des rentrées, où il convient de nous préparer à mettre davantage en œuvre la foi qui nous anime.
Selon l’Évangile, témoin de la bonté extraordinaire de Jésus et de sa puissance qui n’a cessé d’impressionner ses contemporains, la foule s’interroge sur son identité véritable : pour certains, il est Jean-Baptiste ressuscité ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes.
En s’adressant aux disciples, Jésus voudrait avoir la réponse de ceux qu’il a envoyés en mission. Il attend qu’ils se prononcent avant de les engager dans une deuxième étape plus dure : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » La réponse de Pierre à cette question de confiance que pose Jésus ne se fait pas attendre : « Tu es le Christ ». Par cette réponse, Pierre confesse, sous la conduite de l’Esprit Saint, que Jésus est le Messie, le roi sorti de la maison de David, le roi annoncé et qui doit être le véritable Fils de Dieu. Et nous baptisés, chrétiens d’aujourd’hui, qui est Jésus pour nous ? Que connaissons-nous vraiment de lui ? Quelle place lui accordons-nous dans notre vie personnelle ? Certes, à l’exemple et à la suite des Apôtres, nous confessons déjà qu’il est le Christ. Mais, comme Pierre, sommes-nous bien conscients de la portée d’une telle affirmation ? N’oublions pas qu’une foi éclairée et exprimée sincèrement est fondamentale. « Elle engage notre vie chrétienne et détermine notre attitude envers Dieu. Cette foi met Jésus au centre de notre vie. Elle nous transformera en profondeur ». D’où la nécessité de nous instruire sans cesse sur Celui en qui nous croyons, pour saisir davantage la teneur de ses enseignements, consolider notre foi et pouvoir vivre dans son intimité, au-delà de tout conformisme, sans reculer devant les épreuves et les difficultés de toutes sortes.
C’est à cette attitude que Jésus invite les disciples dans la suite de l’Évangile. Il était bien conscient d’être le Messie, c’est-à-dire le Libérateur désigné et envoyé par Dieu, mais il refusait de donner à ce terme une connotation politique, voire militaire. Pour accomplir sa mission, il devait beaucoup souffrir, être accusé, maltraité et mis à mort, contrairement aux pensées triomphalistes de Pierre et des autres. Pour Jésus – et pour nous ses disciples –, le chemin reste celui du serviteur, de ce Serviteur souffrant qu’annonçait déjà Isaïe en son temps.
Nous voulons suivre le Christ, être ses disciples ? Eh bien, nous devons nous préparer à passer par le même chemin que lui. Nous devons renoncer à nous-mêmes, prendre nos croix et marcher à sa suite. En demandant à chacun de porter sa croix, Jésus ne veut pas nous imposer le chemin de l’affliction ; il ne veut pas nous inciter à aimer la souffrance pour elle-même. L’objectif qu’il vise, c’est tout simplement de nous préparer à affronter les épreuves liées à notre vie de disciples. Il veut nous faire comprendre que le suivre, c’est s’engager dans la voie de l’amour, sans se laisser abattre par les épreuves rencontrées en chemin. Rester fidèle à sa foi malgré tout, car « je marcherai […] sur la terre des vivants », c’est parfois savoir renoncer à ses désirs ; c’est savoir aller au-delà de ses intérêts égoïstes pour favoriser le royaume de l’amour. Amour agissant, qui « rend service », qui « espère tout », qui « endure tout » (1 Co 13), dans l’espérance d’obtenir, le moment venu, la vraie joie, le bonheur éternel. Tel sera notre boussole tout au long de cette année, pour le bien de tous et de chacun, et pour la gloire de Dieu.