La découverte de textes parfois difficiles à saisir en première approche est généralement appréciée.
L’évolution des deux groupes est différente le groupe de l’après midi étant plus ancien. Le groupe du soir a donc dû se frotter à la réalité d’un groupe de partage : respecter le cadre, pratiquer l’écoute, comprendre que les textes ne sont pas à prendre en tant que vérité strictement historique mais à un autre niveau, reconnaître la présence de Dieu pas seulement dans l’action mais parfois dans l’émergence de certaines idées ; dans ce groupe il est cependant noté que des progrès restent à faire du côté de l’écoute alors que le groupe de l’après midi ne ressent pas de problème à ce niveau-là. Dans ce deuxième groupe est plutôt noté le soutien ressenti.
Des demandes portent aussi sur l’importance de connaître les textes à l’avance et sur la durée du silence. Sur ce dernier point l’animatrice demande un effort, sachant que le silence est à apprivoiser. Il nous est nécessaire il ne faut pas en avoir peur.
Les thèmes abordés cette année n’ont pas été menés jusqu’au bout selon plusieurs participants. Que ce soit sur la prière ou sur l’Église il semble qu’il reste des attentes concernant essentiellement le rapport personnel avec la prière ou l’église. Au fond ce qui n’est peut-être pas réglé au terme du parcours c’est « l’église et moi » ou « la prière et moi ».
En ce qui concerne l’avenir des groupes plusieurs participants expriment leur souci au niveau de la transmission et du témoignage de la foi . Comment témoigner ? que dire ? Pour un participant la connaissance des textes ne semble pas forcément utile. Pour d’autres tout texte biblique est bon et il est important de nous laisser imprégner c’est ainsi que dans la vie parfois cette imprégnation nous permet de réagir à bon escient.
Un participant note l’importance de créer un milieu favorable à la réception de la foi, peut-être de devenir nous mêmes ce terreau propice.
La question de la mise en pratique (de l’efficacité d’une certaine manière) est posée. Une demande se fait jour de quelque chose de plus concret qui nous ramène plus à notre vie ordinaire.
Comment par ailleurs être plus présent sur la paroisse et ne pas être un groupe « à part ».
Le père Jean-Claude accueilli en fin de séance nous fait part de quelques réflexions à ce sujet. Il nous signale que la parole est aussi importante que l’eucharistie. Bien sûr on aimerait des solutions mais il faut voir la foi comme un cheminement : nous avançons peu à peu dans la foi tout au long de notre vie. Les résultats ne sont pas à attendre de façon immédiate ou précise. Ce qui compte c’est quelle est la place de Dieu dans ma vie ? : est-ce que je consens à ce qu’Il ait une place ?
Il ajoute que notre comportement est aussi une annonce.
Nous décidons de nous retrouver le 10 septembre à 14h pour le groupe de l’après midi et le 18 septembre à 20h pour le groupe du soir.
Le thème pourrait être commun mais n’est pas encore clairement identifié par les animatrices.
À suivre donc en septembre