Groupes de partage biblique.


Il existe plusieurs groupes autour de la Bible dans nos paroisses. Les groupes de partage que nous
voulons présenter ici ont lieu à Anjou une fois par mois . L’un des groupes se réunit à 14h l’autre à
20h.
Les réunions consistent à partager sa foi sur la base d’un texte biblique choisi en fonction d’un
thème déterminé par le groupe pour l’année. Cette année l’un des thèmes est « les signes dans Saint
Jean » et l’autre « les paraboles du Royaume ». Nous partageons aussi les doutes et les
interrogations en toute liberté et confidentialité.
Il n’y a pas d’enseignement dans ces groupes mis à part quelques éléments d’information éventuels
et des pistes possibles de réflexion fournies par l’animatrice qui est également garante du cadre et
de la circulation de la parole.
La spécificité de ces groupes est de chercher constamment à remplacer le débat par le partage. Notre
effort est de privilégier l’accueil de ce qu’il y a dans nos cœurs plutôt que de risquer la
confrontation des points de vue. Cela implique une grande confiance mutuelle, développe notre
capacité d’écoute et d’ouverture à autrui. Nous veillons à toujours pratiquer ce partage sur la base
d’un texte biblique qui constitue la base de nos échanges ainsi qu’un rempart à diverses dérives.
Partager ainsi sa foi est une manière de la nourrir telle est notre expérience depuis des années.
Mais nous avons aussi à coeur de nous ouvrir à d’autres. Il y a de la place pour ceux ou celles qui
seraient tentés de nous rejoindre. Chacun est bienvenu, il n’y a aucune condition préalable à part la
bonne volonté et nous serions vraiment heureux de nous enrichir de nouveaux participants.
Pour être accueilli il suffit de venir à l’une ou l’autre des séances proposées. Les prochaines dates
sont : mardi 17 octobre 14h et lundi 6 novembre 20h toutes deux à la maison paroissiale d’Anjou.
Vous pouvez aussi contacter Nicole au 0474296417 ou Martine au 0663189436 ou tout autre
membre du groupe connu de vous.
Tous les mois à la messe dominicale au moment des annonces, la veille de nos rendez-vous, nous
donnons les dates de nos prochaines réunions. Si les dates ne vous conviennent pas ou que vous
ayez envie de réfléchir plus longtemps, rejoignez-nous à l’une de celles des mois suivants.

Des nouvelles des groupes bibliques au mois de janvier 2019

Avec le groupe de l’après midi , nous méditons sur le sens profond de certains mots . Pour la deuxième fois nous nous penchons sur le mot « sainteté ». Nous interrogeons pour cela le texte de Luc au chapitre 6, versets 20 à 27, ce texte dit « des béatitudes ». Nous observons que les traductions  proposent « heureux les pauvres » alors que André Chouraqui traduit « en marche les humiliés ». Nous cherchons à comprendre et à ressentir de quoi il est question dans ce bonheur qui n’est pas fait d’une accumulation jalousement gardée mais d’une dynamique de vie en route vers Dieu. Nous parlons de ce que c’est que d’être rassasié. Nous laissons de côté les « malheureux »

 

Avec le groupe du soir dans le cadre de notre réflexion méditation sur la foi nous retrouvons Luc au chapitre 10  pour la parabole du bon samaritain. Nous notons l’importance de « il fut pris de pitié » traduit aussi par « il fut pris aux entrailles », entrailles qui concernant Dieu touche un aspect matriciel. Lorsqu’en hébreu on parle de miséricorde en fait strictement traduit,  il s’agit  de l’ « uterus » de Dieu. Notre réflexion nous amène ensuite sur la notion de vie éternelle. Ça commence quand ? Seulement après la mort ou dès maintenant ? La vie éternelle n’est-ce pas la vie en Dieu qui nous est offerte dès aujourd’hui dès lors que nous nous ouvrons à ce qui est « matriciel » en nous ?

 

Ces quelques lignes n’ont pas prétention à résumer nos échanges qui sont d’ailleurs confidentiels par définition. Elles se veulent un simple et partiel  témoignage des temps de partage biblique.

Partage biblique : lundi 3 décembre 2018

Isaïe 42, 1-7

Nous avons cherché dans ce texte un éclairage sur la sainteté en nous disant que le « serviteur que Dieu soutient» devrait en constituer, pour ce qui est de l’ancien testament, une bonne approche.

Nous y avons trouvé ce qui nous a semblé un quasi portrait de Jésus.

Nous n’avons donc pas été étonné de savoir que Isaïe est un des prophètes les plus cités dans le Nouveau Testament. Nous comprenons mieux pourquoi il est dit que Jésus était annoncé par les Écritures. Il y a entre la vie du Christ et le texte d’Isaïe beaucoup de correspondances.

Nous avons relevé la discrétion, la douceur envers les « abîmés » sans que cela s’oppose à une fermeté sur le message.

Nous avons réfléchi aussi aux notions d’alliance et de peuple, présentes dans le texte. Qui est le peuple de Dieu ? Les fidèles d’une religion précise ou les hommes qui, parmi « les nations », s’ouvrent à la lumière d’un Dieu d’Amour ? Cet accueil est-il voué à ne prendre qu’une seule forme ou bien peut-il être se vivre « autrement » ?

Nous nous sommes interrogés également sur la lumière que nous sommes censés rayonner nous -mêmes.

Comme toujours beaucoup de questions donc, qui témoignent de notre quête mutuelle car nous aussi nous cherchons « la lumière » en nous aidant les uns les autres.

partage biblique : lundi 12 novembre

Nos séances portent sur les mots de la Bible . Aujourd’hui nous nous sommes penchés sur le mot « gloire ».

Quelques mots à ce sujet sans trahir la confidentialité de nos paroles . Nous savons qu’en hébreu le mot traduit l’importance le poids d’une personne, mais nous avons chacune chacun une représentation intérieure de la gloire qui est souvent accolée à la « splendeur ».

Or il existe dans notre histoire des splendeurs écrasantes comme le furent celles de nos rois absolus, des splendeurs qui rabaissent à rien toute personne qui oserait se comparer ou rivaliser avec le monarque. Des splendeurs politiques utilisées à des fins de domination.

La splendeur de Jésus n’est pas de cette sorte. Ce qui fait la splendeur de Dieu ce sont ses bienfaits, sa miséricorde et sa bienveillance. C’est là que se trouvent le rayonnement, la lumière incroyable répandue par Dieu : dans la manifestation de Sa bonté. Telle est la gloire de Dieu

« Dieu n’a pas besoin de calices d’or mais d’âmes d’or » st Jean Chrysostome

Reprise des rencontres de partage biblique, septembre 2018

 

Nous nous sommes retrouvés en deux groupes séparés comme l’an dernier un groupe l’après midi et l’autre le soir.

Le groupe du soir est orienté sur le thème de la foi. Nous avons commencé le 18 septembre à entendre Isaïe nous inviter à « écouter » au chapitre 55. Nous nous retrouverons le 23 octobre autour du prophète Amos qui au chapitre 5 nous invite à regarder les effets concrets de la foi. Le 27 novembre en Matthieu 11 nous essaierons de mieux cerner d’où vient notre foi et le 11 décembre toujours en Matthieu au chapitre 13 nous nous pencherons sur les conditions de développement de cette foi.

Pour le groupe de l’après midi nous cherchons du côté des mots de la Bible . Nous avons commencé en regardant , au chapitre 4 du Deutéronome ce que c’est que le « rassemblement » l’ « ecclesia » source lointaine de notre « église ». Faire église c’est d’abord se rassembler en fonction d’un appel intérieur.

Nous continuerons ce lundi 8 octobre en regardant du côté du mot « péché originel » issu du  chapitre 3 de la Genèse.

Le 12 novembre nous creuserons le sens du mot « Gloire » pour cela nous prendrons Ézechiel 33, 18-23

Le 3 décembre  avec Isaïe 42, 1-7 nous commencerons à regarder du côté du mot « sainteté »

En scrutant ainsi patiemment les textes nous essayons  d’approfondir notre foi en réveillant notre écoute. Nous cheminons ensemble tous animés du même désir : aller vers Dieu, nous rassembler pour Le rencontrer. Lors de ces temps d’écoute mutuelle  nous recevons aussi  beaucoup les uns par les autres.

Les groupes peuvent encore accueillir de nouvelles personnes, n’hésitez pas à vous faire connaître si vous vous sentez intéressé .

Groupes bibliques du 5 juin 2018

La découverte de textes parfois difficiles à saisir en première approche est généralement appréciée.

L’évolution des deux groupes est différente le groupe de l’après midi étant plus ancien. Le groupe du soir a donc dû se frotter à la réalité d’un groupe de partage : respecter le cadre, pratiquer l’écoute, comprendre que les textes ne sont pas à prendre en tant que vérité strictement historique mais à un autre niveau, reconnaître  la présence de Dieu pas seulement dans l’action mais parfois dans l’émergence de certaines idées ; dans ce groupe il est cependant noté que des progrès restent à faire du côté de l’écoute alors que le groupe de l’après midi ne ressent pas de problème à ce niveau-là. Dans ce deuxième  groupe est plutôt noté le soutien ressenti.
Des demandes portent aussi sur l’importance de connaître les textes à l’avance et sur la durée du silence. Sur ce dernier point l’animatrice demande un effort, sachant que le silence est à apprivoiser. Il nous est nécessaire il ne faut pas en avoir peur.
Les thèmes abordés cette année n’ont pas été menés jusqu’au bout selon plusieurs participants. Que ce soit sur la prière ou sur l’Église il semble qu’il reste des attentes concernant essentiellement le rapport personnel avec la prière ou l’église. Au fond ce qui n’est peut-être pas réglé au terme du parcours  c’est « l’église et moi »  ou « la prière et moi ».
En ce qui concerne l’avenir des  groupes plusieurs participants expriment leur souci au niveau de la transmission et du témoignage de la foi . Comment témoigner ?  que dire ? Pour un participant la connaissance des textes ne semble pas forcément utile. Pour d’autres tout texte biblique est bon et il est important de nous laisser imprégner c’est ainsi que dans la vie parfois cette imprégnation nous permet de réagir à bon escient.
Un participant note l’importance de créer un milieu favorable à la réception de la foi, peut-être de devenir nous mêmes ce terreau propice.
La question de la mise en pratique (de l’efficacité d’une certaine manière) est posée. Une demande se fait jour de quelque chose de plus concret qui nous ramène plus à notre vie ordinaire.
Comment par ailleurs être plus  présent sur la paroisse et ne pas être un groupe « à part ».
Le père Jean-Claude accueilli en fin de séance nous fait part de quelques réflexions à ce sujet. Il nous signale que la parole est aussi importante que l’eucharistie. Bien sûr on aimerait des solutions mais il faut voir la foi comme un cheminement : nous avançons peu à peu dans la foi tout au long de notre vie. Les résultats ne sont pas à attendre de façon immédiate ou précise. Ce qui compte c’est quelle est la place de Dieu dans ma vie ? : est-ce que je consens à ce qu’Il ait une place ?
Il ajoute que notre comportement est aussi une annonce.

Nous décidons de nous retrouver le 10 septembre à 14h pour le groupe de l’après midi et le 18 septembre à 20h pour le groupe du soir.

Le thème pourrait être commun mais n’est pas encore clairement identifié par les animatrices.

À suivre donc en septembre

Partage d Évangile : les rencontres d avril

Rencontre du 3 avril 2018 : groupe 1
Nous étudions dans l’Apocalypse au chapitre 3 des versets 14 à 22 le passage qui concerne l’église de Laodicée.

S’expriment à la suite de ce temps :

Un peu de découragement  Dieu est en moi et en chacun .  Dans  beaucoup de moments je n’y pense pas. Je me demande pourquoi c’est si difficile.

Ou bien le sentiment d’une insuffisance personnelle. Je me sens pitoyable et aveugle et ce texte qui me semble exigeant me renvoie à la fois à mon peu d’ardeur et à mon désir d’en faire plus.

Un désir d’attention à la volonté de Dieu . Que ce soit bien la tienne et non la mienne

Une interrogation aussi sur l’abandon à Dieu. Écouter s ‘ouvrir dans la prière donnent joie et paix, c’est vrai.  Laisser agir l’Esprit dans nos actions, dans nos églises c’est bien aussi mais jusqu’où et jusqu’à qui ?

Ou bien : certes  je reconnais que Dieu frappe à ma porte , je voudrais vivre cette intimité; Oui, Il est avec moi et je suis avec Lui. Oui, il est bon de faire ce qui nous rend heureux et la joie est notre guide, mais  ce « laisser aller  à Dieu » ne peut-il être aussi une forme de tiédeur ou de mollesse ?

Reconnaissance aussi pour l’image du repas partagé avec Jésus reprise par notre pape François qui mange avec les pauvres. Importance de ce moment.

Par ailleurs comme il est parfois difficile de reconnaître le Christ dans l’autre !

Et enfin : pour garder la porte ouverte et faire confiance au Christ et à mon prochain, ne faudrait-il pas d’abord rester humble ?

 

Rencontre biblique du 23 avril 2018
Voici quelques remarques issues de notre réflexion d’aujourd’hui :

La souffrance de Dieu à Gethsémani a quelque chose de profondément bouleversant

Nous apprenons dans ce passage l’abandon total à Dieu, l’insistance dans la prière et la nécessité de rester éveillé.

Les disciples  se sont endormis c’est rassurant car c’est ce que nous aussi nous faisons bien souvent ;

Néanmoins nous devons garder confiance en n’oubliant surtout pas que notre foi est basée sur la résurrection de Jésus. Si on ne comprend pas, Dieu, Lui, sait.

Prier , remettre à l’Esprit saint nos préoccupations et essayer de garder confiance en toute situation.

Se soumettre dans la confiance, accepter de faire passer la volonté de Dieu devant la nôtre.

Partage biblique : 20 mars 2018 groupe du soir

Sur le thème de la prière nous étudions ce soir le passage de Luc au chapitre 11 qui inclut le Notre Père des versets 1 à 13

Au terme de notre partage voici quelques éléments retenus par les participants :

Je me décharge de la prière sur ceux ou celles qui y passent beaucoup de temps. Offrir, remercier, demander se mettre à nu devant Dieu pour moi c’est difficile il me faut un support et surtout il me faut de l’action sinon je me dis que ça ne sert pas à grand-chose.

Prier ce n’est pas seulement demander c’est aussi faire confiance, remercier, demander pardon à Dieu,  pardonner.

À  ce résumé il est ajouté qu’il ne faut pas se décourager, remercier y compris pour les petites choses (penser à le faire plus souvent) , faire confiance. Ne pas oublier l’Esprit Saint.

Sachons faire silence reconnaître les signes de Dieu, vivons dans l’espérance et remercions Dieu pour les petis évènements de tous les jours, les petites choses.

J’essaie désormais une nouvelle forme de prière : trouver Dieu dans tout ce que je trouve de beau , rendre grâce. J’ai une prière de remerciement pour cette humanité dévouée aux autres qui me conforte et dont je fais partie.

J’ai aimé la prière très belle pour une personne malade faite à la messe à sa demande.

Partage biblique du 13 mars 2018 groupe 1

Thème « l’Église » en 1 Jean 4,7-21

À partir de cette lettre de Jean nous parlons beaucoup de cette phrase « Dieu est amour ». Et comme tout le chapitre ruisselle de l’amour de Dieu notre échange se porte naturellement sur cette question.

Après ce temps de partage, aux dires de certains ;  il semble que ce qui pouvait passer pour une rengaine trop souvent entendue devienne une conviction plus précise.

Nous notons que l’amour est une grâce reçue et que ce qui nous est demandé c’est un cœur sincère. Notre volonté est du côté de la sincérité bien plus que de l’amour lui même.

Jean nous dit que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. Il existe encore beaucoup de frères que je n’aime pas assez , fait remarquer une participante. Au moins lorsqu’on se revendique de l’Église faudrait-il faire des efforts pour ne pas juger ni condamner.

Cet amour de Dieu, c’est parfois nous qui le lâchons, jamais Lui. Il nous suffit en cas de « rupture d’amour » de renouer le fil de nous rattacher à Lui , Il est toujours là.

Si Dieu est un absolu d’amour peut-être qu’il suffit de se laisser aimer tout en s’efforçant d’aimer et d’accueillir de son mieux.

C’est la bienveillance de toutes manières qui nous aide à passer par dessus les difficultés.

Au terme de la rencontre une participante note que du sens a été mis pour elle sur le fait que « Jésus a pris tous les péchés ». Des questions restent en suspens

L’obligation d’aimer enseignée dans ma jeunesse a été culpabilisante, ajoute une participante. Je reconnais qu’on aime par grâce. Mais pourquoi gardé-je mes distances vis-à-vis de personnes dont pourtant je reconnais les qualités ?

Ou encore : Est-ce que juste pardonner c’est vraiment aimer ?

Partage biblique du 20 février 2018 groupe 2

Le cantique de Zacharie sur le thème « la prière » en Luc 1, 68-79

Voici quelques réflexions issues de notre séance :

Il est difficile de comprendre et d’accepter la différence entre le Dieu qui se révèle et celui qu’on attendrait. Or la paix du Christ c’est d’accepter cette  différence qu’est Dieu et d’avancer quand même. C’est exactement ce qu’a fait Jésus. Garder l’Espérance dans cet écart et poursuivre.

Le chemin intérieur de la paix et de la miséricorde c’est d’accueillir ce Dieu de bonté  sans peur.

Dieu est là pour chacun de nous, pour le petit enfant que nous sommes , Il n’est pas là que pour Israël.

Il nous appartient de témoigner que nos chemins de vie nous mènent vers des chemins de paix en Christ.