Pour confier une intention à la prière de l’Église Demander une messe, c’est dire merci et rendre grâce à Dieu pour un évènement particulier dans votre vie ou celle des autres : un anniversaire, une réconciliation, une guérison, une conversion, une naissance…Demander une messe, c’est aussi confier à Dieu, les intentions qui vous sont chères : un décès, un proche qui est souffrant, des défunts, un moment difficile, les vocations, les prêtres … Comment offrir une messe ? Chaque messe a une valeur universelle et est célébrée pour l’Église et pour le monde entier. Vous pouvez demander au prêtre et à toute la communauté chrétienne de porter votre intention lors d’une messe. A cette occasion, vous êtes invités à faire une offrande.
Combien donner et à quoi sert l’argent versé ? C’est une manière simple et concrète de vous associer à la célébration de l’Eucharistie et d’aider les prêtres de votre diocèse. Il s’agit d’un acte de partage de la part des fidèles. A titre indicatif, l’offrande conseillée est à partir de 18 € pour une messe. Le règlement à remettre au moment de la demande ou au plus tard à l’issue de la messe, peut se faire en espèces ou par chèque (à l’ordre du Père Jean-Hugues MALRAISON qui transmet l’intégralité des offrandes au diocèse). Les sommes ainsi transmises au diocèse sont ensuite réparties entre tous les prêtres et leur assurent un complément de salaire. Vous voudrez bien transmettre vos intentions une dizaine de jours à l’avance ou au plus tard le mercredi précédent avant la date demandée
Soit par téléphone à la maison
paroissiale d’Anjou aux heures de permanence (04 74 84 06 54) ou
directement à Anne-Marie Bonnard au 04 74 84 11 12
Soit par courrier à la Maison
paroissiale d’Anjou, 17 Route du Dauphiné 38150 ANJOU
Comme les apôtres nous aussi nous recevons cet Esprit de Dieu, par le baptême, la confirmation et tous les sacrements, et dans le quotidien de notre vie. C’est cette venue de l’Esprit-Saint sur les apôtres le jour de la Pentecôte, que nous fêterons dimanche prochain. Comme les apôtres nous aussi nous recevons cet Esprit de Dieu, par le baptême, la confirmation et tous les sacrements, et dans le quotidien de notre vie. En ce temps de déconfinement progressif nous pouvons à nouveau célébrer l’eucharistie dans les églises, dans le respect strict des consignes sanitaires pour éviter la propagation du virus. Il est important, sans céder à la panique, de rester vigilants pour se protéger soi même et ceux que nous rencontrons. A chacun de voir le moment opportun pour sortir de son confinement. C’est une joie et une grâce pour tous de pouvoir se réunir en Église, de prier et célébrer ensemble autrement que par écran interposé, de communier au corps du Christ. Pour le bon déroulement des messes il faut nous organiser en respectant les mesures gouvernementales. Respecter un espace circulaire d’au moins 1 mètre de rayon entre les personnes, ce qui limite le nombre de places dans les églises, les places disponibles seront donc balisées. Les enfants de moins de 11 ans pouvant être à côté des parents. Chacun est invité à venir avec un masque à porter pendant la célébration(et à relever le temps de la communion). Nous avons prévu quelques masques pour ceux qui auraient oublié le leur. Se laver les mains avec le gel en entrant et sortant de l’église. Respecter un espace d’un mètre pour les différentes processions et éviter tout contact de proximité. Limiter les regroupements sur le parvis à la sortie de la messe.
Pour la fête de la Pentecôte les messes auront lieu Samedi 30 mai à 18h30 à l’église Notre Dame des Cités (environ 80 places) Dimanche 31 mai à 9h00 à St Clair du Rhône (170 places), à 10h30 au Péage de Roussillon ( 80 places), à 10h30 à St Maurice l’Exil ( au moins 100 places) et à 10h30 à Anjou (environ 80 places). Il y aura également la messe au Carmel de Surieu à 18h00 (20 places). Cela permettra à tous ceux qui le souhaitent de venir à l’une des célébrations. Les messes de semaine ont repris dans les églises selon le planning habituel. La feuille d’annonces du mois de juin sortira dans les prochains jours avec tous les plannings. Bonne fête de Pentecôte à tous, unis par la prière. P Jean-Hugues Malraison
Cette semaine nous voici entrés dans le début du commencement de la première phase des prolégomènes du déconfinement. Si des portes s’entrouvrent il nous faut cependant rester encore très vigilants pour éviter la propagation du virus et la contamination de nouvelles personnes et ne sortir qu’avec prudence et selon les nécessités. C’est pourquoi tout ne peut pas se faire, la circulation et les réunions sont encore encadrées. Les supermarchés, les commerces et autres temples de la consommations pourront recevoir du public qui se croisera dans les allées, il n’en n’est pas de même pour nos églises, qui sont bien entendu pour les autorités des lieux à haut risque ! « La prière se fait dans son rapport entre celui que l’on célèbre et soi-même, et n’a pas forcément besoin de lieux de rassemblements où l’on ferait courir un risque à l’ensemble de la communauté religieuse, » nous dit le ministre de l’intérieur ministre des cultes, Christophe Castaner. Il est donc toujours interdit de se rassembler et célébrer dans les églises hormis pour les funérailles dans la limite de 20 personnes maximum. Ceci doit durer jusqu’au 3 juin où nous entrerons dans une deuxième phase du déconfinement, s’il n’y a pas de retour en arrière d’ici là et avec peut-être l’espoir de pouvoir célébrer la Pentecôte le 31 mai dans nos églises avec une assemblée plus nombreuse. ( récompense pour bon comportement ? ) D’ici là, les déplacements n’étant plus encadrés et à justifier, les rassemblements dans des lieux privés sont autorisés à concurrence de 10 personnes maximum. Dans ce contexte notre évêque, Mgr de Kerimel invite les prêtres à sortir et aller à la rencontre des gens, dans la limite des rassemblements autorisés en respectant les recommandations sanitaires, il invite également à visiter les personnes âgées ou malades. « L’eucharistie pourrait être célébrée si l’espace et les circonstances s’y prêtent, pour des petits groupes de dix personnes en tout (prêtre compris), à condition que la dimension ecclésiale soit bien respectée. / On pourra célébrer la messe dans des oratoires privés mais pas dans les églises, puisqu’il y a interdiction officielle de célébrer le culte public. », dit notre évêque. Concrètement sur nos deux paroisses pendant le mois de mai : il y aura 4 pôles de messes dominicales, avec 9 personnes et le célébrant, dans des salles paroissiales adaptées, à savoir la maison paroissiale d’Anjou, la salle des Cités à Roussillon, la maison paroissiale du Péage, la cure des Roches de Condrieu. Dans chaque lieu une messe à 9h00 et une messe à 10h30 les dimanches 17 et 24 mai ainsi que pour l’Ascension le jeudi 21 mai. Il y aura également des messes en semaine dans les même conditions, le mardi à 9h00 à la salle attenante de l’église de St Clair, le mercredi à 9h00 à la maison paroissiale d’Anjou et à 18h00 à la cure des Roches, le jeudi à 9h00 à la maison paroissiale du Péage, le vendredi à 9h00 à la salle des Cités à Roussillon. Pour venir il est indispensable de s’inscrire en appelant à l’avance les responsables des lieux, selon les modalités envoyées par mail et mises sur le site des paroisses. Pour que le plus grand nombre puisse participer à la messe soit en semaine soit le dimanche, il est demandé à chaque personne de ne s’inscrire pour l’instant qu’une seule fois dans cette période. Voilà comment aborder ce temps en Église et dans la foi au Christ ressuscité. Soyons unis dans la prière, la confiance et l’espérance.
Une prière pour les vocations que nous donne le Père Joachim pour ce Dimanche du Bon Pasteur
Dieu notre Père, nous te rendons grâce ! Dieu notre Père, nous te rendons grâce par ton Fils Jésus Christ. Aujourd’hui, il nous invite à devenir serviteurs à sa suite. Dieu notre Père, nous te rendons grâce pour ton Esprit. Qu’il donne à chaque baptisé de découvrir et de vivre sa vocation dans l’Esprit. Qu’il donne sa force à ceux qui choisissent de suivre le Christ dans la vie consacrée, les ministères ordonnés et le mariage. Dieu notre Père, que ton Esprit donne à nos communautés de proposer de devenir prêtre ou diacre, d’inviter à la vie consacrée, et d’accompagner les époux chrétiens. Que ton Esprit d’amour fasse de nous des serviteurs joyeux de l’Évangile, à la suite de ton Fils. Amen
« Mais aujourd’hui, Alléluia, notre Espérance a jailli du tombeau, Alléluia, alléluia, Jésus est vivant». Cette espérance que l’on chante dans l’une des hymnes du temps de Pâques est celle de tous les chrétiens. C’est bien le cœur de notre foi en Dieu, Christ est vivant, il est ressuscité. Par sa mort et sa résurrection il nous sauve du péché et nous ouvre les portes du Royaume de Dieu, notre espérance. Pour autant il faut un véritable acte de foi pour le comprendre et croire. Ce n’est pas facile pour nous, cela n’a pas été aisé non plus pour ceux qui ont côtoyé et écouté le Christ pendant de longs mois et l’ont vu mort sur la croix. C’est pourquoi Jésus ressuscité est apparu à de nombreuses reprises entre Pâques et l’Ascension, continuant avec persévérance et patience d’éclairer les hommes afin qu’ils aient foi en lui. Pendant toute l’octave de Pâques, la semaine qui suit la résurrection, nous avons entendu, à travers les textes d’Évangile de la messe, comment le Christ vivant s’est manifesté à ses proches, apôtres et disciples, en commençant d’ailleurs par les femmes au tombeau A chaque fois il a fallu un peu de temps, une parole, un geste, le partage d’un repas, pour que ces premiers témoins soient convaincus. Nous l’entendrons encore dimanche prochain dans le récit écrit par St Luc sur la rencontre de Jésus avec les disciples d’Emmaüs, où Jésus se fait reconnaître dans la Parole à travers les écritures et le pain partagé de l’Eucharistie. C’est grâce au témoignage de ces apôtres et disciples, d’abord oral puis par écrit, que cette bonne nouvelle nous est parvenue à travers les siècles, relayé par la foi de tous ceux qui nous ont précédés. C’est grâce à notre propre témoignage qu’il continuera à traverser les générations.
C’est grâce au témoignage de ces apôtres et disciples, d’abord oral puis
par écrit, que cette bonne nouvelle nous est parvenue à travers les
siècles, relayé par la foi de tous ceux qui nous ont précédés. C’est grâce à notre propre témoignage qu’il continuera à traverser les générations.
Espérance, persévérance et patience sont aussi au cœur de l’épreuve que toute l’humanité est en train de vivre. Nous sommes entrés dans la 6ème semaine de confinement. L’espérance c’est d’arriver à la fin de cette pandémie et d’entrevoir la sortie du confinement, c’est qu’il n’y ait plus de malades et de morts à cause du virus. L’espérance c’est croire que Dieu ne nous abandonne pas et viens nous sauver, l’espérance c’est le changement que ce temps peut nous apporter, dans le respect de la nature et de notre corps dans sa fragilité, avec des rapports sociaux différents, plus de solidarité et d’attention à l’autre, le malade le fragile, la personne âgée, isolée. L’espérance est ce changement qui s’opère dans le cœur de chacun vers plus d’humanité, de solidarité et de paix dans ce monde, un pas en avant dans la construction du Royaume d’Amour de Dieu.
Mais tout reste encore bien flou. Si un début est envisagé, mais pas encore formel, pour le 11 mai, ce ne sera pas pour tous et au même rythme, afin de ne pas relancer l’épidémie. Il faudra encore beaucoup de persévérance dans nos efforts, beaucoup de patience pour tenir bon sans désespérer, sans relâcher nos efforts. Depuis hier nous savons que les églises ne rouvriront pas tout de suite, sans doute pas avant la mi-juin sans savoir encore quelle sera la taille des assemblées autorisées. Il faudra beaucoup de force et de courage à chacun pour vivre ce temps de confinement. Patience et persévérance dans tout ce que ce temps si particulier a permis à chacun de découvrir, de mettre en œuvre avec de nouvelles façons de vivre et pratiquer sa foi, de prier en union avec les autres, lire et méditer régulièrement la Parole, vivre les célébrations à travers la télévision ou internet, de communiquer avec les plus isolés.
Espérance, persévérance et patience… Toute épreuve fait grandir l’homme, soyons donc des géants après cette pandémie. Des géants dans la foi, des géants en humanité, des géants en fraternité. Que le Seigneur nous bénisse et nous donne la force de son Esprit pour avancer ensemble avec le Christ ressuscité. Père Jean-Hugues Malraison
Chers paroissiens, en ce jeudi Saint, entrant dans le tridium pascal, prenons le temps de la méditation, de la prière et l’adoration, le temps d’avancer avec Jésus vers la joie de Pâques, la résurrection du Christ, cœur de notre foi
Confinement, subir le temps ou choisir de le vivre ?
Ces derniers jours, le temps a comme ralenti. Il se fait pesant. La vie ne s’arrête pas pendant le confinement, c’est les conditions de la vie qui sont changées. Ce temps peut être mis à disposition pour nous recentrer sur l’essentiel, sur notre relation à Dieu dans la prière et la lecture de la Parole, sur notre relation aux autres, pour découvrir les signes que Dieu nous fait dans cette épidémie pour transformer notre vie.
Le
mercredi des Cendres, nous commencions le carême, 40 jours pour se
préparer, se purifier, se tourner vers Dieu et vers les autres. Carême qui
s’achève le dimanche des rameaux, ou plutôt que de se terminer vient
s’accomplir dans la Semaine Sainte qui commence.
Ce temps nous a permis de nous préparer dans la prière, le jeûne et le partage, à vivre avec le Christ sa passion, sa mort et sa résurrection le jour de Pâques. Carême très particulier cette année, vécu dans le confinement qui bouleverse nos habitudes et notre rythme de vie. Quel a été notre parcours pendant ce carême, comment l’avons nous vécu ? Avons nous pris le temps de vivre les engagements pris au début de notre carême ?
dimanche
des Rameaux : Jésus acclamé, reconnu comme Seigneur, le messie
attendu, fils de David, Emmanuel, Dieu avec nous. La foule acclame celui qui
entre solennellement dans Jérusalem vient sauver l’humanité, la libérer de
l’esclavage du péché et de la mort.
Mais cette foule est versatile, comme nous le sommes souvent, et retournera sa parole. Ceux qui acclament Jésus avec leurs rameaux, « Hosanna au Fils de David », crieront « à mort, crucifie-le » le vendredi saint. Cela nous place chacun au cœur de notre faiblesse, de la fragilité de notre foi, de notre reniement.
Jeudi
saint : Jésus serviteur, le plus petit, le plus humble ; Jésus
Eucharistie
Jésus serviteur qui s’abaisse aux pieds de ses apôtres, qui prend soin du corps des apôtres en leur lavant les pieds avant le repas et nous montre ainsi le chemin du service de notre prochain, comment être toujours et partout attentif à tous nos frères, proche du malade, de l’isolé, du plus précaire, comment toujours plus aimer, aimer Dieu et aimer nos frères, les deux plus grands commandements donnés par le Christ. Jésus eucharistie qui se donne dans le pain et le vin au cours du repas de la Cène, corps livré et sang versé, nourriture pour le salut de toute l’humanité, pour les siècles des siècles. Jésus médecin des corps, médecin des âmes.
Vendredi
saint : Jésus souffrant, Jésus crucifié.
Jésus victime innocente, jugé, condamné à mort qui souffre sa passion sous les coups de ses bourreaux et qui porte sur ses épaules le bois de la croix, poids de tout le péché de l’humanité, poids de mon propre péché. Jésus crucifié qui meurt sur la croix, abandonné de la plupart des siens, renié par les plus fidèles ; Jésus victime innocente offrant sa vie pour le salut de tous, qui se donne par amour pour toute l’humanité, par amour pour chacun d’entre nous, sublimation de l’Amour
Samedi
Saint : Jésus repose dans la mort, l’humanité pleure et prie.
Pâques :
Jésus glorieux, Jésus ressuscité sauveur du monde
Jésus ressuscité, Jésus le Vivant, sorti du tombeau vainqueur de la mort et du péché, Jésus sauveur, Jésus glorieux, roi de l’univers. Jésus qui apparaît de nombreuses fois à ses apôtre et ses proches, témoignant de la vérité de sa résurrection. Jésus qui s’élève dans sa gloire et monte vers son Père, d’où il nous envoie l’Esprit Saint pour nous guider, Jésus qui reviendra dans cette même gloire lorsque les temps seront accomplis pour nous emmener avec Lui dans le Royaume de Dieu. Jésus qui s’élève dans sa gloire et monte vers son Père, d’où il nous envoie l’Esprit Saint pour nous guider, Jésus qui reviendra dans cette même gloire lorsque les temps seront accomplis pour nous emmener avec Lui dans le Royaume de Dieu.
Ce monde lancé comme un bolide dans sa course folle, ce monde dont nous savions tous qu’il courait à sa perte mais dont personne ne trouvait le bouton « arrêt d’urgence », cette gigantesque machine a soudainement été stoppée net. A cause d’une toute petite bête, un tout petit parasite invisible à l’œil nu, un petit virus de rien du tout…Quelle ironie ! Et nous voilà contraints à ne plus bouger et à ne plus rien faire. Mais que va-t-il se passer après ? Lorsque le monde va reprendre sa marche ; après, lorsque la vilaine petite bête aura été vaincue ?
A quoi ressemblera notre vie après ?
Après ?
Nous souvenant de ce que nous
aurons vécu dans ce long confinement, nous déciderons d’un jour dans la semaine
où nous cesserons de travailler car nous aurons redécouvert comme il est bon de
s’arrêter ; un long jour pour goûter le temps qui passe et les autres qui
nous entourent.
Et nous appellerons cela
le dimanche.
Après ?
Ceux qui habiteront sous le même
toit, passeront au moins 3 soirées par semaine ensemble, à jouer, à parler, à
prendre soin les uns des autres et aussi à téléphoner à Papy qui vit seul de
l’autre côté de la ville ou aux cousins qui sont loin.
Et nous appellerons cela la famille.
Après ?
Nous rirons en pensant à avant,
lorsque nous étions tombés dans l’esclavage d’une machine financière que nous avions nous-mêmes créée, cette poigne
despotique broyant des vies humaines et saccageant la planète. Après, nous
remettrons l’homme au centre de tout parce qu’aucune vie ne mérite d’être
sacrifiée au nom d’un système, quel qu’il soit.
Et nous appellerons cela la justice.
Après ?
Nous nous souviendrons que ce virus s’est transmis entre nous sans
faire de distinction de couleur de peau, de culture, de niveau de revenu ou de
religion. Simplement parce que nous appartenons tous à l’espèce humaine.
Simplement parce que nous sommes des humains. Et de cela nous aurons appris que
si nous pouvons nous transmettre le pire, nous pouvons aussi nous transmettre
le meilleur. Simplement parce que nous sommes humains.
Et nous appellerons cela
l’humanité.
Après ?
Dans nos maisons, dans nos
familles, il y aura de nombreuses chaises vides et nous pleurerons celles et
ceux qui ne verront jamais cet après. Mais ce que nous aurons vécu aura été si
douloureux et si intense à la fois que nous aurons découvert ce lien entre
nous, cette communion plus forte que la distance géographique. Et nous saurons
que ce lien qui se joue de l’espace, se joue aussi du temps ; que ce lien
passe par la mort. Et ce lien entre nous qui unit ce côté-ci et l’autre de la
rue, ce côté-ci et l’autre de la mort, ce côté-ci et l’autre de la vie,
Nous l’appellerons Dieu.
Après ?
Après ce sera différent d’avant mais pour vivre cet après, il nous faut traverser le présent. Il nous faut consentir à cette autre mort qui se joue en nous, cette mort bien plus éprouvante que la mort physique. Car il n’y a pas de résurrection sans passion, pas de vie sans passer par la mort, pas de vraie paix sans avoir vaincu sa propre haine, ni de joie sans avoir traversé la tristesse. Et pour dire cela, pour dire cette lente transformation de nous qui s’accomplit au coeur de l’épreuve, cette longue gestation de nous-mêmes, pour dire cela, il n’existe pas de mot.
L’épidémie de coronavirus nous oblige en ce début de printemps à cesser les visites que nous pouvions faire à votre domicile pour partager la Parole de Dieu et vous porter la communion. Le confinement qui est nécessaire pour ralentir la progression de la maladie ne nous autorise plus à vous rencontrer physiquement mais nous continuons à vous porter dans notre prière.
Restons dans la confiance et continuons notre route avec Dieu dans « cette tempête inattendue et furieuse » !
Le sacrement des malades prévu initialement en Église pour le dimanche de la Miséricorde sera reprogrammé dès que cela sera rendu possible.
Chers paroissiens, Voici maintenant une semaine complète que nous sommes en confinement pour essayer de limiter l’expansion du corona virus. C’est à vivre en citoyen et surtout en chrétien soucieux du service et de l’amour du frère. Chacun a dû s’adapter à un nouveau mode de vie, bousculant habitudes et horaires. Cela est évidemment contraignant changeant la vie personnelle et familiale, les études et le travail. Cela nous donne aussi de pouvoir nous recentrer sur l’essentiel de notre vie, de nous tourner vers Dieu dans la prière et l’action de grâce. Notre vie spirituelle est aussi à réorganiser en fonction des contraintes de déplacement. Il n’est plus possible d’aller à la messe en paroisse et de communier en semaine et le dimanche. Comment les grandes fêtes de l’Église pourront elles être célébrées, en particulier la Semaine Sainte et Pâques ? Il est encore trop tôt pour savoir si nous pourrons à nouveau sortir à ce moment là, vraisemblablement le confinement continuera début avril. C’est pourquoi l’Église se prépare à cette éventualité et proposera des solutions adaptées pour que chacun puisse vivre le Triduum pascal et la Résurrection du Christ. En attendant continuons notre marche de carême personnelle dans le confinement et mettons à profit notre temps pour nous recentrer sur le Seigneur en adaptant notre pratique. Par la prière personnelle ou en famille, en prenant le temps de ce rendez-vous quotidien avec le Seigneur, par la lecture et la méditation de la Parole, en particulier des textes de la messe du jour, ou en s’associant aux différents temps proposés sur les médias par exemple entre autres : sur RCF Une messe quotidienne : de 11h à 11h30 (dès lundi) – La messe le dimanche à 18h15 – Le culte protestant le samedi à 18h15 – La prière du matin : 6h45, 7h45, 8h45 – La prière du soir : 20h30 (en direct de Taizé) et 22h30 – Tous les jours à 15h30 le chapelet en direct de Lourdes. Sur KTO Offices des laudes, du milieu du jour, des vêpres, chapelet à 15h30 messe célébrée par le Pape François en direct à 7h00 (ou en replay dans la journée), messe à 10h00 à Lourdes, messe à St Germain l’Auxerrois à 18h. Et bien d’autres médias Ou en vous associant par la prière à la messe quotidienne célébrée par les prêtres de notre paroisse à 11h30 tous les jours et à 10h30 le dimanche. Vivons ce temps particulier dans l’espérance, en communion les uns avec les autres, en particulier les plus fragiles, les malades et ceux qui les soignent, les victimes de ce virus. Demain mercredi 25 mars, l’Église fête la solennité de l’Annonciation. En ce jour prions plus particulièrement la Vierge Marie en demandant son intercession pour la fin de l’épidémie. Outre de nous unir aux différents temps de prière et à la messe proposée sur les médias, en cette fête de l’Annonciation, nous pouvons aussi participer aux propositions de notre Pape : en priant le Notre Père à midi, en allumant des bougies aux fenêtres le soir à 19h30 pendant que les cloches des églises sonneront pendant 10 minutes. Voilà quelques pistes pour vivre ce chemin de carême si particulier cette année, pour être en communion avec le Seigneur et avec tous nos frères.
Je reste toujours uni à vous tous par la prière, que Dieu
vous bénisse.