Message du Père Jean-Hugues

Avent : tournés vers l’à-venir de Dieu.

Avec la solennité du Christ Roi de l’univers que nous avons fêté dimanche dernier s’achève l’année liturgique. Une année bien différente, éprouvante avec les deux épisodes de confinement et la menace permanente du virus. Une année qui aura peut être permis de se recentrer sur l’essentiel de notre foi, le Christ, de prier autrement, de retrouver par le jeûne le goût de l’eucharistie, de nous tourner vers nos frères isolés, pauvres, malades.
En célébrant la fête du Christ-Roi l’Église honore la royauté spirituelle de Jésus et proclame que tout est transformé par sa mort, sa résurrection et son ascension. Tout est récapitulé et prend fin.
Le Christ est Roi, non pas avec fastes et richesses mais c’est un Roi Serviteur, un Roi qui aime et sauve. Oui, le Christ est Roi, en Lui la vie a vaincu la mort, l’amour a vaincu l’indifférence et la haine.
Son Royaume sera pleinement réalisé lorsque l’amour sera roi en chacun de nous.
« Il est la tête du corps, la tête de l’Église :
c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude
et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié,
faisant la paix par le sang de sa Croix,
la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel. » (Col 1, 18-20)
Ce dimanche 29 novembre, 1er dimanche de l’Avent, nous entrons dans une année nouvelle, l’année liturgique B, qui commence par un chemin de 26 jours ponctués par quatre dimanches, le temps de l’Avent, qui nous mène à la fête de la Nativité du Seigneur. L’Avent est un temps d’attente, de préparation à Noël, premier avènement du Christ, Dieu fait homme qui vient visiter son peuple, qui se fait l’un d’entre nous, pour rencontrer
chacun de nous et nous sauver de la mort.
Pendant l’Avent chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, à travers les Prophètes et l’Évangile, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur.
« Veillez et priez afin de ne pas entrer au pouvoir de la tentation »
Veiller veut dire prier, afin d’être remplis de l’Esprit-Saint qui nous fera entrer dans le projet de Dieu, dans la perspective de l’A-Venir qu’Il nous promet, dans l’attente du dernier avènement du Christ, lorsque les temps seront accomplis et qu’il viendra dans sa gloire pour nous ouvrir définitivement les portes du Royaume d’Amour de son Père.
Veille et espérance sont liées, sachons en découvrir les signes quotidiens.
Au travers de la crise sanitaire que nous vivons cette année quelques lueurs d’espoir se font jour dans la perspective d’un avenir moins tragique. Cela est du au personnel soignant, aux chercheurs et à l’effort de chacun pour se préserver et protéger les autres, effort qu’il ne faut pas relâcher.
C’est aussi et surtout le fruit de toutes les prières adressées à Dieu, confiées à l’intercession de Marie, prières qu’il nous faut continuer.
En ce premier dimanche le confinement s’assouplit, les célébration peuvent à nouveau être célébrées dans les églises, certes en nombre restreint pour l’instant, mais en attendant un élargissement vraisemblablement dès le début de la semaine prochaine. Cela permettra à chacun de vivre pleinement ce temps de l’Avent dans la prière, la méditation de la Parole et le service du frère.
Sur ce chemin nous fêterons Marie Immaculée Conception le 8 décembre prochain, nous pouvons nous y préparer par le chapelet quotidien et en prenant part à « la neuvaine de prière par l’intercession de Marie Immaculée pour demander la fin de la pandémie » proposée par notre évêque du lundi 30 novembre au mardi 8 décembre, dont le texte se
trouve ci-dessous.
Entrons donc avec joie et avec foi dans cette perspective, en nous préparant à accueillir le Seigneur dans l’enfant de la crèche, en redécouvrant ce chemin de prière, d’intimité avec le Seigneur qui nous ouvre à l’amour et au service de nos frères.
Bonne entrée en Avent à toutes et à tous, unis par la prière.
Père Jean-Hugues Malraison

Ô Marie,
Mère Immaculée,
Toi dont la pureté est le fruit de la grâce
et de ta confiance inébranlable en Dieu,
Toi qui t’es établie dans sa sainte volonté,
Toi qui as triomphé du péché, du mal et de la mort
Par ta foi, intercède auprès de ton Fils
pour qu’Il écarte
La pandémie répandue dans le monde,
Et nous délivre de ses conséquences néfastes.
Apprends-nous à mettre notre confiance en Dieu
Et à collaborer de manière féconde à son œuvre,
pour sa gloire et le salut du monde. Amen ! »
« O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! »




Remerciement


Lors de la messe de la rentrée pastorale, le dimanche 10 octobre à Saint
Maurice, c’était aussi une messe d’adieu et d’action grâce pour moi, certains
d’entre vous m’ont dit : « alors, Père, vous nous laissez tomber en ce moment de crise sanitaire ? » Je leur dis gentiment « j’aimerais bien rester, mais le Seigneur décide autrement et je respecte sa volonté ».
Chers confrères Prêtres et diacres, à vous les deux équipes paroissiales et les Catéchistes, à vous Chers paroissiens, c’est avec émotion et beaucoup d’action de grâce que j’exprime ma profonde reconnaissance envers vous, durant ces quatre années où j’étais avec vous. Votre foi active comme votre prière soutenue, votre témoignage de vie, m’ont beaucoup aidé à vivre ma vocation religieuse des missionnaires de la Salette et mon ministère de prêtre.
Grand merci pour votre accueil chaleureux, grâce à vous je me suis senti utile au service de nos deux paroisses Notre Dame des Sources en Sanne Dolon et Saint Pierre en Pays Roussillonnais. J’étais content et heureux d’avoir vécu avec vous ces quelques années. Vous m’avez beaucoup apporté. Et malgré la crise sanitaire, vous ne voulez pas que je parte en douce, vous m’avez invité à la messe de la rentrée ; franchement, je ne m’attendais pas à ça. Merci pour le panier garni, pour le don collecté, cela m’a fait chaud au cœur.
Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. Que Dieu vous le rende au
centuple. Vous pouvez compter sur ma prière, et je demande aussi la vôtre, qui n’a pas de prix, j’en ai besoin, la route sera longue pour moi, pour ma mission.
Depuis le 1er septembre, je suis prêtre vicaire au service de la paroisse Sanctus en Viennois et de la paroisse Mère Teresa en Viennois ; j’habite toujours à Pipet, Vienne, n’hésitez pas à nous visiter, après le confinement, Notre Dame de la Salette vous accueille. Petit à petit, j’essaie de trouver mes marques.
Frères et sœurs, soyons remerciés pour les bons moments que nous avons vécus ensemble, j’avais bien de la chance de vous rencontrer ; nous restons unis dans la prière et en communion dans le Seigneur

P. Joachin RATELOMANANTSOA

Pèlerinage à la Salette 2020

Ce sont 21 pèlerins qui prennent la route pour la Salette au petit matin,  ce samedi 26 Septembre 2020. La météo nous a annoncé deux journées froides avec des averses de neige. Nous chantons en roulant aux abords de Grenoble : « la Première en chemin, Marie tu nous entraines à risquer notre oui aux imprévus de Dieu » tout en voyant au loin les sommets enneigés. Après avoir dépassé Vizille et salué l’Empereur à Laffrey,  un premier appel téléphonique nous informe que la marche n’aura pas lieu en raison de la météo (dommage pour le marcheur du groupe), puis un  deuxième appel nous précise que la montée au sanctuaire doit être déneigée et que le stationnement du car sera peut-être nécessaire à Corps en attendant que la route soit ouverte. A Corps la route est libre et les deux cars des Jeunes d’Isèreanybody? ne sont plus stationnés, mais la neige est de plus en plus présente. Et à l’arrivée quelle surprise pour les habitués du pèlerinage ! Tout est très blanc….

Extrait de l’introduction du livret du pèlerin : « Le pèlerinage diocésain et l’année pastorale seront vécus sous le signe de la conversion pour nous laisser réconcilier avec Dieu, avec notre prochain, avec la Terre. L’année « Laudato Si » lancée par le Pape en mai dernier, nous aidera à mieux entendre le cri des pauvres et de la Terre. »  Mgr  Guy de Kerimel

Comme habituellement le planning est riche en temps de réflexion, de prières et d’échanges. La neige tombe en alternance et n’encourage pas les sorties. En soirée le service de la Diaconie et soin nous  apprend « La valse des créatures » chant composé par Frère Jacques Jouët et nous présente un montage de photos autour du thème de Laudato Si. La neige offrant une accalmie, nous permet  la procession mariale aux  flambeaux sur le sommet du Vallon.  La nuit d’adoration est assurée principalement par les jeunes d’Isèreanybody? à la Chapelle de la Rencontre. Dimanche matin sept cars acheminent les pèlerins d’un jour. Tous les lieux de rassemblement du sanctuaire : la basilique, la chapelle de la rencontre et la salle Notre Dame sont reliés en audio conférences et nous permettent l’écoute des enseignements, de l’Angélus et de l’homélie de la messe d’envoi du pèlerinage donnés par Mgr de Kerimel.

Le sanctuaire de la Salette entre dans une année jubilaire, du 19 septembre 2020 au 19 septembre 2021, à l’occasion du 175ème  anniversaire de l’Apparition de Marie.

Le prochain pèlerinage diocésain sera le 25 et 26 septembre 2021, les pèlerins qui ne connaissaient pas la Salette se sont déjà inscrits pour découvrir le lieu de l’Apparition et le paysage du tour du Plateau sans neige !

Quêtes

Durant la période de confinement beaucoup d’activités et de célébrations n’ont pu avoir lieu en Église comme dans la société. 
De ce fait la suppression de ces  cérémonies a entraîné la disparition presque totale des ressources, d’où un problème sérieux de trésorerie pour les paroisses.
En effet, Les ressources des paroisses sont constituées à peu prés uniquement par les dons et offrandes des paroissiens à l’occasion des messes ou autres cérémonies (Baptêmes, Mariages, funérailles….)
Or pendant cette période, des dépenses incompressibles ont eu lieu : chauffage, électricité, entretien, assurances ….
La paroisse doit donc pouvoir reconstituer ses ressources et pour cela faire appel à votre générosité.
Il est nécessaire que les paroissiens augmentent au moins provisoirement leurs dons.
Si l’on admet que chacun donne à chaque fois au moins 2 € pour la quête, le ‘’manque à gagner’’ de l’Église a été rien que pour  les quêtes du dimanche de 2 € x 8 semaines soit de l’ordre de 16 € par paroissien.*
Il est nécessaire d’essayer de rattraper ce retard soit à l’occasion de la prochaine  quête  soit en envoyant un chèque à l’ordre de la Paroisse Notre Dame des Sources, à la Maison Paroissiale, 17 route du Dauphiné – 38150 ANJOU
Merci pour votre générosité.
Vous avez besoin de l’Église, l’Église a besoin de vous »

INTENTIONS de MESSES

Pour confier une intention à la prière de l’Église
Demander une messe, c’est dire merci et rendre grâce à Dieu pour un évènement particulier dans votre vie ou celle des autres : un anniversaire, une réconciliation, une guérison, une conversion, une naissance…Demander une messe, c’est aussi confier à Dieu, les intentions qui vous sont chères : un décès, un proche qui est souffrant, des défunts, un moment difficile, les vocations, les prêtres …
Comment offrir une messe ?
Chaque messe a une valeur universelle et est célébrée pour l’Église et pour le monde entier. Vous pouvez demander au prêtre et à toute la communauté chrétienne de porter votre intention lors d’une messe.
A cette occasion, vous êtes invités à faire une offrande.

Combien donner et à quoi sert l’argent versé ?
C’est une manière simple et concrète de vous associer à la célébration de l’Eucharistie et d’aider les prêtres de votre diocèse. Il s’agit d’un acte de partage de la part des fidèles.
A titre indicatif, l’offrande conseillée est à partir de 18 € pour une messe. Le règlement à remettre au moment de la demande ou au plus tard à l’issue de la messe, peut se faire en espèces ou par chèque (à l’ordre du Père Jean-Hugues MALRAISON qui transmet l’intégralité des offrandes au diocèse).
Les sommes ainsi transmises au diocèse sont ensuite réparties entre tous les prêtres et leur assurent un complément de salaire.
Vous voudrez bien transmettre vos intentions une dizaine de jours à l’avance ou au  plus tard le mercredi précédent avant la date demandée

  • Soit par téléphone à la maison paroissiale d’Anjou aux heures de permanence (04 74 84 06 54) ou directement à Anne-Marie Bonnard au 04 74 84 11 12
  • Soit par courrier à la Maison paroissiale d’Anjou, 17 Route du Dauphiné 38150 ANJOU

 

Message Père Jean-Hugues

Chers paroissiens,

Comme les apôtres nous aussi nous recevons cet Esprit de Dieu, par le baptême, la confirmation et tous les sacrements, et dans le quotidien de notre vie.
C’est cette venue de l’Esprit-Saint sur les apôtres le jour de la Pentecôte, que nous fêterons dimanche prochain.
Comme les apôtres nous aussi nous recevons cet Esprit de Dieu, par le baptême, la confirmation et tous les sacrements, et dans le quotidien de notre vie.
En ce temps de déconfinement progressif nous pouvons à nouveau célébrer l’eucharistie dans les églises, dans le respect strict des consignes sanitaires pour éviter la propagation du virus.
Il est important, sans céder à la panique, de rester vigilants pour se protéger soi même et ceux que nous rencontrons. A chacun de voir le moment opportun pour sortir de son confinement.
C’est une joie et une grâce pour tous de pouvoir se réunir en Église, de prier et célébrer ensemble autrement que par écran interposé, de communier au corps du Christ.
Pour le bon déroulement des messes il faut nous organiser en respectant les mesures gouvernementales.
Respecter un espace circulaire d’au moins 1 mètre de rayon entre les personnes, ce qui limite le nombre de places dans les églises, les places disponibles seront donc balisées. Les enfants de moins de 11 ans pouvant être à côté des parents.
Chacun est invité à venir avec un masque à porter pendant la célébration(et à relever le temps de la communion). Nous avons prévu quelques masques pour ceux qui auraient oublié le leur.
Se laver les mains avec le gel en entrant et sortant de l’église.
Respecter un espace d’un mètre pour les différentes processions et éviter tout contact de proximité.
Limiter les regroupements sur le parvis à la sortie de la messe.

Pour la fête de la Pentecôte les messes auront lieu
Samedi 30 mai à 18h30 à l’église Notre Dame des Cités (environ 80 places)
Dimanche 31 mai à 9h00 à St Clair du Rhône (170 places), à 10h30 au Péage de Roussillon ( 80 places), à 10h30 à St Maurice l’Exil ( au moins 100 places) et à 10h30 à Anjou (environ 80 places).
Il y aura également la messe au Carmel de Surieu à 18h00 (20 places).
Cela permettra à tous ceux qui le souhaitent de venir à l’une des célébrations.
Les messes de semaine ont repris dans les églises selon le planning habituel.
La feuille d’annonces du mois de juin sortira dans les prochains jours avec tous les plannings.
Bonne fête de Pentecôte à tous, unis par la prière.
P Jean-Hugues Malraison

12 mai : Message du Père Jean-Hugues

Chers paroissiens,

Cette semaine nous voici entrés dans le début du commencement de la première phase des prolégomènes du déconfinement. Si des portes s’entrouvrent il nous faut cependant rester encore très vigilants pour éviter la propagation du virus et la contamination de nouvelles personnes et ne sortir qu’avec prudence et selon les nécessités. C’est pourquoi tout ne peut pas se faire, la circulation et les réunions sont encore encadrées.
Les supermarchés, les commerces et autres temples de la consommations pourront recevoir du public qui se croisera dans les allées, il n’en n’est pas de même pour nos églises, qui sont bien entendu pour les autorités des lieux à haut risque ! « La prière se fait dans son rapport entre celui que l’on célèbre et soi-même, et n’a pas forcément besoin de lieux de rassemblements où l’on ferait courir un risque à l’ensemble de la communauté religieuse, » nous dit le ministre de l’intérieur ministre des cultes, Christophe Castaner.
Il est donc toujours interdit de se rassembler et célébrer dans les églises hormis pour les funérailles dans la limite de 20 personnes maximum.
Ceci doit durer jusqu’au 3 juin où nous entrerons dans une deuxième phase du déconfinement, s’il n’y a pas de retour en arrière d’ici là et avec peut-être l’espoir de pouvoir célébrer la Pentecôte le 31 mai dans nos églises avec une assemblée plus nombreuse. ( récompense pour bon comportement ? )
D’ici là, les déplacements n’étant plus encadrés et à justifier, les rassemblements dans des lieux privés sont autorisés à concurrence de 10 personnes maximum. Dans ce contexte notre évêque, Mgr de Kerimel invite les prêtres à sortir et aller à la rencontre des gens, dans la limite des rassemblements autorisés en respectant les recommandations sanitaires, il invite également à visiter les personnes âgées ou malades.
« L’eucharistie pourrait être célébrée si l’espace et les circonstances s’y prêtent, pour des petits groupes de dix personnes en tout (prêtre compris), à condition que la dimension ecclésiale soit bien respectée. / On pourra célébrer la messe dans des oratoires privés mais pas dans les églises, puisqu’il y a interdiction officielle de célébrer le culte public. »,
dit notre évêque.
Concrètement sur nos deux paroisses pendant le mois de mai :
il y aura 4 pôles de messes dominicales, avec 9 personnes et le célébrant, dans des salles paroissiales adaptées, à savoir la maison paroissiale d’Anjou, la salle des Cités à Roussillon, la maison paroissiale du Péage, la cure des Roches de Condrieu.
Dans chaque lieu une messe à 9h00 et une messe à 10h30 les dimanches 17 et 24 mai ainsi que pour l’Ascension le jeudi 21 mai.
Il y aura également des messes en semaine dans les même conditions, le mardi à 9h00 à la salle attenante de l’église de St Clair, le mercredi à 9h00 à la maison paroissiale d’Anjou
et à 18h00 à la cure des Roches, le jeudi à 9h00 à la maison paroissiale du Péage, le vendredi à 9h00 à la salle des Cités à Roussillon.
Pour venir il est indispensable de s’inscrire en appelant à l’avance les responsables des lieux, selon les modalités envoyées par mail et mises sur le site des paroisses.
Pour que le plus grand nombre puisse participer à la messe soit en semaine soit le dimanche, il est demandé à chaque personne de ne s’inscrire pour l’instant qu’une seule fois dans cette période.
Voilà comment aborder ce temps en Église et dans la foi au Christ ressuscité.
Soyons unis dans la prière, la confiance et l’espérance.

Père Jean-Hugues Malraison


PRIÈRE

Une prière pour les vocations que nous donne le Père Joachim pour ce Dimanche du Bon Pasteur

Dieu notre Père, nous te rendons grâce !
Dieu notre Père, nous te rendons grâce par ton Fils Jésus Christ. Aujourd’hui, il nous invite à devenir serviteurs à sa suite.
Dieu notre Père, nous te rendons grâce pour ton Esprit.
Qu’il donne à chaque baptisé de découvrir et de vivre sa vocation dans l’Esprit.
Qu’il donne sa force à ceux qui choisissent de suivre le Christ dans la vie consacrée, les ministères ordonnés et le mariage.
Dieu notre Père, que ton Esprit donne à nos communautés de proposer de
devenir prêtre ou diacre, d’inviter à la vie consacrée, et d’accompagner les époux chrétiens.
Que ton Esprit d’amour fasse de nous des serviteurs joyeux de l’Évangile, à la suite de ton Fils.
Amen


Espérance persévérance et patience

« Mais aujourd’hui, Alléluia, notre Espérance a jailli du tombeau, Alléluia, alléluia, Jésus est vivant».
Cette espérance que l’on chante dans l’une des hymnes du temps de Pâques est celle de tous les chrétiens. C’est bien le cœur de notre foi en Dieu, Christ est vivant, il est ressuscité.
Par sa mort et sa résurrection il nous sauve du péché et nous ouvre les portes du Royaume de Dieu, notre espérance. Pour autant il faut un véritable acte de foi pour le comprendre et croire.
Ce n’est pas facile pour nous, cela n’a pas été aisé non plus pour ceux qui ont côtoyé et écouté le Christ pendant de longs mois et l’ont vu mort sur la croix.
C’est pourquoi Jésus ressuscité est apparu à de nombreuses reprises entre Pâques et l’Ascension, continuant avec persévérance et patience d’éclairer les hommes afin qu’ils aient foi en lui.
Pendant toute l’octave de Pâques, la semaine qui suit la résurrection, nous avons entendu, à travers les textes d’Évangile de la messe, comment le Christ vivant s’est manifesté à ses proches, apôtres et disciples, en commençant d’ailleurs par les femmes au tombeau
A chaque fois il a fallu un peu de temps, une parole, un geste, le partage d’un repas, pour que ces premiers témoins soient convaincus.
Nous l’entendrons encore dimanche prochain dans le récit écrit par St Luc sur la rencontre de Jésus avec les disciples d’Emmaüs, où Jésus se fait reconnaître dans la Parole à travers les écritures et le pain partagé de l’Eucharistie.
C’est grâce au témoignage de ces apôtres et disciples, d’abord oral puis par écrit, que cette bonne  nouvelle nous est parvenue à travers les siècles, relayé par la foi de tous ceux qui nous ont précédés.
C’est grâce à notre propre témoignage qu’il continuera à traverser les générations.

C’est grâce au témoignage de ces apôtres et disciples, d’abord oral puis par écrit, que cette bonne  nouvelle nous est parvenue à travers les siècles, relayé par la foi de tous ceux qui nous ont précédés.
C’est grâce à notre propre témoignage qu’il continuera à traverser les générations.

Espérance, persévérance et patience sont aussi au cœur de l’épreuve que toute l’humanité est en train de vivre. Nous sommes entrés dans la 6ème semaine de confinement.
L’espérance c’est d’arriver à la fin de cette pandémie et d’entrevoir la sortie du confinement, c’est qu’il n’y ait plus de malades et de morts à cause du virus. L’espérance c’est croire que Dieu ne nous abandonne pas et viens nous sauver, l’espérance c’est le changement que ce temps peut nous apporter, dans le respect de la nature et de notre corps dans sa fragilité, avec des rapports sociaux différents, plus de solidarité et d’attention à l’autre, le malade le fragile, la personne âgée, isolée.
L’espérance est ce changement qui s’opère dans le cœur de chacun vers plus d’humanité, de solidarité et de paix dans ce monde, un pas en avant dans la construction du Royaume d’Amour de Dieu.

Mais tout reste encore bien flou. Si un début est envisagé, mais pas encore formel, pour le 11 mai, ce ne sera pas pour tous et au même rythme, afin de ne pas relancer l’épidémie.
Il faudra encore beaucoup de persévérance dans nos efforts, beaucoup de patience pour tenir bon sans désespérer, sans relâcher nos efforts.
Depuis hier nous savons que les églises ne rouvriront pas tout de suite, sans doute pas avant la mi-juin sans savoir encore quelle sera la taille des assemblées autorisées. Il faudra beaucoup de force et de courage à chacun pour vivre ce temps de confinement.
Patience et persévérance dans tout ce que ce temps si particulier a permis à chacun de découvrir, de mettre en œuvre avec de nouvelles façons de vivre et pratiquer sa foi, de prier en union avec les autres, lire et méditer régulièrement la Parole, vivre les célébrations à travers la télévision ou internet, de communiquer avec les plus isolés. 


Espérance, persévérance et patience…
Toute épreuve fait grandir l’homme, soyons donc des géants après cette pandémie.
Des géants dans la foi, des géants en humanité, des géants en fraternité.
Que le Seigneur nous bénisse et nous donne la force de son Esprit pour avancer ensemble avec le Christ ressuscité.
Père Jean-Hugues Malraison