Partage d Évangile : les rencontres d avril

Rencontre du 3 avril 2018 : groupe 1
Nous étudions dans l’Apocalypse au chapitre 3 des versets 14 à 22 le passage qui concerne l’église de Laodicée.

S’expriment à la suite de ce temps :

Un peu de découragement  Dieu est en moi et en chacun .  Dans  beaucoup de moments je n’y pense pas. Je me demande pourquoi c’est si difficile.

Ou bien le sentiment d’une insuffisance personnelle. Je me sens pitoyable et aveugle et ce texte qui me semble exigeant me renvoie à la fois à mon peu d’ardeur et à mon désir d’en faire plus.

Un désir d’attention à la volonté de Dieu . Que ce soit bien la tienne et non la mienne

Une interrogation aussi sur l’abandon à Dieu. Écouter s ‘ouvrir dans la prière donnent joie et paix, c’est vrai.  Laisser agir l’Esprit dans nos actions, dans nos églises c’est bien aussi mais jusqu’où et jusqu’à qui ?

Ou bien : certes  je reconnais que Dieu frappe à ma porte , je voudrais vivre cette intimité; Oui, Il est avec moi et je suis avec Lui. Oui, il est bon de faire ce qui nous rend heureux et la joie est notre guide, mais  ce « laisser aller  à Dieu » ne peut-il être aussi une forme de tiédeur ou de mollesse ?

Reconnaissance aussi pour l’image du repas partagé avec Jésus reprise par notre pape François qui mange avec les pauvres. Importance de ce moment.

Par ailleurs comme il est parfois difficile de reconnaître le Christ dans l’autre !

Et enfin : pour garder la porte ouverte et faire confiance au Christ et à mon prochain, ne faudrait-il pas d’abord rester humble ?

 

Rencontre biblique du 23 avril 2018
Voici quelques remarques issues de notre réflexion d’aujourd’hui :

La souffrance de Dieu à Gethsémani a quelque chose de profondément bouleversant

Nous apprenons dans ce passage l’abandon total à Dieu, l’insistance dans la prière et la nécessité de rester éveillé.

Les disciples  se sont endormis c’est rassurant car c’est ce que nous aussi nous faisons bien souvent ;

Néanmoins nous devons garder confiance en n’oubliant surtout pas que notre foi est basée sur la résurrection de Jésus. Si on ne comprend pas, Dieu, Lui, sait.

Prier , remettre à l’Esprit saint nos préoccupations et essayer de garder confiance en toute situation.

Se soumettre dans la confiance, accepter de faire passer la volonté de Dieu devant la nôtre.

MARCHE DES RAMEAUX (JMJ 2018) A SAINT MAURICE

A L’ÉCOUTE AVEC MARIE

JEUNES, AVEC MARIE ! ÉCOUTONS !

Les jeunes (Éveil à la foi, Catéchèse et Aumônerie) des deux Paroisses, Saint Pierre en Pays Roussillonnais et Notre Dame des Sources en Sanne-Dolon, ce sont donnés rendez-vous à Saint Maurice L’Exil pour la Marche des Rameaux, ce samedi 24 mars 2018.

Accompagnés des animateurs de la catéchèse, de l’aumônerie, de leurs parents avec des enfants en âge de marcher, des adultes des deux paroisses ainsi que de tous les prêtres, les jeunes ont vécu joyeux dans la fraternité et la communion cette 33ème Journée Mondiale de la Jeunesse (JMJ 2018) sous le thème : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu ».

 

La journée commence donc à 9h par l’accueil à l’église du Christ Sauveur. Là les animateurs de la catéchèse et de l’aumônerie, les quelques membres des deux équipes paroissiales et les prêtres procèdent à l’inscription des jeunes pour la journée, à la vérification des autorisations parentales et à établir la liste provisoire des participants. Tout se déroule dans un esprit de convivialité. Ambiance sympathique et bon enfant.

Après ce moment précieux d’accueil, tous les participants s’avancent vers l’autel de l’église et prennent place. C’est alors que s’ouvre le temps de la prière. Celui-ci est rythmé de la présentation du parcours de la marche, de la répétition de chants à Marie et sur l’écoute, de l’action de grâce par le Notre Père, de la consécration à Marie par le Je vous salue Marie et de la bénédiction du Père Curé des deux paroisses.

C’est à 9h45 que s’enclenche le départ pour la marche. Munis de la croix en bois, les jeunes marchent tous heureux en fredonnant en chœur l’air du chant à Marie : La Première en chemin. Cette marche va s’accomplir en quatre haltes ponctuées de quatre textes de l’Évangile sur Marie qui écoute et modèle de l’écoute : l’Annonciation, la Présentation de Jésus au temple, les Noces de Cana, le Crucifiement. En lien avec la posture de Marie, femme de l’écoute, quatre dimensions de l’écoute sont développées selon l’ordre et l’esprit des textes : l’accueil (foi), l’attention (espérance), la disponibilité (charité), l’obéissance (humilité). A chaque halte les jeunes ont eu le bonheur de chanter, de faire silence, d’écouter la Parole de Dieu, de se nourrir de la méditation proposée, de prier. Et chaque fois que l’animateur lançait : Jeunes, avec Marie ! Ceux-ci répondaient : Écoutons !

Après ce riche parcours marqué d’échanges, de partage et de la joie de marcher ensemble, le retour de la marche à l’église se fait aux environs de 12h45. L’église comme point de départ et de retour de la marche. Une fois donc revenus et avec le temps qui est si beau et si clément, c’est donc autour de l’église, dans les jardins, que le pique-nique tiré des sacs est pris. Cela toujours et encore dans la joie et la bonne humeur.

Pleins de dynamisme et d’énergie, un bon nombre de jeunes, sans se choisir, commencent déjà la détente par des jeux divers et variés. Ils vivent vraiment à fond ce moment d’amitié et de fraternité si unique de l’année. Quand Agnès Finand termine d’installer le matériel pour la projection du film, tous les participants à la journée et bien d’autres personnes et animateurs qui arrivent à ce moment-là se rassemblent dans l’église. Nous passons un agréable temps d’approfondissement où ce qui a été vécu la journée à la marche est remis à nos yeux par la magie de l’image. C’est même le sens de cette projection.

A 15h pendant que les 3/7ans accompagnés de leurs parents pour un temps spécial d’éveil à la foi avec le Père Jean-Claude, tous les autres jeunes de la catéchèse et de l’aumônerie avec leurs animateurs respectifs sont en ateliers dans l’église et dans les jardins autour de l’église : ateliers autour du fleurissement de la croix, de jeux de mémoire, de la bible, de la culture générale, de la préparation de la messe des Rameaux et de tant d’autres activités pour faire travailler les jeunes.

De 15h30/16h, nous amorçons le temps aussi important du goûter offert par les paroisses. Un moment de partage et de causerie bien apprécié de tous. Pendant ce temps, arrivent des jeunes et des parents ainsi que des chrétiens pour la messe. Là aussi se déploie un véritable accueil des uns et des autres pour vivre le grand mystère de notre foi, l’Eucharistie.

C’est à 16h30 que la messe débute devant l’église avec une croix excellemment fleurie et une assemblée tenant en mains les rameaux. L’Évangile de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem est proclamé. En même temps, il est mimé par les jeunes de la catéchèse avec art et poésie. C’est génial. La messe prend fin à 17h30. C’est alors qu’arrive le temps de se dire à l’année prochaine pour la même occasion ; cette fois-ci à Anjou. C’est sous les acclamations, les ovations que nous terminons cette journée sous la bénédiction de Dieu.

Dans une effusion de joie, nous nous disons au revoir : Jeunes avec Marie ! Écoutons !

QUE LA GRACE SOIT RENDUE A DIEU PAR JÉSUS-CHRIST ET DANS L’ESPRIT SAINT. MERCI SEIGNEUR POUR LES SIÈCLES DES SIÈCLES. A TOI LOUANGE ET GLOIRE ÉTERNELLEMENT.

Père Davy

Partage biblique : 20 mars 2018 groupe du soir

Sur le thème de la prière nous étudions ce soir le passage de Luc au chapitre 11 qui inclut le Notre Père des versets 1 à 13

Au terme de notre partage voici quelques éléments retenus par les participants :

Je me décharge de la prière sur ceux ou celles qui y passent beaucoup de temps. Offrir, remercier, demander se mettre à nu devant Dieu pour moi c’est difficile il me faut un support et surtout il me faut de l’action sinon je me dis que ça ne sert pas à grand-chose.

Prier ce n’est pas seulement demander c’est aussi faire confiance, remercier, demander pardon à Dieu,  pardonner.

À  ce résumé il est ajouté qu’il ne faut pas se décourager, remercier y compris pour les petites choses (penser à le faire plus souvent) , faire confiance. Ne pas oublier l’Esprit Saint.

Sachons faire silence reconnaître les signes de Dieu, vivons dans l’espérance et remercions Dieu pour les petis évènements de tous les jours, les petites choses.

J’essaie désormais une nouvelle forme de prière : trouver Dieu dans tout ce que je trouve de beau , rendre grâce. J’ai une prière de remerciement pour cette humanité dévouée aux autres qui me conforte et dont je fais partie.

J’ai aimé la prière très belle pour une personne malade faite à la messe à sa demande.

5e essentiel de la foi : l’Évangélisation

L’heure est venue…me voici.

Évangile selon saint Jean 12, 20-33

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En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! »
Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. »
Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. »
Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

Nous poursuivons notre entraînement spirituel du Carême qui, depuis déjà quatre semaines, nous prépare par le jeûne, la prière et le partage, à la grande fête de Pâques. Au seuil de la dernière semaine de cette « Sainte Quarantaine », l’Église, notre Mère et notre Éducatrice, nous fait franchir un pas en plus dans l’approfondissement de notre foi en Jésus Christ. La foi, par laquelle nous obtenons le salut, n’est pas avant tout une question d’accumulation de connaissances ou d’idées sur Jésus. C’est d’abord une relation venant d’une rencontre, comme nous le montre l’attitude des Grecs de l’évangile de ce dimanche. Ils ne cherchent pas à savoir des choses sur Jésus, mais demandent à le voir.                                                                                      Dans cette demande de rencontre de la part des étrangers, Jésus reconnaît l’heure de sa glorification. Sans doute parce que cette glorification passe également par la diffusion de la foi parmi les païens. Certes, à l’image du grain de blé qui meurt pour donner beaucoup de fruit, Jésus est glorifié par sa mort qui sauve la multitude. Mais il l’est aussi par la proclamation de l’Évangile. En tant que baptisés, nous avons le devoir de travailler à la glorification de Jésus en le faisant connaître aux hommes par l’annonce de l’Évangile.

En cette période de Carême, redécouvrons davantage la foi comme un fruit de la rencontre avec le Christ. Cette rencontre  doit se nourrir et se partager par l’évangélisation, c’est-à-dire  la propagation de la foi chrétienne par la parole et le témoignage. Puisque tous les peuples sont appelés au salut apporté par Jésus Christ, mettons-nous à l’écoute de l’Esprit Saint pour imiter l’apôtre Paul : il considérait la mission d’évangéliser l’humanité comme une tâche toujours urgente et nécessaire ; il a répondu à la nécessité de répandre la Bonne Nouvelle non seulement par la parole mais aussi par un comportement généreux. Pour nous aujourd’hui comme pour Paul hier, la mission d’évangéliser est un essentiel de la foi auquel nous sommes invités à répondre positivement.

   QUESTIONS-GUIDE POUR LA MÉDITATION

« Nous voudrions voir Jésus » (Jean 12, 21b). Les ‘‘Grecs’’ de notre époque, tant d’hommes loyaux qui cherchent un sens à leur vie, trouveront-ils en nous les amis de Jésus pour les introduire auprès de lui ?

« Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus-Christ » (Pape François, Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, § 120). Est-ce que je prends suffisamment conscience d’être, en vertu de mon baptême, le porte-parole de Dieu dans mon existence présente et dans l’état de vie qui est le mien ?

« Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile » (1 Co 9, 16). Dans quelle mesure est-ce que je considère la mission d’évangéliser mes frères comme une tâche qui s’impose à moi pour leur faire connaître le Christ ?

chant

Rends nous la joie de ton salut, que ton jour se lève. (bis)
Donne-nous ton pardon, lave-nous de tout péché,
donne-nous ta grâce.

Dans ton amour, tu as conclu la nouvelle alliance. (bis)
Aujourd’hui comme hier, donne-nous,
Seigneur, ta loi, loi de tous nos pères.

Par la Passion du Christ Seigneur est scellée l’alliance. (bis)
Par la croix de ton Fils, Tu nous donnes le salut,
Tu nous fais revivre.

Partage biblique du 13 mars 2018 groupe 1

Thème « l’Église » en 1 Jean 4,7-21

À partir de cette lettre de Jean nous parlons beaucoup de cette phrase « Dieu est amour ». Et comme tout le chapitre ruisselle de l’amour de Dieu notre échange se porte naturellement sur cette question.

Après ce temps de partage, aux dires de certains ;  il semble que ce qui pouvait passer pour une rengaine trop souvent entendue devienne une conviction plus précise.

Nous notons que l’amour est une grâce reçue et que ce qui nous est demandé c’est un cœur sincère. Notre volonté est du côté de la sincérité bien plus que de l’amour lui même.

Jean nous dit que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. Il existe encore beaucoup de frères que je n’aime pas assez , fait remarquer une participante. Au moins lorsqu’on se revendique de l’Église faudrait-il faire des efforts pour ne pas juger ni condamner.

Cet amour de Dieu, c’est parfois nous qui le lâchons, jamais Lui. Il nous suffit en cas de « rupture d’amour » de renouer le fil de nous rattacher à Lui , Il est toujours là.

Si Dieu est un absolu d’amour peut-être qu’il suffit de se laisser aimer tout en s’efforçant d’aimer et d’accueillir de son mieux.

C’est la bienveillance de toutes manières qui nous aide à passer par dessus les difficultés.

Au terme de la rencontre une participante note que du sens a été mis pour elle sur le fait que « Jésus a pris tous les péchés ». Des questions restent en suspens

L’obligation d’aimer enseignée dans ma jeunesse a été culpabilisante, ajoute une participante. Je reconnais qu’on aime par grâce. Mais pourquoi gardé-je mes distances vis-à-vis de personnes dont pourtant je reconnais les qualités ?

Ou encore : Est-ce que juste pardonner c’est vraiment aimer ?

Partage biblique du 20 février 2018 groupe 2

Le cantique de Zacharie sur le thème « la prière » en Luc 1, 68-79

Voici quelques réflexions issues de notre séance :

Il est difficile de comprendre et d’accepter la différence entre le Dieu qui se révèle et celui qu’on attendrait. Or la paix du Christ c’est d’accepter cette  différence qu’est Dieu et d’avancer quand même. C’est exactement ce qu’a fait Jésus. Garder l’Espérance dans cet écart et poursuivre.

Le chemin intérieur de la paix et de la miséricorde c’est d’accueillir ce Dieu de bonté  sans peur.

Dieu est là pour chacun de nous, pour le petit enfant que nous sommes , Il n’est pas là que pour Israël.

Il nous appartient de témoigner que nos chemins de vie nous mènent vers des chemins de paix en Christ.

4ème dimanche de Carême : le service

Tu nous appelles à grandir dans la vérité du service.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (3, 14-21)

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, a n qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, a n que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. « Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. « Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

L’Évangile de ce dimanche comprend un verset capital, le roc qui fonde notre foi et notre espérance :  » Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.  » (jean 3,17). En quelques mots tout est dit du dessein bienveillant du Père et de la mission du Christ, serviteur des serviteurs et ambassadeur de la miséricorde. Voilà pourquoi, en ce temps de carême, l’Église nous invite à revenir vers le Seigneur, source de toute grâce et de toute paix.
« Au cour du repas, Jésus se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds de ses disciples et les à essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Si donc moi le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns les autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. » (Jean 13, 2a4-5 et 15) Ainsi parle le Seigneur : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit. (Isaïe 42-1ab4)

Points de réflexion :
Lorsque le Seigneur nous envoie au service, il ne nous laisse pas seuls. C’est lui qui nous appelle, nous guide et nous soutient. Nous pouvons toujours compter sur lui. Si la lassitude nous gagne, il est notre force. Si nous sommes à bout d’amour et de courage, il nous renouvelle par son Esprit. Si nous avons perdu le sens de ce que nous faisons, sa parole nourrit notre espérance.

Laissons nous aimer par Jésus,laissons la puissance de son amour transformer notre vie.

Questions :

Est-ce que je suis serviteur dans le monde et dans l’Église ?

Comment je vis la Parole de Dieu et l’Eucharistie pour être serviteur des serviteurs ?

Prière :
Envoie-moi, Seigneur, où il te plaît,
car si je suis envoyé par toi, je suis sûr,
quelle que soit la situation où je me trouve,
que tu m’aideras à accomplir ta mission. (St François de Sales)

Chant :
Rends nous la joie de ton salut, que ton jour se lève. (bis)
Donne-nous ton pardon, lave-nous de tout péché, donne nous ta grâce.

L’homme qui croit en Toi, Seigneur, ton amour le sauve (bis)
Su péché délie-nous, comme fut sauvé jadis, Seigneur, tout ton peuple.

Dans son amour Dieu vient vers nous, par son Fils unique. (bis)
C’est le jour du salut, Seigneur, fais lever ton jour, donne-nous ta grâce.