IIIe DIMANCHE DE PÂQUES / ANNÉE B

Diacre et prêtre ont préparé chacun une homélie. Je reçois celle du Père Basile que je vous transmets. Un autre regard sur l’Évangile de ce Dimanche.
Merci à tous les deux.

Comme les disciples d’Emmaüs, cheminer avec le Christ, l’accueillir dans notre vie et devenir ses témoins. Telle me semble l’idée susceptible de guider notre méditation de ce troisième dimanche de Pâques.
Quand on parle de Jésus, il advient. C’est déjà ce qu’il fit au seuil du chemin d’Emmaüs. Peinés et découragés par la terrible épreuve de la Passion et de la mort de Jésus, ces disciples quittent Jérusalem pour retourner dans leur village natal. Chemin faisant, ils échangent leurs points de vue comme pour s’épauler l’un l’autre dans leur déroute. Quelqu’un les rejoint alors pour faire route avec eux : c’est Jésus. Bien que marchant aux côtés du Ressuscité, il leur fallait le rencontrer en vérité… Cela fut fait au moment de la fraction du pain, un geste familier de Jésus. L’évangile de ce jour nous raconte la suite de ce passage.
Si nous nous arrêtons d’abord sur l’expérience de nos deux pèlerins, nous pouvons comprendre que « ce qui se passe sur le chemin d’Emmaüs et au Cénacle nous renvoie à certains épisodes de l’histoire de notre vie. C’est nous qui marchons à la nuit tombante essayant de traverser tant bien que mal les moments difficiles : l’échec, la maladie ou la perte d’un être aimé. C’est nous qui nous enfermons dans un isolement stérile ruminant nos épreuves. Mais c’est aussi nous qui découvrons, par un concours de circonstances, la joie d’une rencontre fortuite qui nous ouvre un nouvel horizon : Quelqu’un qui nous accompagne sur le chemin de la foi et nous fait découvrir avec simplicité la Parole de Dieu. Aujourd’hui encore, Jésus marche avec nous, sans que nous le voyions. Il vient nous rassurer dans nos moments de doute et de peine. Il est là dans nos joies comme dans nos chagrins. Point n’est besoin de quitter la vie quotidienne pour Le rencontrer ».
Comme les disciples d’Emmaüs, nous sommes invités à faire cette rencontre. Mais il n’y a pas que leur expérience qui est proposée aujourd’hui à notre méditation. Il y a aussi celle des onze apôtres et leurs compagnons, à qui « ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain ».
Les disciples sont à nouveau tous réunis. Ils parlent de Jésus … Il advient ! « Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux », dit l’évangéliste Luc. On imagine volontiers la stupeur des disciples. C’est la vie qui vient les visiter, c’est la résurrection qui vient les habiter. L’Église naît d’une rencontre avec le Ressuscité qui lui confie la paix : « La paix soit avec vous ! » dit Jésus ressuscité. Au soir de Pâques, voici que les promesses de paix se réalisent enfin ; il reste aux disciples à en faire véritablement l’expérience. Cette expérience se réalise chez les apôtres dans le souci qu’ils ont de promouvoir le message de la Bonne Nouvelle. C’est ce que fait Pierre quand, sans avoir peur, il annonce à ceux qui l’écoutent la résurrection du « Prince de la vie » et les invite à se convertir et à se tourner vers Dieu pour que leurs péchés soient effacés, comme nous lisons dans la première lecture.
Aujourd’hui, ces auditeurs des Apôtres, c’est nous. Après avoir rencontré le Christ, et remplis de l’Esprit du Ressuscité comme eux, nous sommes appelés à le porter au monde. Pour être de vrais témoins de la foi, c’est dans l’accueil de la Parole de Dieu et dans la fraction du pain, c’est-à-dire l’Eucharistie, que nous devons puiser des forces neuves, comme les disciples d’Emmaüs qui sont rentrés à Jérusalem nourris de leur expérience pour témoigner que Jésus était ressuscité.
Frères et sœurs, avec le même enthousiasme, partageons notre foi en Jésus par notre manière renouvelée de voir les choses et de vivre. Annonçons la Bonne Nouvelle à notre entourage. Dans un monde marqué par l’indifférence religieuse, le Seigneur compte sur nous pour manifester à ceux qui nous voient vivre notre rencontre avec Lui.
Père Basile

MÉDITATION  sur la  RÉSURRECTION DU CHRIST à partir de la liturgie         Actes 3,12-15 ; Jean 2,1-5 ; Luc 24,35-48
«  C’est vrai, le Seigneur est ressuscité.  Il est apparu à Simon-Pierre »(Luc 24,34)
Ce sont ces paroles qu’ont prononcées les disciples restés à Jérusalem, en accueillant les deux pèlerins revenus dire leur extraordinaire rencontre  sur la route d’Emmaüs,  là où ils ont reconnu  Jésus,  lorsqu’il a rompu le pain.
C’est ainsi que Luc annonce la résurrection du Christ.
Mais il existe d’autres récits de cet évènement qui échappe toujours à notre raison humaine.
En particulier je n’ai trouvé chez les quatre évangélistes que six expressions  identiques, dans le récit de la résurrection, depuis la découverte du tombeau vide jusqu’à l’Ascension.
Certes, ce sont les faits majeurs qui situent la Résurrection, dans l’espace et dans le temps. Mais  des différences relevées dans les autres formulations, bien que portant seulement  sur des détails, pourraient faire douter de la véracité des faits.Les quatre Évangiles relatent tous, à l’identique :
Le premier jour de la semaine, la découverte du tombeau vide,  le dimanche matin.
– « N’ayez pas peur, Soyez sans  crainte »,  les premiers mots prononcés  par les personnages vêtus de blanc,   à l’adresse des femmes venues embaumer le corps de Jésus.
– « Il vous attend en  Galilée »(*) . les  paroles dites  par ces mêmes personnages pour signifier que le Seigneur  y attend  les disciples pour l’évangélisation..
Jésus lui-même se montre au tombeau à Marie de Magdala et à d’autres femmes.
– Jésus dit aux onze auxquels il apparait ; « La paix soit avec vous « 
– Jésus envoie ses disciples en mission : « Allez par  le monde entier proclamer l’Évangile. »
Seul Luc, dans son Évangile, mentionne la rencontre de Jésus (incognito) avec  deux disciples sur la route d’Emmaüs, et seul Jean, relate la deuxième apparition de Jésus aux disciples, huit jours plus tard, et donc, la confrontation avec Thomas.
Quant aux différences mineures :
On relève chez Luc l’invitation de jésus  aux onze à voir ses mains et ses pieds, alors que chez jean,  Jésus invite Thomas à voir ses mains et à porter la main à son côté.
Ces  différences entre les quatre évangiles ne doivent pas semer le doute dans notre esprit, mais au contraire conforter notre foi  en un évènement  qui en est le socle,  bien qu’il échappe totalement à notre entendement.
Nous savons que les Évangiles ont été rédigés plusieurs années après la Résurrection, tirés de témoignages fournis par diverses sources, dont la fidélité a pu être altérée par le temps.
Mais l’authenticité d’un récit unique ne  pourrait –elle pas,  logiquement, être mise en doute. ?
La Résurrection reste un acte de foi, immatériel, qui n’a pas eu de témoin oculaire.
Elle est un mystère  comme tant d’autres mystères demeurent dans l’Église et dans la vie.
A commencer par l’amour qui nous fait vivre mais dont on ne sait rien dire, si ce n’est que ses effets sont bien réels. Un adage populaire ne dit-il pas : « il n’y a pas d’amour mais seulement des témoignages d’amour ? ». La résurrection du Christ, de l’Homme-Dieu, précède, explique, justifie, la résurrection de l’Homme et par là même la dignité de l’Homme, être unique créé pour, lui-même, par amour, et capable de penser, d’imaginer,  d’espérer, d’aimer .
La résurrection  que nous vaut l’amour de Dieu est aussi une invitation à participer,  sur terre, à la construction du Royaume des cieux ; « Ceux qui ont fait le bien ressuscitant pour entrer dans la vie » (Jean  5,29)
« Allez par le monde entier proclamer l’Évangile à toutes les créatures. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé » (Marc 10,15-16)
Le pape François nous invite à « aller à la périphérie »
C’est là notre Galilée.
AMEN
Bernard Buisson , diacre18.04.2021
NB -(*)La Galilée, territoire au Nord de la Palestine , carrefour des nations , brassage de peuples dont les habitants ont été déportés de pays vaincus. Symbole de l’ouverture au monde
C’est là  que Jésus a inauguré sa mission : « les temps sont accomplis. Le Règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne nouvelle »  (Marc 1,14-15)
C’est là que les disciples sont invités à se rassembler pour un nouveau départ missionnaire à la suite de Jésus »

2ème Dimanche de Pâques, Dimanche de la miséricorde

Le dimanche après Pâques est pour l’Église le Dimanche de la Divine Miséricorde fête instituée par St Jean Paul II lors de la canonisation de Ste Sœur Faustine Kowalska en 2000.
Le Christ qui est apparu à Sœur Faustine lui avait dit :
« La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».
Lors de cette apparition le Christ a demandé à Sœur Faustine de faire connaître au monde la profondeur de la Miséricorde divine, et ce à travers quatre dévotions qu’il lui recommande d’annoncer.
1 – Réciter le chapelet de la Divine Miséricorde.
2 – Honorer l’image de Jésus Miséricordieux,
Jésus lui est apparu, portant un vêtement blanc,  la main droite levée en signe de bénédiction l’autre touchant sa poitrine. Dessous ses vêtements sortent deux grands rayons, rouge et blanc sortent de son côté, comme l’eau et le sang lors de sa mort sur la croix. Faustine fait peindre une représentation de cette vision. Jésus promet à Faustine de défendre l’âme qui aura honoré cette image.
3 – Célébrer le Dimanche de la divine Miséricorde : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde. / Qui s’approchera, ce jour là, de la source de vie, ( l’eucharistie ) obtiendra la rémission de ses fautes et de leurs châtiments. »
4 – Vénérer l’heure de la miséricorde :  « A trois heures (de l’après midi), implore Ma Miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs. Et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans Ma Passion, en particulier au moment où j’ai été abandonné lors de Mon agonie ! C’est là une heure de grande Miséricorde pour le monde entier. Je te laisserai partager ma mortelle tristesse ; en cette heure, Je ne saurais rien refuser à l’âme qui prie par Ma Passion ».
Quelle est donc cette miséricorde ?
« La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance  d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre pêché. »
« La miséricorde de Dieu n’est pas une idée abstraite, mais une réalité concrète à travers laquelle Il révèle son amour.comme celui d’un père et d’une mère qui se laissent émouvoir au plus profond d’eux mêmes par leur fils. Il est juste de parler d’un amour « viscéral ». Il vient du cœur comme un sentiment profond, naturel, fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de pardon. » dit le Pape François.
Miséricorde vient du latin « miser, misera, miserum » qui signifie pauvre, misérable et de « cor, cordis, » le cœur.
Miséricorde signifie donc cœur de pauvre, ou encore cœur tourné vers les pauvres. Saint Thomas d’Aquin dit « miséricorde signifie un cœur rendu misérable par la misère d’autrui. » La miséricorde consiste donc à avoir le cœur qui bat pour les pauvres. C’est la compassion pour toutes formes de souffrances ; le pardon généreux envers qui se reprend ;la patience bienveillante devant la lenteur de la conversion. C’est le cœur qui s’ouvre devant la misère du prochain.
Autrement dit, la Miséricorde c’est l’Amour infini de Dieu.
La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre, qui s’exprime pleinement dans la rémission des péchés.
La miséricorde, c’est aussi ce qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. » Lc 6, 36
Ce cœur est une attitude de toute la personne, un engagement de la volonté, il pousse à vouloir faire cesser la misère du prochain comme on le ferait pour la sienne.
La miséricorde de Dieu s’exprime de façon trinitaire dans son Amour infini :
– Dieu le Père nous a donné la vie par Amour, il a tout créé par la force de cet Amour.
– Dieu a envoyé son Fils par Amour pour sauver l’humanité de la mort et du péché par la manifestation suprême de cet amour, la mort et la résurrection du Christ.
– Dieu envoie son Esprit par Amour pour nous réconcilier avec Lui par le pardon des péchés.
C’est ce que nous retrouvons dans la Parole de l’absolution sacramentelle :
« Que Dieu vous donne sa miséricorde. Par la mort et la résurrection de son Fils il a réconcilié le monde avec Lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés. Par le ministère de l’Église qu’il vous donne le pardon et la paix. »
« Recevez l’Esprit Saint. Tous ceux à qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; Tous ceux à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » nous dit Jésus dans l’évangile de Jean entendu aujourd’hui. Jn 20, 21-23
La miséricorde va bien au-delà de la réconciliation.
Si la miséricorde conduit de manière privilégiée au sacrement de la réconciliation, elle ne se réduit pas seulement au pardon, elle est le lieu où l’on peut faire avec certitude l’expérience de cette action amoureuse de Dieu qui vient guérir le cœur de l’homme blessé par le mal qu’il est capable de commettre.
Laissons nous donc toucher par l’infinie miséricorde de Dieu, par cette manifestation de son Amour et revenons à lui pleins de joie avec un cœur contrit et converti.
Père Jean-Hugues Malraison

Baptême jour de Pâques

 Le Saint jour de Pâques, en fêtant la Résurrection de Jésus, la communauté paroissiale a participé au baptême de Lola, qui se préparait depuis plus d’un an à devenir enfant de Dieu. La Covid a retardé la date du baptême mais pas la persévérance de la nouvelle baptisée qui a eu le dernier mot.

Entourée de sa famille et de ses amis Lola a donc reçu le premier sacrement d’initiation à la vie chrétienne.
Après le baptême dans l’eau et l’Esprit Saint, elle a reçu le vêtement blanc symbole de la pureté des enfants de Dieu ; elle a ainsi pris la route à la suite de Jésus, lumière qui guide et éclaire sa vie. Son regard transfiguré par la joie de ce don qu’elle venait de recevoir faisait plaisir à voir.

Nous lui souhaitons bonne continuation en compagnie de Jésus, pour recevoir les autres sacrements de l’initiation chrétienne l Eucharistie et de la confirmation qui l’aideront à rester fidèle à ses engagements. Toute la communauté rassemblée, nombreuse en cette fête de Pâques,  a prié pour Lola et tous les catéchumènes baptisés en ce jour.

Claire et Henri De Tarlé

CHEMIN DE CROIX AVEC LES JEUNES ET LES ENFANTS

JÉSUS EST CONDAMNE A MORT

Dans cette première station, nous voyons Jésus attaché comme un malfaiteur, un bandit. Lui l’innocent qui n’a rien fait de mal. Il ne se défend pas…Il pense à tous ceux qui aujourd’hui sont traités injustement. Et il prie.

Merci Jésus pour ta patience
Aide-nous à ne pas râler quand on nous fait une remarque. 

JÉSUS EST CHARGE DE LA CROIX

Dans cette deuxième station, Jésus prend sa croix avec amour et ne se plaint pas. Grace à elle, nous sommes sauvés, délivrés, libérés et guéris.

Merci Jésus d’avoir porté ta croix avec amour.
Aide-nous à faire des efforts.

JÉSUS TOMBE POUR LA PREMIÈRE FOIS

Dans cette troisième station, Jésus n’en peut plus et tombe sur le chemin. Il nous montre comment nous relever de nos fautes par des petits efforts et demander pardon.

Merci Jésus de nous donner l’exemple.
Aide-nous à ne pas nous décourager.

JÉSUS RENCONTRE SA MÈRE

Dans cette quatrième station, sur ce chemin de douleur, Jésus rencontre sa mère. Elle est là et encourage son Fils du regard. Marie veut nous dire qu’elle est aussi près de chacun de nous dans notre vie.

Merci Marie d’être près de chacun de nous.
Aide-nous à rester toujours un ami de Jésus.

SIMON AIDE JÉSUS A PORTE SA CROIX

Dans cette cinquième station, un homme nommé Simon apporte son aide  à Jésus à porter sa croix. Tout bienfait accompli est une aide combien précieuse à notre frère et sœur dans le besoin.

Merci Simon d’avoir aidé Jésus à porter sa croix.
Jésus aide-nous à rendre service avec le sourire.

SAINTE VÉRONIQUE ESSUIE LE VISAGE DE JÉSUS

Dans cette sixième station, une femme courageuse, au milieu des soldats et la foule, se précipite pour consoler et essuyer le visage de Jésus couvert de boue et de crachats. Pour récompenser son geste, Jésus imprime l’image de son visage sur son voile.

Merci Véronique d’avoir été si courageuse !
Aide-nous Jésus à montrer que nous t’aimons

JÉSUS TOMBE POUR LA DEUXIÈME FOIS

Dans cette septième station, la croix pèse lourdement. Jésus n’en peut plus. Il tombe pour la deuxième fois. Mais il se relève.

Pardon Jésus pour tous mes péchés.
Aide-nous à comprendre que les péchés te font beaucoup de peine.

JÉSUS CONSOLE LES FILLES DE JÉRUSALEM

Dans cette huitième station, Jésus rencontre un groupe de femmes  de Jérusalem qui pleurent beaucoup. Il essaie de les consoler. Et les invite surtout à se tourner vers Dieu en évitant de faire le mal.

Merci Jésus de nous consoler quand nous sommes tristes.
Aide-nous à faire le bien pour te consoler à notre tour.

JÉSUS TOMBE POUR LA TROISIÈME FOIS

Dans cette neuvième station, presque au sommet du Calvaire, Jésus tombe une troisième fois. Avec courage, il se relève car il veut aller jusqu’au bout pour nous sauver.

Merci Jésus pour tant d’amour
Aide-nous à ne plus nous décourager !

JÉSUS EST DÉPOUILLE DE SES VÊTEMENTS

Dans cette dixième station, on enlève à Jésus tous ses vêtements. Dans cette souffrance, il prie dans le silence de son cœur. Il est né pauvre dans la crèche et il va mourir pauvre sur la croix, en obéissant à Dieu son Père, notre Père.

Merci Jésus de nous montrer l’exemple.
Aide-nous à ne pas gaspiller.

JÉSUS EST CLOUE SUR LA CROIX

Dans cette onzième station, Jésus est maintenant cloué sur la croix. C’est le moment le plus dur de ce chemin de croix. Dans sa souffrance, Jésus dit : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! »

Merci Jésus de nous avoir pardonnés
Aide-nous à pardonner à ceux qui nous ont fait du ma

JÉSUS MEURT SUR LA CROIX

Dans cette douzième station, Jésus meurt. Il est 15h. Au pied de la croix se trouvent Marie, sa mère et Jean son disciple. Par amour pour tous les hommes, par amour pour chacun de nous, Jésus meurt pour que nous ayons la vie ; et la vie en abondance

Merci Jésus de nous avoir aimés jusque-là !
Aide-nous à ne jamais oublier que tu es mort par amour pour nous !

JÉSUS EST DESCENDU DE LA CROIX

Dans  cette treizième station, Jésus est descendu de croix. Son corps est déposé sur les genoux de Marie qui peut ainsi regarder son Fils une dernière fois. Mais Marie, comme Jésus, offre tout à Dieu. 

Merci Marie d’avoir été si courageuse !
Aide-nous à aimer Jésus comme toi !

JÉSUS EST MIS AU TOMBEAU

Dans cette quatorzième station, Jésus est mis au tombeau. C’est l’heure de la séparation, l’heure du silence. Il n’y a plus d’agitation. Dans la tristesse, Marie garde la foi dans son cœur. Elle sait que la mort de son Fils n’est pas un échec. Mais une grande victoire de l’amour. Car Jésus va ressusciter d’entre les morts.

Merci Marie d’avoir gardé la foi.
Aide-nous à faire grandir notre foi

Photos du chemin de croix de Lourdes

Célébration des Rameaux

« C’est avec une grande joie que la catéchèse et l’aumônerie de nos deux paroisses se sont retrouvées le samedi 27 mars 2021 matin en l’église d’Anjou pour la célébration des Rameaux.

Ce ne sont pas moins de 34 jeunes et 40 parents qui ont répondus présents à cette invitation qui leur a été faite. Preuve, s’il en fallait une, que nous sommes tous désireux de poursuivre nos activités ensemble.

Ce rassemblement a été l’occasion de revivre ensemble l’entrée de Jésus-Christ à Jérusalem, notamment grâce aux jeunes de la catéchèse qui ont illustré la lecture par une scène dont ils étaient les acteurs.

Nous avons ensuite vécu le chemin de Croix du Christ.

Cette rencontre, qui se voulait intergénérationnelle, a permis aux parents de partager avec leurs enfants cette entrée dans la Semaine Sainte. »

Samedi Saint 3 Avril – VIGILE PASCALE

Alors que l’an dernier, à la même époque, nous ne pouvions nous rassembler en communauté pour allumer le cierge pascal, c’est dans une grande joie que notre paroisse s’est retrouvée dans l’église de Bougé ce samedi 3 avril à 14h. Une cinquantaine de fidèles étaient présents cierges à la main pour marcher dans cette longue nuit vers Pâques. Après la bénédiction du cierge et de l’eau pascales, le père Davy invitait l’assemblée dans son homélie à contempler les trois attitudes présentes dans l’Évangile. Celui des femmes qui, « de grand matin, le premier jour de la semaine, se rendent au tombeau dès le lever du soleil ». Des femmes qui nous disent la confiance et l’élan du croyant, « elles ne savent pas ce qu’elles vont trouver, elles sont pleines de doute et d’interrogations pratiques pourtant : elles vont au Tombeau, elles font confiance ». Vient ensuite le temps de la  « frayeur, face à ce Mystère qui les dépasse », face à l’incompréhension de cette réalité beaucoup trop grande pour elles. « La réalité de la Résurrection s’impose à elles, elles sont en plein dedans, comme saisies ». Et pourtant, par l’ange, ce « jeune homme vêtu de blanc », elles sont invitées à témoigner. « Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée.” Elles sont rassurées : « Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. » puis envoyées. Le Père compte sur elles, elles font partie de Son projet d’annonce et d’amour.Dieu appelle à lui, Dieu bouleverse nos cœurs, Dieu nous envoie témoigner. Ces femmes de la première heure viennent nous montrer l’itinéraire et le parcours de foi auquel le Père nous invite, chacun et chacune, dans la réalité de vie qui est la nôtre. Cette découverte de Son : Amour Lumineux et Libérateur Envoyé Uniquement dans notre Intérêt Amen ! ALLÉLUIA ! Christ est Ressuscité, il est vraiment Ressuscité .

Émilie Rey

Pâques 2021

Frères et sœurs, le tombeau vide au matin de Pâques, met l’histoire à rude épreuve. Certes, dans les livres des collégiens ou des lycéens, on dit quand même « selon les chrétiens, le Christ ‘serait’ ressuscité ».
Mais la recherche historique comme la recherche scientifique ne se satisfait pas de zones d’ombres dont on ne sait rien de certain. Ainsi admet-on aujourd’hui d’un évènement qui se produit, et qui statistiquement n’avait absolument aucune possibilité d’arriver, d’être un évènement « informé », c’est-à-dire qui avait en lui une information qui a permis à l’impensable de se produire. Une information qui lui vient d’ailleurs, qui écarte le hasard pour y mettre un programme. Ainsi parle t’on aujourd’hui de la vie : que dans les temps les plus reculés, les cellules vivantes aient un jour délégué une partie de leur intelligence à un corps tout entier qui se formait, constitue un évènement informé. Que les cellules puis tous les organes aient choisis de coopérer constitue un autre évènement informé, c’est-à-dire qu’ils avaient en eux une information qui leur a demandé de le faire.
Que le tombeau du Christ soit vide au matin de Pâques répond d’une certaine façon à une information. Car un tombeau vide, ça ne se termine pas autrement qu’un article plus ou moins développé dans un journal, et ne tient pas l’actualité plus de 8 jours. En tous cas, ça ne peut pas donner au fil des siècles et au bas mot, des dizaines de millions de publications et autres travaux de recherches, des constructions de plusieurs centaines de milliers de bâtiments, des millions et des millions de fidèles qui professent leur foi pour se trouver, 2000 ans plus tard, deux milliards qui disent « je crois » et autant qui disent « peut être que »…
Alors cette information, il faut bien arriver à la nommer. Et elle se met à nous parler, lorsque nous méditons les écritures, et lorsque, notre intelligence devenant trop courte, c’est tout notre être qui se met à frémir et entrevoir ce que l’on osait à peine espérer…
Pâques, c’est d’abord la croix qui parle et qui est victorieuse. Cette croix devant laquelle on se voit pécheurs jusqu’au fond de l’être, mais devant laquelle on se sait pardonné par le plus grand amour ; cette croix qui nous dit d’aller apporter le pardon et l’espoir au cœur de ce monde blessé et meurtri… De lui porter la résurrection
Pâques, c’est Marie Madeleine qui nous parle comme dans la belle séquence Pascale que nous venons d’entendre : « Dis-nous, Marie, qu’as-tu vu en chemin ?  J’ai vu le sépulcre du Christ vivant, j’ai vu la gloire du Ressuscité. J’ai vu le suaire et les vêtements. » Ce sont ces mêmes signes qu’a vu l’apôtre Jean, qui court comme il peut. Il vit et il crut, comme Marie, qui conclut ainsi son poème : « Le Christ, mon espérance, est ressuscité ! » Et maintenant, chacun de nous, toute l’Église, toute la création peut chanter la dernière strophe de la séquence  « Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts. Et toi, Roi victorieux, prends nous tous en pitié ! »
Oui, prends nous en pitié, toi qui a relevé les exclus ; toi qui a touché les lépreux ; toi qui a donné un nom aux anonymes ; toi qui a pris sur tes épaules la brebis perdue ; toi qui a accueilli les enfants ; toi qui a séché les larmes des mères.
Cette pitié, c’est cette miséricorde implorée par le larron sur la croix ; c’est cette miséricorde reçue par le fils prodigue qui revient à la maison ; c’est cette miséricorde invoquée silencieusement par la femme adultère devant Jésus qui ne la condamne pas ; c’est cette miséricorde qui fera de Pierre qui l’a renié, le socle de son Eglise ; c’est cette miséricorde qui aujourd’hui devient victoire et certitude : « Oui, Christ est vraiment ressuscité ! Alléluia !» 
Christ, prends nous avec toi dans ta résurrection…

MESSAGE AUX JEUNES Rameaux 2021

« Hosanna au plus haut des cieux ». Tel est le cri de la foule qui acclame son Seigneur. Avec elle, nous crions nous aussi : « Hosanna au plus haut des cieux »


Chers Jeunes,
Jésus-Christ qui entre à Jérusalem au milieu de nos cris et nos ovations va sortir du tombeau, Lui le Premier-né d’entre les morts. C’est Pâques, le grand passage de notre Seigneur de ce monde vers le Père. Voilà la Bonne Nouvelle, l’heureux message de la Résurrection que je viens vous partager.
Oui, Bonne Nouvelle pour nous aujourd’hui ! La Foi qui est confiance, fidélité, reconnaissance trouve son sens en cette Bonne Nouvelle de la résurrection de Jésus : Vivons dans la confiance en Dieu qui veille sur nous, en ce temps de grande peur.
Oui, Bonne Nouvelle pour nous aujourd’hui ! L’Espérance qui est force de mobilisation et d’activité, certitude en l’avenir, joie de vivre trouve raison en cette Bonne Nouvelle de la résurrection de Jésus : Espérons contre toute espérance au cœur de ce monde qui manque de paix que Dieu Seul donne.
Oui, Bonne Nouvelle pour nous aujourd’hui ! L’Amour qui est vie, bien ultime, vérité suprême trouve source en cette Bonne Nouvelle de la résurrection de Jésus : Avançons sur cette terre, éclairés par cette vérité suprême qui nous rends capables de connaître Dieu, l’aimer et le servir, en nos frères et sœurs en humanité.
Chers Jeunes, « Hosanna au plus haut des cieux ». Crions, crions, crions cette Bonne Nouvelle ! Ne laissons pas nous voler cette liberté de crier cette Bonne Nouvelle ! Ne cédons pas à la peur qui fait douter, à la désespérance qui décourage et à l’indifférence qui méprise ! N’ayons pas honte de témoigner ! Allons ! Osons ! Crions !
Chers Jeunes, « Hosanna au plus haut des cieux ». Crions, crions, crions cette Bonne Nouvelle ! Portons en nous et autour de nous cette merveille de la vie qu’est Jésus-Christ ! Bénissons, acclamons et louons Jésus pour les siècles des siècles ! Allons ! Osons ! Crions !
Bonne Semaine Sainte ! Saint Triduum Pascal ! Joyeuse fête de Pâques ! Père Davy B. B.

Église d’Anjou,
Paroisse Notre Dame des Sources en Sanne-Dolon.