Boucle magnétique

Voici l’affiche que vous trouverez à l’entrée de l’église d’Anjou.

Une boucle magnétique est un système d’aide à l’écoute
pour Ies malentendants équipés d’une (ou deux) aide(s) auditive(s)
disposant de Ia position T activée. Ce système facilite l’écoute en
milieux bruyants car il ne transmet que les sons utiles sans les bruits
gênants, ce qui facilite Ia compréhension et la concentration. Le signal utile (la voix, la musique…) est émis par une boucle magnétique (l’émetteur) qui est capté par la bobine T (le récepteur) de l’aide auditive. Le son transmis est alors « clair et net », nettoyé de tous sons parasites comme les bruits ambiants, les résonances, l’écho…

Ce système est disponible dans de nombreux lieux publics tels que
les auditoriums, les musées, les salles de spectacle, les théâtres,
les cinémas, les lieux de culte (églises, mosquées,
synagogues …) et les zones de service public (mairies,
bureaux de poste …). Le système peut être utilisé
,. par plusieurs utilisateurs en même temps, du
moment qu’ils sont dans la zone d’émission
couverte par la boucle.

Le signal transmis est un signal électro-magnétique émis par un fil de
cuivre qui forme une grande boucle fixée en périphérie du local
équipé (dans le faux-plafond par ex) qui est capté dans l’aide auditive
par un autre fil de cuivre très fin, enroulé sur une bobine : c’est notre
fameuse bobine T, qui sert d’antenne.

Comme cette antenne prend de la place, il est normal de ne pas la
trouver dans les plus petits appareils (intras/mini contours) pour
privilégier leur discrétion. Mais si cette fonction est nécessaire, il suffit
de voir avec son audioprothésiste si l’aide auditive choisie en
bénéficie et lui demander de l’activer. Ensuite, pour y accéder, il faut
sélectionner le programme adéquat (généralement – et à tort – appelé
<< Programme Téléphone »).

Les lieux équipés d’une boucle d’induction magnétique sont signalés
par un pictogramme bleu avec une oreille barrée et la lettre T.
Remarque : sans le T, ce pictogramme signale un lieu équipé pour
recevoir des personnes déficientes auditives mais sans boucle
d’induction magnétique (transcription écrite sur panneau d’affichage
par exemple).


23ème dimanche du temps ordinaire

Frères et sœurs, encore une fois dans les lectures proposées, le Christ nous mets à l’épreuve de notre foi, en traçant notre route vers son horizon.
Premier enseignement de la lettre de St Jacques : Dieu choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde, pour en faire des riches dans la foi ; et Jacques nous mets tout de suite en garde sur la justesse des critères : qu’est-ce qui compte le plus dans nos vies ? Être en conflit permanent avec les siens dans une maison grand standing, ou être dans la chaleur d’un foyer aimant dans un deux pièces-cuisine ? Ne laissons pas filer l’essentiel : le prix du bonheur ne peut se trouver que dans la beauté et la vérité de la relation.
Le deuxième enseignement du jour va plus loin avec le Christ dans l’évangile. Et là, le Christ guérit les infirmités de ceux qui le lui demandent, faisant entendre les sourds et parler les muets. Voilà des miracles qui ont impressionné les contemporains du fils de Dieu, au point que non seulement, les évangiles en parlent abondamment, mais le Christ, pour ne pas troubler l’ordre public, demande expressément à ceux qu’ils rencontrent qu’ils ne disent rien de ce qu’ils ont vu.
Oui, nous voudrions bien être aux côtés du Christ pour vivre de telles belles choses, mais sommes-nous sûrs que nous ne pouvons être qu’auditeurs distraits devant les miracles du Christ ? Si nous relions ce passage d’évangile à la lettre de Jacques entendue auparavant, il est évident que le Christ nous montre par des actes concrets ce que nous pouvons faire aujourd’hui auprès de ceux qui sont autour de nous. Le Christ fait parler les muets, il fait entendre les sourds, et plus loin, il redonnera la vie, à la fille qui venait de mourir.
Frères et sœurs, tout cela nous pouvons le faire : oui ; nous pouvons écouter ceux qui sont muets de ne pouvoir parler ou se confier à quelqu’un ; oui, nous pouvons rendre la vue et éclairer la route de ceux pour qui l’horizon de la vie les empêche de voir le lendemain ; oui, nous pouvons ressusciter l’espoir d’un proche qui pense avoir tout perdu parce que le sol s’est dérobé sous ses pieds. Oui, tout cela est à notre portée, et il suffit de se décentrer un peu pour donner à notre société en manque de repères, la direction du chemin qui mène vers la fraternité montrée pour l’homme par le Christ.
Les miracles du Christ sont toujours faits pour nous entrainer à sa suite, vers l’accomplissement humain, profondément humain même. En tous cas, ce n’est jamais pour épater. Si c’était cela, pour se faire reconnaître après la résurrection, il aurait fait naître des montagnes, ou déplacer la mer… non ; qu’à t-il fait ? Il a partagé un morceau de pain ; lui, le fils de Dieu ; voilà sa puissance ; voilà comment, avec un morceau de pain partagé, le christianisme a pu se répandre sur la terre…
Combattons le mal, donnons un peu de lumière à nos contemporains, et gardons Dieu à l’horizon de notre existence ; nos pieds seront plus sûrs pour passer les aspérités de la vie qui ne manquent pas sur chacune de nos routes. Le Christ est là pour vous y aider.
Frères et sœurs, tenez vous debout, même si vous boitez !
Thierry Merle Diacre

MÉDITATION DU 21E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE « B »

Josué (24, 1-2a. 15-17. 18b) ; Psaume 33 (34) ; Éphésiens (5, 21-32) ; Jean (6, 60-69)

La Parole de Dieu, aujourd’hui, nous éclaire sur l’enjeu spirituel et évangélique de la foi. Une expérience humaine confrontée au réel quotidien et appelée à s’ouvrir à la transcendance qui bien place en situation permanente de choix.
Quand la foi nous engage : « …choisissez aujourd’hui… » Le « oui » de notre engagement, chaque fois qu’il est prononcé (comme celui de la grande assemblée d’Israël à Sichem) décide de notre destin aux jours heureux tout comme aux heures tragiques de la vie. Coire ici c’est refuser de s’enfermer dans l’éphémère pour mettre le cap sur l’éternel. Servir le Seigneur comme l’Unique Dieu, combien c’est libérateur. Car Lui seul peut apporter à notre cœur la paix, à notre âme la vie, à notre esprit l’élan.
Quand la foi nous élève : « Ce mystère est grand… » La référence au Christ imprime à notre agir le sceau de la grâce. Comme expression vivante voire l’actualisation concrète du Christ en nous : amour incarné donc obéissant, amour livré donc glorifié. Croire ici c’est dépasser les horizons de la chair pour s’ouvrir aux espaces infinis de l’esprit. Et combien nos passions tout comme nos ambitions nous détournent parfois des vues de l’Esprit qui fortifie et vivifie.
Quand la foi nous porte : « Seigneur à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » La foi de Pierre, au nom de tous ceux qui restent fidèles au Christ, est un choix exclusif (lui seul rien que lui), radical (sérieux), gratuit (sans intérêt), définitif (une fois pour toute). Croire ici c’est sortir de soi-même pour entrer dans la pensée de Dieu. Oui l’Évangile est une parole rude, dure et difficile à entendre. Et combien dans la foi, nous avons à l’accueillir sans chercher à la polir afin de la rendre douce et facile. C’est l’édulcorer et la vider de son mystère.
Voulez-vous partir, vous aussi ? Face à la parole dure et rude de l’Évangile que tu trouves contre nature, contre l’humain et contre l’évolution, Que réponds-tu au Seigneur ?
Voulez-vous partir, vous aussi ? Face à l’Église qui n’est pas à la taille et à la mesure de tes convenances, Que fais-tu ?
Voulez-vous partir, vous aussi ? Face au silence de Dieu sur les évènements et le cours de l’histoire, Que décides-tu ? (Père Davy B. B.)

15 août 2021

Quelle belle célébration du 15 août cette année encore. Les années se suivent et se ressemblent car cette messe qu’un nombre toujours aussi imposant de fidèle de tous les villages environnants aiment à partager et un beau moment de recueillement et d’amitié.

 Il faut dire aussi que Le Père Davy, Thierry notre Diacre, Agnès et Béatrice, Fred contribuent à la réussite de cette messe par leurs mots toujours remplis d’empathie et de bienveillance, leur belle musique et chants si bien interprétés, et une sono « au top ». Les hospitaliers qui revenaient de leur traditionnel pèlerinage à Lourdes, ou cette année il n’avait pas emmené de malades, étaient bien présents aussi.

Une équipe dynamique se charge d’organiser ce rassemblement dans les meilleures conditions possibles. L’assemblée apprécie ce temps fort de l’année liturgique et le fait de prier aussi nombreux réunis dans le silence, au pied de cette Madone qui surplombe notre belle  région, apporte à tout le monde la force de continuer son chemin. « 

Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, dimanche 15 août 2021

La liturgie de la solennité de l’Assomption de la Vierge Marie nous propose en première
lecture un passage du livre de l’apocalypse, dans lequel St Jean va employer plusieurs
signes et symboles pour faire comprendre le sens de la vision qu’il a reçue.
« Le sanctuaire de Dieu, qui est dans le ciel, s’ouvrit, et l’Arche de son Alliance apparut
dans le sanctuaire.Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil
pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. »
Celui de l’arche d’alliance d’abord : Pour St Jean, c’est le signe que la fin des temps est
arrivée : l’Alliance éternelle de Dieu avec l’humanité est enfin définitivement accomplie.
Dieu est présent dans l’arche, celle qui précédait le peuple dans le désert, celle qui est
au cœur du Temple.
Le second signe est celui de la femme :
la femme décrite dans l’Apocalypse symbolise le peuple d’Israël, les 12 étoiles
couronnant sa tête représentent les 12 tribus d’Israël de l’Ancien Testament, tout le
peuple précurseur. Avec l’avènement du Christ et les temps messianiques du Nouveau
Testament, nous le savons la révélation s’ouvre au monde entier, à toute l’humanité.
Cette vision nous montre le temps de l’Église naissante. Cette femme qui embrasse
tout le cosmos est L’Église, épouse du Christ, et en elle Marie, que Jésus sur la croix
nous a donnée comme mère en la confiant à St Jean.
« Elle est enceinte, elle crie, dans les douleurs et la torture d’un enfantement. »
Un enfantement douloureux, comme pour la naissance de l’Église, image forte pour les
premiers disciples du Christ affrontés à la persécution ; mais Jean vient leur dire un
message d’espérance : vous êtes en train d’enfanter l’humanité nouvelle, dans le
Christ. Ce symbole de la femme enceinte associé à celui du Temple ouvert et de
l’arche d’alliance est très profond. Il nous dit que le mystère de la maternité, en Marie,
est assumé dans la Gloire, qu’il est porteur de la présence divine. Quel beau signe
d’espérance pour notre époque où l’on cherche à dévaloriser, à instrumentaliser la
maternité. Le Dragon qui se tenait devant la femme afin de dévorer l’enfant dès sa
naissance n’est-il pas à l’œuvre aujourd’hui, cherchant à détruire l’enfant dans le sein
de sa mère ?
« La femme mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les
nations, les conduisant avec un sceptre de fer. L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu
et de son trône. »
Cet enfant c’est le Christ, le bon berger, le messie attendu par Israël, le Sauveur que
Dieu envoie à toute l’humanité, Jésus ressuscité, élevé dans la gloire, lui le Roi de
l’univers à travers tous les siècles, qui reviendra dans sa gloire nous ouvrir
définitivement les portes du Royaume.
« Un autre signe apparut dans le ciel : un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et
dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème. » Ce dragon c’est le démon, le
malin qui vient s’emparer du monde et le diviser pour régner à la place de Dieu. La tête
et les cornes disent l’intelligence et la force, le diadème désigne le pouvoir impérial,
c’est dire sa réelle capacité de nuire. Il parvient à balayer le tiers des étoiles du ciel, ce
qui n’est qu’un semblant de victoire et la suite du texte va nous dire que ce pouvoir du
mal n’est que provisoire.
Il se tient devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, allusion à
d’Hérode et au massacre des Saints Innocents après la naissance du Christ. (Mt 2, 13-
18)
Pour conclure sur l’apocalypse quelques mots du cardinal Vingt-Trois, ancien
archevêque de Paris : « La vision de l’Apocalypse nous présente la femme couronnée
d’étoiles qui enfante le Messie : « l’enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les
nations. » Dans le drame qui se joue entre la femme qui enfante et le dragon, symbole
de Satan et de l’esprit du mal, c’est le salut de l’humanité qui est figuré et la victoire de
Dieu qui enlève l’enfant auprès de son trône. Cette vision est une prophétie de la
victoire de la foi sur les forces du mal. Une vision d’espérance et de force : « Voici
maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu et le pouvoir de son Christ
! » L’avenir des hommes n’est pas voué à la fatalité et aux forces du mal. Il y a une
espérance de vie et de bonheur. »
Après la femme en douleurs d’enfantement, Marie enceinte en visitation chez sa
cousine Élisabeth qui elle même attend Jean-Baptiste.
Élisabeth toute remplie d’Esprit Saint, comprend dès la salutation de Marie le mystère
qu’elle porte en elle : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles
est béni. »
Marie porte en elle le Salut, comme Marie Madeleine portera la Joie de la Résurrection.
La Salutation partagé par ces deux femmes et l’enfant qu’elles portent en elles ouvre à
la prière : c’est le Magnificat.
Enfin une troisième figure s’impose aujourd’hui : Marie élevée dans la Gloire. En cette
fête de l’Assomption, c’est la Pâque de l’Église que nous célébrons. Et avec Marie la
création entière anticipe déjà sa glorification. Jésus, Fils de Dieu, né d’une femme
entraîne dans sa gloire toute la création. La première à être ainsi avec lui en son
humanité est Marie immaculée, Marie Mère de Dieu, devenue notre mère à tous.
« L’Assomption de Marie, nous dit le Pape Benoît XVI en 2009, est un événement
unique et extraordinaire destiné à combler d’espérance et de bonheur le cœur de
chaque être humain. Il y a un climat de joie pascale qui émane de la fête de
l’Assomption. Marie est la prémisse de l’humanité nouvelle, la créature dans laquelle le
mystère du Christ a déjà eu un plein effet en la rachetant de la mort. Marie constitue le
signe sûr de l’espérance et de la consolation. »
En cette solennité de l’Assomption tournons notre prière vers Marie notre Mère, qui
marche avec nous sur les chemins de Dieu.
Belle et sainte fête de l’Assomption à tous
Père Jean-Hugues Malraison


ARTICLE PROFESSION DE FOI

Le Dimanche 01 août 2021 à l’occasion de la messe 6 jeunes de nos deux Paroisses (Saint Pierre en Pays Roussillonnais et Notre Dame des Sources en Sanne Dolon) : Diana, Hugo, Manon, Maryline, Joao et Miguel ont prononcé solennellement leur profession de foi à Anjou.

Tous revêtu d’une aube blanche avec pour ceinture un cordon blanc symbolisant le vêtement blanc qu’ils portaient le jour de leur Baptême, ils ont renouvelé eux-mêmes les engagements baptismaux par la renonciation au mal et la profession de foi. En signe de leur promesse de fidélité au Seigneur, ils ont porté les crucifix et exécuté le chant d’engagement : Je crois en toi mon Dieu.

Diana, Hugo, Manon, Maryline, Joao et Miguel entourés du Père Davy et de Gilles se sont préparés toute cette année avec attention et pertinence à vivre cet engagement devant Dieu et devant l’Église rassemblée, en toute conscience et pureté d’esprit. “Que le Seigneur les bénisse et les garde !
Qu’il fasse briller sur eux son visage, qu’il les prenne en grâce !


19ème dimanche B

« Je suis le pain vivant descendu du ciel »
Frères et sœurs, ces quelques mots disent tout de notre foi, de la réalité de Dieu, de la réalité du Christ, et de notre vie de chrétiens. Permettez-moi de faire une analyse littérale de cette phrase : « Je suis le pain vivant descendu du ciel »
« Je suis ». Ce je suis, c’est Celui qui est de toute éternité, hors du temps. Il était hier, il est aujourd’hui, il sera demain, pour les siècles des siècles. Parfois quand on tente d’expliquer la création, on nous objecte, mais Dieu, qui l’a créé ? C’est une question qui n’a pas de sens, car l’acte créatif implique une notion de temporalité. Or Dieu n’est pas dans le temps, qui n’est qu’une donnée de sa création.
« Le pain vivant » Le centre de la phrase. Que pouvait faire Dieu pour les hommes, sinon de lui donner la nourriture. Mais le pain vivant n’est pas que le pain. Toute la création -ou la nature si certains préfèrent- se développe harmonieusement en se régulant sur la quantité disponible de nourriture. C’est valable depuis que la vie est sur terre. Mais nous, nous avons besoin d’une autre nourriture. Cette autre nourriture qui est celle des questions fondamentales que ce pose tout homme, croyant ou athée : pourquoi suis-je ici ? Quelle est ma mission ? Que va-t-il rester de moi ? Qu’est-ce qu’il y a après la mort ?… Pour nous les hommes, dernière espèce arrivée sur cette terre, cet ensemble de questions se pose parce que nous avons en nous une force qui nous la pose… et parce qu’il y a en parallèle, une réponse qui nous est donnée. Et c’est le Christ qui vient nous donner ce pain vivant qui nourrit nos questions, et qui nous donnera l’eau vive pour étancher notre soif de savoir.
« Descendu du ciel » Ce ciel qui n’est pas un lieu identifié, mais qui est le monde de Dieu.« Dieu personne ne l’a vu » nous dit le Christ dans l’évangile, « Sauf celui qui vient de Lui ». Il est venu pour nous les hommes, et pour notre salut, comme nous allons le dire dans le Credo.
« Je suis le pain vivant descendu du ciel » doit nous permettre de mettre Dieu dans nos vies réelles, celles de nos questions fondamentales, et pas celles de nos seules questions d’ici bas. Sinon, on nous répondra, comme le physicien Laplace a répondu à Napoléon qui ne voyait pas Dieu dans sa théorie analytique des probabilités : « Mais Sire, je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse »…
Dieu vient assouvir nos vrais soifs et nos vrais faims, quand enfin, nous ne faisons pas semblant dans nos vies, et quand nous n’esquivons pas les vraies questions. Il vient nous donner courage quand nous sommes épuisés, comme à Élie dans la première lecture, et Dieu sait si aujourd’hui, dans ce XXIème angoissant, nous le sommes. Il vient nous dire comme dans le psaume, d’entendre le pauvre qui crie. Il vient lui-même, dans un morceau de pain, tout simple, celui que nous allons prendre tout à l’heure, en simples mendiants de la Vie Éternelle.
Merveilleux Seigneur est ton évangile, qui nous dit tout, qui nous donne tout, et qui nous comble de tout !
Thierry Merle Diacre