Que de monde ce soir !
Mais savez-vous ce que nous célébrons ? Nous fêtons la naissance de Jésus, le Sauveur du monde celui qui vient nous délivrer du péché et de la mort. Cette fête de la Nativité nous invite à accueillir Jésus dans notre cœur car il est venu pour tout le monde et pour nous en particulier. Il est venu pour nous dire qu’il nous aime. Pendant le temps de l’Avent avec les enfants du catéchisme nous avons découvert 6 amis de Jésus,6 saints, 6 amis du Ciel qui sont là ce soir pour nous accompagner jusqu’à la crèche.
Je suis Charles de Foucauld, né en 1858, j’étais comme le jeune homme de l’Évangile : riche et malheureux.
Un jour, je suis entré dans une église et j’ai demandé à un prêtre de m’expliquer la foi catholique. Il m’a répondu de me confesser et d’aller communier. J’ai obéi et Dieu m’a sauvé, il a rempli mon cœur de son amour.Deux ans plus tard, je suis parti en Terre Sainte et, le soir de Noël 1888, me voici à Bethléem. Au cours de la messe célébrée dans la grotte de la Nativité, je reçois la communion. grâce ! Il me semble entendre les voix de Jésus, de Marie et Joseph au fond de mon cœur ! Des années plus tard je vais m’installer à Nazareth pour vivre de la même façon que Jésus pauvre et caché. Mais c’est dans le désert que j’ai compris ma mission, très heureux d’être seul pour Jésus, seul avec Jésus. J’ai donné ma vie pour que le Cœur Sacré de Jésus (que vous voyez sur mon vêtement) rayonne sur le monde et sur chacun de ses enfants. Prions avec Saint Charles de Foucauld pour tous les habitants de la Terre où Jésus est né, a vécu, est mort et ressuscité. Cette terre ou les hommes souffrent tellement et pour lesquels s’annonce un Noël de douleur, de deuils, sans pèlerins, sans célébrations .
Refrain chanté : Dieu parmi les hommes,
Dieu sur nos chemins,
Proche est ton royaume,
Viens ! Viens !
Je suis Saint Nicolas : je suis joyeusement fêté en Lorraine, en Alsace, en Allemagne, en Belgique…mais je n’y suis jamais venu:je suis né au troisième siècle en Lycie (c’est aujourd’hui en Turquie). Avant de devenir l’évêque de Myre, j’étais un jeune homme riche, très riche ! Mais je ne voulais rien garder pour moi, je donnais tout aux pauvres. Un jour j’entends parler de 3 jeunes filles. Elles sont si pauvres qu’elles courent le danger d’être vendues comme esclaves car leur père ne peut pas donner de l’argent pour leur permettre de se marier. La nuit venue, je me glisse dans leur maison, tenant 3 sacs de pièces d’or. Où vais-je les cacher ? Oh ! là dans leurs bas qui sèchent, accrochés à la cheminée. Quelle joie, de bon matin, quand elles découvrent les pièces d’or !
« Nous sommes sauvées, nous allons pouvoir nous marier ! »
C’est ainsi qu’est née la tradition de mettre ses chaussons devant la cheminée la nuit de Noël. Demandons, à Saint Nicolas, patron des petits enfants, de veillez sur tous les enfants et de nous aider à les guider sur le chemin de la foi.
Refrain chanté : Peuples qui marchez dans la longue nuit,
Le jour va bientôt se lever.
Peuples qui cherchez le chemin de vie,
Dieu lui-même vient vous sauver.
Dieu lui-même vient vous sauver.
Je suis Sainte Lucie de Syracuse, née au 3e siècle dans une riche famille sicilienne. Ma maman Eutychie est chrétienne et elle me parle de Jésus. Mais c’est dangereux car les chrétiens sont recherchés et jetés en prison. Pour l’amour de Jésus nous vendons nos grandes richesses afin d’aider les pauvres.Notre vie est simple, nous prions beaucoup et nous venons en aide à ceux qui souffrent. La nuit, je pars apporter de la nourritures en cachette aux chrétiens qui se sont réfugiés dans les grottes autour de la ville. Ayant les mains pleines, je pose une bougie sur ma tête pour m’éclairer. C’est en souvenir de moi qu’en Suède, le matin du 13 décembre, les jeunes filles s’habillent avec une robe blanche et une ceinture rouge. Elles mettent sur la tête une couronne de feuillage garnie de bougies et apportent le petit déjeuner à leur famille ! au Danemark, le même jour, on n’allume pas la lumière:on s’éclaire à la bougie.
Demandons à Sainte Lucie de nous aider à être une lumière pour ceux qui ne rencontrons. N’ayons pas peur de parler de Jésus à ceux qui ne le connaissent pas et invoquons l’Esprit Saint pour nous aider à trouver les bons mots.
Refrain chanté : Dieu parmi les hommes,
Dieu sur nos chemins,
Proche est ton royaume,
Viens ! Viens !
Je suis JEAN-MARIE VIANNEY je suis né pendant la Révolution française et ce n’est pas facile d’être chrétien, avec les églises fermées et les prêtres pourchassés. J’ai eu dès l’enfance le désir de devenir prêtre. A 32 ans je suis envoyé dans la petite paroisse d’Ars afin de montrer aux habitants « le chemin du Ciel » ! Or, ils ne respectent pas le repos du dimanche : les paysans sont aux champs et les jeunes vont au bal ! J’ai l’idée d’organiser des fêtes chrétiennes et des processions le dimanche après-midi. De plus en plus de fidèles me rejoignent chaque dimanche nous parlons, nous prions. Je leur répète : » le dimanche, le Bon Dieu ouvre ses trésors, à nous d’ y puiser à pleines mains » Un jour, un orage menace les récoltes. Je fais la promesse aux paysans que s’ils viennent à la messe, il ne pleuvra pas.Tous sont venus et il n’est pas tombé une goutte de pluie jusqu’à la fin de la récolte. Demandons au Saint Curé d’Ars de veillez sur nos prêtres et de multiplier les vocations, de nous aider à mettre à part le jour du dimanche comme un jour donné à Dieu.
Refrain chanté : Peuples qui marchez dans la longue nuit,
Le jour va bientôt se lever.
Peuples qui cherchez le chemin de vie,
Dieu lui-même vient vous sauver.
Dieu lui-même vient vous sauver.
Je suis Sainte THÉRÈSE de l’Enfant-Jésus, nous sommes dans la nuit de Noël 1886, et je rentre de la messe de minuit avec mon papa Louis et ma sœur Céline. J’ai treize ans, mais on dirait que je suis encore une petite fille : je pleure pour un rien. Je suis devenue très sensible depuis que maman est morte et que mes 3 sœurs sont entrées au couvent. Alors que je me fais une joie de découvrir mes cadeaux dans la cheminée, papa, fatigué, s’exclame « Heureusement que c’est la dernière année ! » Céline sursaute, elle sait que ces mots qui me chassent de l’enfance vont me faire pleurer Je monte l’escalier, la gorge serrée par les larmes que je retiens. Je pense à Jésus de toutes mes forces, je fais un gros effort… et je ne pleure pas ! Je redescends, toute joyeuse, pour faire plaisir à papa et Céline. En cette nuit de Noël Jésus a changé mon cœur, il m’a rendue forte et courageuse. Après cette grâce, je pourrai rentrer au carmel de Lisieux à l’âge de quinze ans. Demandons à Sainte Thérèse, de nous aider à rechercher la sainteté dans notre vie quotidienne, en reconnaissant avec humilité nos imperfections en nous appuyant, comme un enfant, sur la confiance et la miséricorde de Dieu.
Refrain chanté : Dieu parmi les hommes,
Dieu sur nos chemins,
Proche est ton royaume,
Viens ! Viens !
je suis SAINT DOMINIQUE SAVIO. Il existe un jour plus important pour moi que le jour de ma naissance en 1842 : c’est le 02 octobre 1854, le jour ou saint Jean Bosco m’a emmené avec lui à Turin dans son école. Moi qui aime Jésus depuis que je suis tout petit, comme je suis heureux d’être ici ! Je vais pouvoir étudier en vue de réaliser mon rêve : devenir un saint et un prêtre. Cependant, je me rends compte que ce n’est pas facile d’être sage comme une image. J’ai le cœur lourd : je n’y arriverai jamais. Jean Bosco m’appelle « qu’as-tu Dominique, tu sembles malheureux » Je baisse la tête en murmurant « je voudrais être un saint mais c’est difficile » Don Bosco me prend l’épaule « Dominique ce qui nous rend tristes et nous enlève la paix ne vient pas de Jésus. La sainteté, c’est de tout faire par amour du Seigneur ! » Je le regarde et je souris : j’ai compris ! Être un saint, c’est mettre de la joie et de l’amour dans tout ce que je fais : étudier, jouer, servir.
Demandons à Saint Dominique Savio, patron des adolescents et des servant de messe, de nous aider à devenir saint, non pas en étant quelqu’un d’autre mais en étant pleinement nous-même avec nos qualités, nos dons, nos points forts, les élans de notre cœur. Qu’il soit un exemple pour nos servants de messe et nos adolescents.
Refrain chanté : Peuples qui marchez dans la longue nuit,
Le jour va bientôt se lever.
Peuples qui cherchez le chemin de vie,
Dieu lui-même vient vous sauver.
Dieu lui-même vient vous sauver.
Nous voilà avec Saint Charles de Foucauld, consolateur du Cœur Sacré de Jésus saint Nicolas, l’ami des enfants, sainte Lucie notre lumière, saint Jean- Marie Vianney le saint prêtre, sainte Thérèse, la petite fleur de Lisieux, saint Dominique Savio toujours joyeux au pied de l’Enfant Jésus.
Écoutons l’Enfant Jésus :
cette nuit, dans votre paroisse comme dans toutes les églises du monde on proclamera que je suis venu ainsi : comme un nouveau-né couché dans une mangeoire. Pas comme un roi dans un palais, mais comme un petit pauvre qui n’a pas de maison. Voulez-vous être la maison ou je pourrais venir habiter ? Et moi, je vous donnerai mes plus beaux cadeaux, pour vous et tous ceux que vous aimez : ma Joie, ma Paix, ma Lumière, mon Amour, ma Vie. Quand je serai grand je révélerai mon secret à mes disciples mais, cette nuit approchez-vous de moi et je vous le chuchoterai à l’oreille. Voici mon secret : « celui qui croit en moi même s’il meurt ,aura la vie éternelle »
Demandons ce soir à L’Enfant-Jésus de nous aider à lui préparer une crèche dans notre cœur, un petit palais ou nous pourrons le rencontrer, lui parler l’écouter.
Découvrons les et écoutons les :