3ème dimanche de Carême : la formation

La formation : 3ème essentiel de la foi.

Chant :
Rends-nous la joie de ton salut,Que ton jour se lève. (bis)
Donne-nous ton pardon, lave-nous de tout péché,
Donne-nous ta grâce.

Dieu, ta parole est en nos cœurs, loi qui nous délivre (bis)
Dieu nous dit en ce jour : « suis-moi, ouvre-moi ton cœur, reconnais ton Père »

Dieu, la loi brille en notre cœur,Signe pour les hommes. (bis)
Que ma vie, dans la joie de la loi, Seigneur,
En moi porte témoignage.

A l’écoute de l’Esprit, s’informer pour se former
afin de mieux vivre sa foi.

Le temps de carême s’ouvre devant nous, un temps fort qui ne nous laisse pas nous tourner les pouces, mais qui nous invite à nous informer de ce qui se passe autour de notre clocher, dans nos paroisses, dans notre diocèse afin d’avancer ensemble, d’aller de l’avant sur le chemin de la foi et d’annoncer la Parole de Dieu autour de nous.
C’est celui qui annonce, qui enseigne la Parole de Dieu et qui se forme. Nous aussi, nous devons nous former pour être prophète et être bien dans notre foi.
Les temps que nous vivons insistent sur «  La nécessité impérieuse pour les chrétiens de ne pas rester à leur foi d’enfant, qui est une belle foi, mais de la laisser murir par la formation… » (Document d’Aparecida rédigé par le cardinal Bergoglio en 2007).
Nous avons besoin de cette formation pour notre croissance dans la foi. La formation ouvre l’intelligence de notre cœur pour mieux comprendre ce que Dieu nous dit dans les Écritures et aussi les évènements de  notre vie. A l’écoute de l’Esprit, Dieu se révèle à nous «  Je suis Seigneur ton Dieu… » (1ère lecture Exode 20 1-17). IL met dans notre cœur ses commandements qui nous permettent de nous ajuster au droit chemin et de rester fidèle à l’alliance qu’il a conclue avec nous.

Évangile selon Saint Jean 2, 13-25

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup
crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet,
connaissait ce qu’il y a dans l’homme.

Dans l’évangile de ce dimanche, nous sommes surpris de voir Jésus qui s’en prend violemment aux marchands du temple et encore plus étonnés quand il dit : Ce temple, c’est la maison de mon Père et le sanctuaire c’est mon corps. Par sa destruction, Jésus annonce sa mort et sa résurrection d’entre les morts.
Chers chrétiens, ce temps de carême nous invite à la réflexion pour approfondir notre foi. A l’écoute de l’Esprit, mettons nous à l »école du Christ. Formons-nous pour être ses disciples. Ne laissons pas les affaires du monde prendre la place de Dieu dans notre cœur.
Profitons donc en ce temps de carême, de toute formation qui peut nourrir notre foi, et enrichir notre intelligence spirituelle. La formation, essentiel de la foi, est aussi l’une des vitamines qui nourrit notre « être chrétien ».
Que l’effort et l’auto-formation, que nous faisons tout au long de ce carême, nous conduisent au Ressuscité qui nous attend à Pâques.

Points de réflexion :
Est-ce que je prends le temps de me former pour grandir dans la compréhension de ma foi?

Est-ce que je fais l’effort de m’informer pour savoir s’il y a des mouvements, des groupes de prière dans ma paroisse qui pourraient m’aider à vivre ma foi et à m’impliquer davantage au service de mes frères, de mes sœurs en Christ et en humanité ?

Quelle formation aurai-je encore besoin pour être à l’aise dans l’engagement que j’ai pris, pour vivre la fraternité et pour annoncer l’Évangile autour de moi ?

 

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