Suivez nous pendant les quatre dimanches du temps de l’avent.
L’attente de Celui qui vient sous le signe de la miséricorde : en lien avec l’accueil et la réconciliation.
Ce premier dimanche de l’Avent qui débute l’année liturgique place l’attente de Celui qui vient sous le signe de la miséricorde, en lien avec l’accueil et la réconciliation.
Jésus-Emmanuel qui est venu, qui vient et qui viendra nous apprend à réaliser, aujourd’hui, la mesure de l’amour du Père qui accueille, pardonne et relève. Un Père pour qui l’expression de son action en faveur de l’homme, donne la preuve de sa miséricorde qui est de toujours à toujours.
Levons alors les yeux vers cette lumière ! Tenons- nous debout pour enclencher la marche (Isaïe), pour sortir de notre sommeil (Paul), pour veiller (Jésus). Ouvrons notre attente à la dimension de l’accueil et de la réconciliation. En ce sens, que notre accueil soit modelé sur celui que Dieu nous fait. Et que l’appel à vivre au diapason de son amour suscite en chacun de nous des gestes de tolérance et de pardon. En plus, qu’il nous dispose à nous réconcilier avec Lui, Père de miséricorde et de vérité.
Que notre attente, en ce premier dimanche de l’Avent, se fasse vigilante dans l’accueil et la réconciliation.
Lecture de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains (13,11-14a)
Frères, sachez-le, voici l’heure de nous réveiller de notre sommeil. Car le salut est maintenant plus près de nous qu’au moment où nous sommes venus à la foi.
La nuit est avancée, et le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière.
Marchons honnêtement, comme en plein jour, ne nous laissant point aller aux excès de la table et du vin, à la luxure et à l’impudicité, aux querelles et aux jalousies.
Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ.
Aujourd’hui il nous faut combattre contres les ténèbres. La lumière doit pouvoir éclairer nos vies. Elle brillera dans le mesure où nous nous tiendrons prêts, où nous serons attentifs à ce que nous faisons. Nous n’avons pas à choisir Dieu ou la vie, mais à vivre vraiment ce que nous avons à vivre. toute l’histoire des hommes montre les périls auxquels les condamnent leurs endormissements et engourdissements spirituels. Ne nous préoccupons pas du jour ou de l’heure, puisque nous n’en savons rien et ne pouvons les prévoir. Soyons simplement nous-même, toujours soucieux de laisser du neuf naître en nos vie.
Démarche pénitentielle :
Prêtre :
« Ce qui est bien gardez le!….éloignez-vous de tout ce qui porte la trace du mal! » telle étaient les commandements de Paul….Nous sommes bien aveugles.
Le Christ, lumière du monde est venu précisément annoncer la lumière aux aveugles.
Frères et sœurs, si le Seigneur vient ce matin c’est bien parce que nous sommes pauvres, aveugles, prisonniers, opprimés.
Mais il vient aussi sous les traits du pauvre, de l’aveugle, du prisonnier, de l’opprimé que nous rencontrons chaque jour. Chacun et ensemble, faisons la vérité pour venir à la lumière.
Lecteur 1 :
Le Seigneur est envoyé pour porter la bonne nouvelle aux pauvres….
Peut-être ai-je du mal à me reconnaître pauvre……
Je refuse mes limites, ne reconnaissant pas mes torts ni mes erreurs.
Je veux avoir toujours raison ou avoir le dernier mot.
Je ne prends pas le temps de rencontrer le Seigneur qui me fait vivre.
Lecteur 2 :
Peut-être ai-je du mal à aller à la rencontre des pauvres :
Je ferme les yeux, je ne fais pas le premier pas, mes mains sont crispées pour ne pas partager.
Refrain : Lumière des hommes G 128
Lecteur 2 :
Le Seigneur est envoyé pour annoncer aux prisonniers qu-ils sont libres. Aux aveugles qu’ils verront la lumière…..
Pour apporter aux opprimés la libération.
Peut-être me suis-je résigné à m’enfermer derrière les barreaux de la rancune : refusant de pardonner,
du racisme ; méprisant l’autre qui est différent de moi,
des richesse : donnant la priorité à l’avoir sur l’être, aux biens matériels sur les biens spirituels,
de doute ; ne cherchant pas à approfondir ma foi.
Lecteur 2 :
Peut-être ai-je fini par opprimer mon entourage, lui imposant ma façon de voir et de faire.
Refusant le dialogue qui permet à chacun d’exister, enfermant l’autre dans ce qu’il a été, sans chercher à voir ce qu’il est devenu.
Lecteur 1 :
Peut-être ai-je refusé la vraie lumière : offerte par le Christ dans les sacrements.
Proposée par l’écriture lue et méditée, diffusée par mes frères dans des groupes de réflexions , des lectures…..
Refrain : Lumière des hommes….
Prêtre :
Dieu notre Père, tu as vu la misère de ton peuple et tu as entendu ses cris.
Aujourd’hui encore tu vois combien nous avons du mal à t’aimer et à nous ai mer les uns les autres.
Viens nous redire ton Amour, viens nous manifester ton pardon. Donne nous ton Esprit pour que nous puissions vivre en réconciliés avec Toi, avec nous-mêmes et avec nos frères.
Chant : Lumière des hommes
Maintenant nous sommes prêt pour » le geste de la paix » avec tous nos voisins de ce dimanche.