Un dimanche qui semblait pourtant comme les autres à l’église d’Anjou pour la messe dominicale : une église remplie par une population de tous les âges.
Cependant, deux adultes, qui ont cheminé depuis près de deux ans, étaient là aujourd’hui pour recevoir le baptême : il s’agit de Nusret et Mekin Ademir. Leur conversion récente, et leur amour pour le Christ les a poussés à demander le baptême.
C’est Thierry, diacre qui a assuré ce sacrement, puisqu’il avait suivi leur parcours.
C’est après l’homélie, centrée sur le Bon Pasteur -c’est-à-dire Dieu qui nous connait et nous appelle par notre nom- que Thierry a béni l’eau ; cette eau qui permet la vie, qui abreuve notre soif de foi et d’infini… cette eau, qui est celle du baptême !
Nusret et Mekin ont dû auparavant répondre aux questions qui leur ont été posées : « rejetez-vous le mal ? » … « Croyez-vous en Dieu, le créateur ? » « Croyez-vous en la vie éternelle ? »… Puis, après une dernière demande, ils ont alors été baptisés par l’eau qui venait d’être bénite.
Le Saint Chrême à fait d’eux des prêtres (parce qu’ils acceptent de pratiquer) des prophètes (pour que pour eux, le nom de Dieu ne soit pas tabou) et des rois (pour qu’ils prennent tout homme en considération), puis la lumière leur a été transmise. Leur parrain leur a remis alors l’écharpe blanche signe de résurrection, et l’assemblée a pu, par un alléluia festif et sous les applaudissements, se réjouir avec eux.
De l’émotion se lisait sur le visage de Nusret et de Mekin. Quel bonheur de voir aujourd’hui de jeunes hommes répondant à l’appel de Dieu pour élargir l’horizon des hommes et prendre soin de la société !
Salle des Cités le 7 mai 2025 à 16h A l’invitation du Père Armand, curé, ont répondu 29 paroissiens (15 de Notre Dame, 14 de St Pierre). Etaient présents également les Pères Aimé et Paul ainsi que Thierry, diacre.
Après un temps de prière en union avec les cardinaux réunis en conclave, le Père Armand a développé le sujet principal du jour : les travaux sur les maisons paroissiales d’Anjou et des Cités, ces deux maisons devant être rénovées pour répondre aux besoins de la mission. Puis chacun a pu prendre la parole.
La maison paroissiale d’Anjou est une maison de proximité pour Notre Dame des Sources. L’étage de cette maison ne pouvant plus être utilisée que par des bureaux, l’essentiel des travaux se résume en la transformation du Rez de chaussée pour disposer d’une grande salle de 60 m² avec une cloison amovible pour faire travailler deux groupes simultanément. A noter que cette maison appartient à la commune d’Anjou ; un bail emphytéotique avait été signé pour 99 ans : il reste 71 ans à courir.
La maison des sœurs des Cités va être transformée pour devenir la maison paroissiale de Saint Pierre (la location du Péage sera abandonnée) mais servira aussi de centre paroissial (accueil des activités communes aux deux paroisses). Les travaux y seront donc beaucoup plus lourds, mais tout le tènement des Cités est ici propriété de l’Église. Les travaux consistent à accueillir en R+1 (Rez de chaussée + 1er étage) un espace accueil, des salles de travail et de réunion, ainsi qu’un logement pour un prêtre. Pendant les travaux, le Père Aimé logera à l’étage de la maison du curé, avec un aménagement pour le rendre correctement habitable.
Après le temps des remarques, des questions et des réponses, le Père Armand a évoqué deux autres sujets : Les ressources financières à savoir : le denier de l’Église (pour le salaire des prêtres et des laïcs salariés du diocèse), le casuel (pour la mission) et les quêtes (pour les dépenses ordinaires), ne sont pas un sujet annexe. Chacun doit être concerné par l’importance des moyens financiers indispensables à l’Église afin que l’évangile soit annoncé. En 2026, il n’y aura plus que deux prêtres (et un diacre) pour le service des deux paroisses. Le calendrier des messes sera revu dès septembre lors d’une rencontre générale. Il ne s’agit pas de « vouloir sa messe » dans son clocher, mais d’adapter les célébrations aux réalités pastorales sans oublier les réalités sociales du terrain que l’Église doit rejoindre.
Les 3 messes fixes doivent être renforcées. Une réflexion doit s’engager sur l’agglomération pour articuler les messes des Cités et du Péage. Mais avec deux prêtres, il y aura forcément des renoncements. Rédigé par Thierry
Ce samedi 12 avril 2025, à Salaise-sur-Sanne, une trentaine d’adultes des paroisses St Pierre et Notre Dame s’étaient donnés rendez-vous pour une marche autour de Salaise-sur-Sanne avec les jeunes de la catéchèse, de l’aumônerie, des écoles. Ce qui formait un groupe d’une soixantaine de personnes toute génération confondue qui s’est mis en marche derrière la croix.
En chemin, nous nous sommes émerveillés de la nature, nous avons admirer la création avec le cantique des créatures de Saint François d’Assise.
Puis nous nous sommes rendus au prieuré datant du XI ème siècle. Grâce à Mr Valette, nous avons pu visiter le chœur, la crypte de l’ancienne église, le jardin médicinal, classés au titre des Monuments historiques…
Ensuite nous avons repris le chemin, passé sur le pont aux moines, le plus vieux pont de la commune, qui permettait aux moines du prieuré de franchir la Sanne à pied. Là, nous avons prié avec les saints patrons des écoles, des villages des 2 paroisses.
Notre marche a permis de découvrir ou redécouvrir les croix des missions (1889), érigée en souvenir d’une mission, c’est-à-dire une retraite spirituelle. Elles ont connu un essor après la révolution car l’église souhaitait restaurer la pratique religieuse et raviver la foi des fidèles. A cette occasion, nous avons, par le chant, acclamez Jésus, en ce jour des Rameaux : « Voici celui qui vient au nom du Seigneur. Acclamons notre roi, hosannah ! »
Avant de prendre le repas pique-nique, nous avons prié avec l’Angélus.L’après-midi s’est déroulée avec des ateliers intérieurs et extérieurs, la croix s’est fleurie magnifiquement. Avec l’éveil à la foi, c’est tous ensemble que nous avons participé à la messe des Rameaux dans l’église de Salaise où d’autres membres de la communauté nous ont rejoints.
Tout le monde est reparti, enchanté de cette journée ensoleillée.Nous souhaitons à tous de bonnes fêtes pascales.
Marie-Reine pour l’équipe de préparation, le 15 avril
Dimanche 23 mars était un peu particulier pour notre paroisse : 8 jeunes adultes qui se préparent au baptême -qui sera célébré lors de la Veillée Pascale- ont vécu leur premier scrutin lors de la messe à Anjou.
On parle de « scrutin » car c’est Dieu qui vient scruter les cœurs et la conscience de ceux qui vont se donner à lui… La cérémonie est brève à l’intérieur de la messe, mais bien remplie de sens :
Les catéchumènes, revêtus de leur écharpe violette -couleur de la conversion- ont été interpellés après le temps de la Parole.
Le Père Armand les a appelé à venir au seuil du chœur, à genoux devant les marches, et la prière d’exorcisme a été prononcée. Il ne s’agit pas de mots de légende, mais d’une demande profonde pour que le mal et l’esprit du Mauvais se tiennent désormais éloignés d’eux.
Après quoi, le Père Armand leur a imposé les mains.
L’assemblée à répondu unanimement par la proclamation du Credo, qui est l’adhésion à notre foi. Il y aura encore deux scrutins au cours des deux dimanches à venir pour ces huit jeunes adultes, après quoi, ces nouveaux convertis au Christ pourront être baptisés.
C’est un fait, le pays Roussillonnais est loin pour un Grenoblois, et notre Vicaire Général a demandé à passer un week-end sur les deux paroisses Saint Pierre et Notre Dame pour mieux nous connaître.
Dimanche, à Notre Dame, c’était notre tour, et le Père Emmanuel a présidé la traditionnelle messe de 10h30 à Anjou.
Ce dimanche était d’ailleurs bien chargé puisqu’il était prévu la remise de écharpes pour les parrains de futurs baptisés adultes.
Au retentissement de la sonnette, c’est une foule nombreuse qui a entonné le chant « Acclamez le Seigneur » pendant que les célébrants, précédés des servantes d’assemblée et des enfants de chœur remontaient l’allée principale.
Le Père Emmanuel DECAUX a tout de suite provoqué l’adhésion de l’assemblée, par sa simplicité, par la clarté de son discours, et par sa foi profonde. Son homélie a été largement appréciée par tous.
Avant de proclamer notre foi par le Credo, le Père Armand et Thierry diacre ont remis aux parrains qui encadrent les catéchumènes l’écharpe violette. Cette écharpe, ils la remettront aux futurs baptisés lorsque l’évêque les appellera au jour de l’Appel décisif.
Merci à Véronique, Orlane, Nelly, Jean Paul et Benoit pour aider les jeunes adultes dans l’approfondissement de la foi. Et ils sont huit de notre paroisse qui vont recevoir le baptême pour la veillée Pascale : Charlène, Laura, Valérie, Alexis, Lucas, Mekin, Nusret, et Antoine. Un beau témoignage qui montre la vitalité de notre Église !
A l’issue de cette belle célébration, la nombreuse assemblée s’est retrouvée autour d’un apéritif sous un beau soleil déjà printanier…
Cette consultation a été demandée par le Père Armand, le questionnaire a été préparé en réunion de l’équipe paroissiale. 37 personnes ont répondu, 14 paroissiens se proposent (généralement pour des aides ponctuelles ), Nous avons choisi de ne retenir pour échanger aujourd’hui que les remarques que nous avons retrouvées 2 fois, pour ne pas s’éparpiller et faire en sorte que les horaires annoncés soient respectés.
Pour information, l’équipe paroissiale de notre paroisse est composée du Père Armand, Père Paul, Père Aimé, Thierry Merle (Diacre) Blandine Duc, Agnès Finand, Benoît Perrenot et Philippe Perret nouveaux appelés. Les membres laïcs de l’équipe paroissiale sont appelés par le curé, qui a la charge du discernement et qui doit s’assurer de leur formation. Ils sont nommés pour un mandat de trois ans, renouvelable, mais leur mission ne peut dépasser 9 ans et reçoivent du vicaire général, au nom de l’évêque, leur lettre de mission.
Les remarques de chacun ont été classées selon les 5 essentiels de la foi : La communauté paroissiale évangélise. La communauté paroissiale est un lieu de fraternité. La communauté paroissiale est un lieu de service (diaconie). La communauté paroissiale est un lieu de formation. La communauté paroissiale prie et célèbre.
La Paroisse évangélise : Points positifs en gras Messes annuelles pour les défunts, pour les jeunes mariés Catéchuménat en développement Points à améliorer en italique Manque de liens entre paroisse et la cité Manque de lien entre caté/aumônerie et écoles catholiques Intégrer les jeunes couples dans la paroisse Manque de communication dans les actions et les décisions.
La paroisse a la responsabilité de l’enseignement de la foi pour le KT et l’aumônerie. Le Père Armand a commencé à rencontrer les élus de certaines communes. Il participe volontiers aux concerts ou à toute autre manifestation organisée dans les communes quand son agenda le permet. Le Père Armand a commencé ses visites dans les écoles catholiques. L’équipe paroissiale va s’appliquer à communiquer sur les décisions prises.
La paroisse est un lieu de fraternité : La messe centrale permet de faire corps ensemble Apéros en fin de messe Difficulté pour connaître les jeunes couples et nouveaux venus à la messe du dimanche Les prêtres pas assez présents en fin de messe Le curé passe une fois par an dans chaque clocher pour une visite pastorale.
Tous les dimanches Thierry accueille à la messe, c’est très agréable. Les prêtres pourraient avoir un mot d’accueil en début de messe. Il est évident qu’il faut maintenir les messes hors les murs tels le site de la St Lazare et le 15 août (Le Père Armand réfléchit pour changer ses vacances pour être présents pour ses évènements) Les « Apéros » après certaines messes du dimanche sont un réel moment de partage, il faut que nous allions vers les nouveaux visages.. Proposition : l’année prochaine chaque paroissien s’inscrira pour faire l’accueil un dimanche dans l’année. Pour que les prêtres soient disponibles avant/après la messe, revoir si possible le calendrier pour qu’ils n’aient qu’une messe par dimanche. Organiser une visite dans chaque clocher une fois par an. Au moment du « signe de Paix », peut-on demander aux gens de se présenter (nom prénom) à leurs voisins ? L’enjeu c’est créer du lien, mieux se connaître. On prépare bien les jeunes pour les divers sacrements, mais on ne les accompagne pas après…
La paroisse est un lieu de service (diaconie) : Paroisse qui a le soucis des migrants Tradition pour la visite des anciens Manque de coordination collectif migrants/paroisse Manque de coordination secours catho/paroisse Manque d’une coordination pour la visite Ehpad et domicile (besoin d’un responsable) Sacrement des malades L’évangile en actes
Notre paroisse est composée de petits villages, où les gens se connaissent, on a le souci de visiter nos aînés. La Paroisse a aidé la famille d’Autaj, un comité s’est formé constitué de personnes de tous horizons, d’autres familles reçoivent un soutien. Les visites à l’Ehpad d’Anjou fonctionnent avec 4 bénévoles bien qu’il n’y ait plus de responsable. Le Père Aimé est très à l’aise pour les visites aux personnes âgées. Il est demandé que chaque service soit présenté tour à tour à la messe, pour faire connaître les actions, les besoins en vue d’étoffer les groupes.
La paroisse est un lieu de formation : Partage biblique* Homélies enrichissantes Catéchèse de qualité pour les jeunes Manque de lien partage biblique/paroisse Propositions diocésaines mal articulées, trop éloignées Patronage
Patronage : un temps de proposition pour les jeunes (formation-jeux-apprentissage) On pourrait se rapprocher d’un mouvement scout. Le Père Armand doit rencontrer un « chef scout » qui est sur notre paroisse. Petit rappel : dans le passé on motivait les jeunes de l’aumônerie pour être brancardiers pendant le pèlerinage à Lourdes… Les homélies seront publiées sur les sites pendant le temps de l’avent et du carême. Une nouvelle rubrique sur le site de notre paroisse « Le mot du curé »
La paroisse célèbre et prie : Messe du dimanche à Anjou (massif) (attractive, ferveur, rajeunissement, chants, enfants de chœur, servantes, fluidité) Adoration eucharistique Célébrations de semaine compatibles avec ceux qui travaillent Fragilité des petits clochers Garçons/filles Homélies peu audibles Pédagogie sur certains gestes/séquences
Une demande : On peut envisager une catéchèse pour adulte, prendre le temps d’expliquer les gestes de la messe, quand le faire ? Est-ce que le célébrant prend 1 moment pour expliquer ce qu’il fait ou faut-il faire des rencontres un soir de semaine ou avant la messe ?, Faire vivre nos petits clochers : Une assemblée avec des laïques en semaine peut-être proposée ? Mais on garde la messe unique du dimanche à Anjou. Il faut étudier la mise en place d’une journée avec le prêtre dans les clochers, valoriser les St patrons. Quand il y a quelque chose dans les villages, est-ce que les clochers peuvent proposer quelque chose ce jour-là… Questions de plusieurs paroissiens sur la distinction enfants de chœur/servantes d’assemblée. Réponse du Père Armand : Les servants de messe ont des missions différentes. Ces jeunes qui participent activement à la messe. Ils ont répondu à l’appel de Dieu avec l’accord de leurs parents. Les servantes d’assemblées :Au service de l’assemblée, elles accueillent, elles portent les offrandes en procession et vous transmettent la Paix du Christ. Les servants d’autel : Au service du prêtre pour célébrer la liturgie. Adoration eucharistique les mercredis à Anjou après la messe de 9h00. IL faut réfléchir à une proposition pour les gens qui travaillent. Proposition de sacrement de réconciliation pendant le temps de l’Avent : le mercredi matin après la messe à Anjou+ vendredi 20 et lundi 23 de 18h à 20h. Présence d’un prêtre pour les funérailles, c’est possible si la famille le demande, mais il faut expliquer que si c’est un laïque ce n’est pas un accompagnement inférieur. Prêtre, Diacre, laïcs sont envoyés en mission. C’est bien la communauté qui accompagne les funérailles.
Conclusion du Père Armand : Cette rencontre, c’est nécessaire, c’est communautaire. J’ai besoin de vous, vous avez besoin de moi.
C’est le 22 novembre 1964 que le concile Vatican II rétablissait le diaconat. Dans l’Église primitive, et durant tout le 1er millénaire, les diacres ont œuvré pour le service de l’Église et celui des pauvres. Aussi, après une longue interruption de plusieurs siècles, le dernier concile a t-il décidé son rétablissement. Probablement que la diminution déjà sensible du nombre de prêtres en Europe a influencé cette décision. Mais c’est surtout, dans l’optique d’un concile qui remet l’Homme au centre de l’Évangile, l’idée que l’Église ne peut pas être fidèle au Christ si elle n’est pas d’abord aux services des pauvres et des humbles. Il y a aujourd’hui 50 000 diacres dans le monde, 3 000 en France, 45 dans notre diocèse. Si le diacre partage une partie du ministère du prêtre en célébrant baptêmes, mariages et funérailles, il est là aussi pour être à l’écoute, et pour panser les blessures du peuple chrétien. Généralement marié, implanté dans son milieu de vie, il connait les uns et les autres, et s’intéresse à tous. Vous avez, dans notre paroisse, connu Robert DUTEL qui a beaucoup œuvré pour la pastorale de la santé, au service des personnes malades et handicapées ; vous connaissez encore Bernard BUISSON, qui vit aujourd’hui une retraite paisible, après avoir, pendant près de 30 ans, accompagné tant de familles sur le secteur de Saint Clair du Rhône…
Alors, pour tous les diacres que vous avez connus, comme pour ceux que vous ne connaissez pas, demandez au Père dans vos prières de configurer toujours davantage les diacres, pour qu’ils soient de vrais serviteurs du Royaume en devenir…
