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Pour ceux qui sont nés après 1960, la crise de la foi a été une réalité qui a accompagné la société tout au long de leur vie. Constamment, moins de chrétiens, moins de prêtres, moins de messes…
Certes, depuis les années 2000, on entendait qu’il y avait un certain retour de la foi dans les grandes villes, mais chez nous, nous en étions loin. Depuis 2000 par exemple, les jeunes faisant leur communion se comptaient sur le doigt de la main, et les confirmands ne se voyaient plus.
Or les années post Covid (si l’on veut prendre un repère chronologique) ont changé la donne. Le graphique ci-dessous est éloquent :
En 2022 pour les deux paroisses Saint Pierre et Notre Dame, 6 jeunes adultes ont demandé à préparer un sacrement : 4 pour la confirmation, 2 pour le baptême (c’était nouveau), et 1 pour la communion.
L’an passé en 2024, on pensait avoir atteint un sommet avec 8 catéchumènes (préparant au baptême), 6 à la communion et 4 à la confirmation.
Cette rentrée 2025 voit le flux grossir encore : 9 demandent à préparer le baptême, 12 la communion et 8 la confirmation ! Il faut donc nous organiser pour préparer ces étudiants et ces jeunes pro !
La société matérialiste a envoyé beaucoup de mirages à la fin du siècle dernier, mais ces feux-là palissent et les jeunes générations demandent des réponses solides aux questions fondamentales qui se posent à eux…et que seul Jésus Christ peut combler, lui qui est « la voix, la vérité et la vie » !.

Les intentions de prière de nos deux paroisses, déposées dans les urnes ont été portées à Lourdes en procession lors de la Messe d’Ouverture du pèlerinage de notre Diocèse.
Ensuite, elles ont été déposées à la Grotte à la fin du pèlerinage pour être priées chaque jour.

Cette année, ils seront 570 pèlerins répartis dans 12 voitures avec 3 points de départ : Grenoble, Nivolas-Vermelle et Vienne,
à partir du dimanche matin 20 juillet.
Les pèlerins du diocèse seront le mardi 22 juillet à la messe de 10 heures à la Grotte, la messe est retransmise en direct sur KTO et ils participeront au chapelet à 15h30 à la Grotte, le chapelet sera également retransmis sur KTO.

Si vous n’êtes pas abonné à KTO, vous pouvez vous connecter au site de KTO avec votre ordinateur. Faites un essai avant mardi. https://www.ktotv.com/guide/
Samedi 24 et dimanche 25 mai, les jeunes de l’aumônerie de nos deux paroisses, St Pierre et Notre-Dame, pour préparer la fête de fin d’année pastorale 2024-2025, prennent un week-end découverte et un temps spirituel au sanctuaire Notre Dame de la Salette.
Nos jeunes sont très sensibles aux questions spirituelles Très en recherche du sens.
Que Marie Notre-Dame de la Salette intercède pour nos jeunes adolescents.










Un dimanche qui semblait pourtant comme les autres à l’église d’Anjou pour la messe dominicale : une église remplie par une population de tous les âges.
Cependant, deux adultes, qui ont cheminé depuis près de deux ans, étaient là aujourd’hui pour recevoir le baptême : il s’agit de Nusret et Mekin Ademir. Leur conversion récente, et leur amour pour le Christ les a poussés à demander le baptême.


C’est Thierry, diacre qui a assuré ce sacrement, puisqu’il avait suivi leur parcours.
C’est après l’homélie, centrée sur le Bon Pasteur -c’est-à-dire Dieu qui nous connait et nous appelle par notre nom- que Thierry a béni l’eau ; cette eau qui permet la vie, qui abreuve notre soif de foi et d’infini… cette eau, qui est celle du baptême !

Nusret et Mekin ont dû auparavant répondre aux questions qui leur ont été posées : « rejetez-vous le mal ? » … « Croyez-vous en Dieu, le créateur ? » « Croyez-vous en la vie éternelle ? »… Puis, après une dernière demande, ils ont alors été baptisés par l’eau qui venait d’être bénite.



Le Saint Chrême à fait d’eux des prêtres (parce qu’ils acceptent de pratiquer) des prophètes (pour que pour eux, le nom de Dieu ne soit pas tabou) et des rois (pour qu’ils prennent tout homme en considération), puis la lumière leur a été transmise. Leur parrain leur a remis alors l’écharpe blanche signe de résurrection, et l’assemblée a pu, par un alléluia festif et sous les applaudissements, se réjouir avec eux.





De l’émotion se lisait sur le visage de Nusret et de Mekin. Quel bonheur de voir aujourd’hui de jeunes hommes répondant à l’appel de Dieu pour élargir l’horizon des hommes et prendre soin de la société !

Salle des Cités le 7 mai 2025 à 16h
A l’invitation du Père Armand, curé, ont répondu 29 paroissiens (15 de Notre Dame, 14 de St Pierre). Etaient présents également les Pères Aimé et Paul ainsi que Thierry, diacre.

Après un temps de prière en union avec les cardinaux réunis en conclave, le Père Armand a développé le sujet principal du jour : les travaux sur les maisons paroissiales d’Anjou et des Cités, ces deux maisons devant être rénovées pour répondre aux besoins de la mission. Puis chacun a pu prendre la parole.
La maison paroissiale d’Anjou est une maison de proximité pour Notre Dame des Sources. L’étage de cette maison ne pouvant plus être utilisée que par des bureaux, l’essentiel des travaux se résume en la transformation du Rez de chaussée pour disposer d’une grande salle de 60 m² avec une cloison amovible pour faire travailler deux groupes simultanément.
A noter que cette maison appartient à la commune d’Anjou ; un bail emphytéotique avait été signé pour 99 ans : il reste 71 ans à courir.

La maison des sœurs des Cités va être transformée pour devenir la maison paroissiale de Saint Pierre (la location du Péage sera abandonnée) mais servira aussi de centre paroissial (accueil des activités communes aux deux paroisses). Les travaux y seront donc beaucoup plus lourds, mais tout le tènement des Cités est ici propriété de l’Église.
Les travaux consistent à accueillir en R+1 (Rez de chaussée + 1er étage) un espace accueil, des salles de travail et de réunion, ainsi qu’un logement pour un prêtre. Pendant les travaux, le Père Aimé logera à l’étage de la maison du curé, avec un aménagement pour le rendre correctement habitable.
Après le temps des remarques, des questions et des réponses, le Père Armand a évoqué deux autres sujets :
Les ressources financières
à savoir : le denier de l’Église (pour le salaire des prêtres et des laïcs salariés du diocèse), le casuel (pour la mission) et les quêtes (pour les dépenses ordinaires), ne sont pas un sujet annexe. Chacun doit être concerné par l’importance des moyens financiers indispensables à l’Église afin que l’évangile soit annoncé.
En 2026, il n’y aura plus que deux prêtres (et un diacre) pour le service des deux paroisses. Le calendrier des messes sera revu dès septembre lors d’une rencontre générale. Il ne s’agit pas de « vouloir sa messe » dans son clocher, mais d’adapter les célébrations aux réalités pastorales sans oublier les réalités sociales du terrain que l’Église doit rejoindre.
Les 3 messes fixes doivent être renforcées. Une réflexion doit s’engager sur l’agglomération pour articuler les messes des Cités et du Péage. Mais avec deux prêtres, il y aura forcément des renoncements.
Rédigé par Thierry