Partage biblique du 6 mars 2017

Nous étudions aujourd’hui au chapitre 10 de Saint Luc les versets 38 à 42.

Il s’agit d’un passage très connu dans lequel Jésus rend visite à Marthe et à Marie. Deux attitudes très différentes pour chacune des deux sœurs : Marthe l’aînée se met presque en colère contre la passivité de sa sœur (dont il est dit qu’elle est assise et qu’elle écoute la Parole ) ; elle demande à Jésus d’intervenir pour que Marie lui vienne en aide.

Après une longue observation de ce passage nous notons que Jésus ne critique pas le fait que Marthe travaille mais plus précisément qu’elle s’inquiète et s’agite pour beaucoup de choses. De plus nous ne la voyons pas dans une position de compréhension vis à vis de sa sœur mais plutôt de jugement voire d’accusation. Marthe n’accueille pas Jésus elle s’agite et s’inquiète.

Chacun accueille comme il peut comme il le sent. C’est ce que fait Marie en s’asseyant et en se rendant disponible. Marthe n’est disponible qu’à la tâche qu’elle s’est fixée elle -même et qui lui semble évidente. Le Seigneur vient ébranler cette certitude et révéler à Marthe qu’elle n’accomplit pas sa tâche dans l’amour mais plutôt sur le registre de l’efficacité à tout prix qui engendre tension et énervement, l’éloignant par conséquent de l’amour.

La discussion entre nous n’est pas close à la fin de la séance. Certains insistent sur les mérites de Marthe dont nous devrions tout de même prendre un peu de graine tout en notant que l’attitude de Marie est celle d’un disciple.

D’autres y voient plutôt une condamnation d’une attitude intérieure qui consisterait à vouloir honorer Dieu par une réception impeccable ; il semblerait que Dieu nous demande plutôt de nous mettre humblement à son écoute, c’est surtout de cela dont Il a besoin.

On peut y voir aussi une condition préalable à l’action : d’abord se mettre en lien avec Dieu pour recevoir de Lui l’action à accomplir, plutôt que de décider nous mêmes de quoi Dieu a besoin et se lancer tout seul.

Nous n’avons pas épuisé la richesse de ce passage et bien des pistes étaient encore ouvertes à la fin de la session.

Tout de même une phrase peut nous servir de finale provisoire : la meilleur part c’est d’aimer sans jugement.

Si j’offrais une messe

Cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger le tract d’information

Et si j’offrais une intention de messe _0001

Demande de messe

Merci d’imprimer, de remplir ,demande de messe
et de l’envoyer à l’adresse suivante :

Paroisse Notre Dame des Sources en Sanne-Dolon
Maison Paroissiale d’Anjou
17 route du Dauphiné
38150 Anjou

Vous pouvez aussi passer directement à Anne-Marie Bonnard par téléphone, par mail ou lors d’une célébration.

Vous pouvez nous faire parvenir votre libre offrande :

  • Par chèque, joint à ce formulaire et libellé à l’ordre de : Père Jean-Claude Lefèbvre.
  • En espèces, muni du formulaire ci-dessus, à la maison paroissiale lors des permanence du mercredi de 9h00 à 11h00 et samedi de 10h00 à 11h30.

Conférence : « 2017 année électorale « 

Rôle et place des chrétiens dans la vie politique » par François Boursier

10 février 2017
Texte et Photos Marie-Thérèse Ducurtil

Devant un auditoire d’une quarantaine de personnes très attentives, salle Notre Dame des Cités, François Bousier nous a présenté les réflexions de l’Église. Les évêques de France ont écrit une lettre à tous les chrétiens : Retrouver le sens du politique dans notre démocratie. Il nous a rappelé notre devoir et notre rôle de chrétien face au vote citoyen.

« Est-ce que les chrétiens doivent parler de politique ?
La politique divise, sépare souvent les gens ? Jusqu’à ces dernières années, l’Église ne voulait pas que les chrétiens se divisent. Les fidèles devaient s’occuper des œuvres sociales et non de la politique. 1ère prise de conscience par le Pape Léon XIII dans son encyclique « Rerum novarum » : Les chrétiens doivent s’occuper des problèmes de société et trouver des solutions.
En 1972, les évêques (dont Mgr Matagrin), font paraître un nouveau texte « pour une pratique chrétienne de la politique. L’Église invite alors les chrétiens à s’engager dans l’espace public.
Maintenant, les chrétiens sont de moins en moins nombreux dans nos sociétés sécularisées. Ils n’ont pas d’orientation politique particulière. Il est à noter qu’il y a très peu de gens qui se mêlent du débat ; or nous devons être convaincus de la nécessité de prendre sa part, en tant que chrétien, pour participer à l’amélioration du vivre ensemble.
En octobre 2016, nouvelle parution des évêques de France : « Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique. »
Nous devons redonner au politique le sens qu’il doit avoir dans notre monde qui change et qui ne peut que préoccuper les chrétiens : nous vivons une révolution silencieuse qui bouleverse en profondeur notre monde qui devient de plus en plus global. On ne reviendra pas en arrière mais on peut le réguler car on a donné à la finance un pouvoir exorbitant. L’individualisme est poussé à l’excès depuis 40 ans. On constate une domination sans partage du néo-libéralisme (importance du business : nombre-calcul-coût). Le christianisme, bâti sur la naissance, l’histoire et la fin de chaque être, ne fait plus recette. Le passé n’inspire plus sauf dans les musées. Il y a polarisation du présent : tout – tout de suite- (Internet. Réseaux sociaux).

Nous sommes aussi dans une révolution anthropologique :
Il y a un vaste mouvement de déstabilisation de nos sociétés humaines. Idem de nos communautés chrétiennes. Le modèle paroissial est le modèle d’avant. Comment orchestrer un vrai vivre ensemble ?
Où le place-t-on ?
– dans ce monde bouleversé il y a des perdants et des gagnants
– il y a une montée des inégalités sociales qui casse les sociétés (on ne se voit plus)
– il y a une émergence d’ensembles de pauvreté
– il y a une insécurité grandissante La dignité humaine c’est la liberté et la sécurité
– il y a une immigration importante qui brasse les populations et qui déstabilise les fondements culturels de nos sociétés (laïcité).

Un grand débat se pose à nous : la révolution industrielle :
– Est-ce qu’on aura besoin de tout le monde ? Est-ce que tous, nous trouverons du travail ? Il faudra car le travail est fondateur pour chacun de nous ; Il nous permet de nous réaliser, de nous accomplir.
– En 30 ans il y a eu la création de 19 grandes aires métropolitaines qui drainent 45 % de la population et des emplois donc il y a fracture territoriale.
– Il y a une montée des populismes importante.
Il faut donc inviter les gens à débattre, à réfléchir : le défi va se situer dans le vivre ensemble.

Mais, comment construire de la justice sociale, de la solidarité ? : il nous faudra un supplément de diplomatie. Il faut débattre, voter et avoir confiance. Le problème rencontré : nous n’avons plus confiance dans la classe politique pour plusieurs raisons :
– la classe politique fonctionne comme une caste fermée
– les scandales sont nombreux
– nous avons le sentiment que le politique a perdu la main par rapport à l’économique.
Il est nécessaire de penser le développement humain intégral. La conception de la politique devient une foire d’empoigne permanente : on ne débat plus, on est ennemi. Nous sommes dans l’impossibilité de poser des compromis. Or faire de la politique c’est poser un problème, le prendre, en faire le tour en fonction de ses valeurs, proposer des solutions et aller vers une solution meilleure.
Nous devons avoir la culture de la négociation et du compromis.
Nous devons nous poser la question : quel est le sens du politique ? Qu’est-ce qui est le plus important pour le vivre ensemble ? Au nom de quelles valeurs ? notre foi ? le syndicat ?
Aujourd’hui nous n’avons plus rien ; nous sommes dans l’incapacité d’une continuité historique ; nous sommes surbookés. Il faut savoir mettre le monde à distance.

Le conseil permanent de la Conférence des évêques de France termine ainsi son document sur cette année électorale 2017 :

« Pour celles et ceux qui ont foi en Dieu et qui vivent dans la communion au Christ, les difficultés que nous rencontrons ne sont pas un appel au renoncement. Au contraire, elles nous acculent à investir toutes nos capacités pour construire une société plus juste et plus respectueuse de chacun. Cela s’appelle l’espérance »

APPEL DU SECOURS CATHOLIQUE

Dans le cadre de l’accueil familial de vacances (AFV), action qui existe depuis bientôt 70 ans, le Secours Catholique recherche des familles prêtes à accueillir des enfants de 6 à 11 ans, pendant 3 semaines, l’été.
L’A.F.V. s’adresse à des enfants qui souffrent d’une ambiance familiale difficile, ou qui ont seulement besoin d’une écoute et d’une présence.
Devenir Famille de vacances ! C’est s’enrichir par la rencontre, l’accueil et le partage avec un enfant, c’est donner simplement des vacances en famille à un enfant qui trouvera sa place pour s’épanouir dans un cadre stable et structuré.
En Isère, une trentaine d’enfants ont été accueillis au cours de l’été 2016 par 23 familles, et pour préparer les accueils en 2017, nous recherchons de nouvelles familles. Si vous souhaitez y réfléchir et obtenir plus d’informations, vous pouvez contacter l’équipe du SC de Roussillon ou directement à la délégation du SC à Grenoble.

Merci pour votre écoute et votre générosité.

SECOURS CATHOLIQUE Antenne de ROUSSILLON 1 rue Jean Moulin
Tél. 04 74 29 67 11 – roussillon-secourscatholique@sfr.fr
Grenoble – tél. 04 76 87 26 29 permanence mercredis et jeudis de 14h à 16h

Messe 19 février à Anjou

Belle cérémonie ce dimanche 19 Février dans l’église d’Anjou, présidée par notre évêque Monseigneur de Kerimel.

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Dans son homélie il nous a exhortés à ne pas nous replier sur nous mêmes mais à être des témoins heureux d’annoncer l’évangile, à ne pas avoir peur d’affirmer notre foi et notre confiance en notre Dieu qui n’est qu’Amour.

Nous avons découvert l’écran panoramique qui vient d’être installé à l’initiative de l’équipe paroissiale sur lequel s’inscrivent les textes de la messe, les prières et les paroles des chants.

Un vin d’honneur joyeux et convivial terminait ce beau moment de partage.

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Les prêtres, diacres et les membres des équipes paroissiales des paroisses Notre Dame des Sources en Sanne-Dolon et Saint Pierre en Pays Roussillonnais ont partagé un repas avec Mon Seigneur de Kérimel.

Conférence « l’Espérance dans l’Ancien Testament »

Le 26 janvier 2017, nous étions une cinquantaine de personnes à écouter et dialoguer avec Benoît DESCHAMPS, bibliste, intervenant associé au Centre Théologique de Meylan.

Il est venu nous parler de l’Espérance dans l’Ancien Testament:
-espérance des psalmistes (150 psaumes)
-espérance d’un avenir pour le peuple
-espérance de la paix
-espérance de l’unité
-espérance d’une alliance nouvelle et perpétuelle

Y a t-il une espérance pour les nations? « En toi seront bénies toutes les familles de la terre » Genèse 12 (1-3).

L’espérance de la résurrection. Dieu est la vie, la source de la vie éternelle.

Le psaume : « un cri avant d’être un écrit », confiance et attente, un croyant c’est un pèlerin. Rappelons-nous « l’acte d’espérance ».

Dieu connait et sait quels sont mes vrais besoins.

Différence entre espoir et espérance…la véritable espérance est en Dieu.

Nous sommes artisans de paix dans l’espérance d’une alliance nouvelle et éternelle incarnée par Jésus qui donne sa vie.

Le projet de Dieu c’est le salut de toute l’humanité. Tous les peuples marchent chacun au nom de « leur dieu vers Jérusalem… » (Dialogue interreligieux)

Dieu espère en l’homme, notre 1ère annonce : l’espérance.

Ceci n’est pas un résumé mais quelques notes prises pendant ce riche exposé de Benoît Deschamps…dont vous trouverez un compte-rendu sur le site du Mouvement Chrétien des Retraités (M.C.R.), diocèse Grenoble-Vienne, rubrique : « cycle de rencontres au C. T. M. », conférence du 5 décembre 2016.

Travaux à la maison paroissiale

La maison paroissiale d’Anjou a fait l’objet de travaux.

SÉCURISATION DU GARAGE

Avant travaux

Détail de la partie débordante de la dalle de toit.

Plan des travaux

   – Découpe de la partie débordante de la dalle de toit.

  – Suppression de la porte-fenêtre « chambre GRÉGOIRE »remplacement par une fenêtre simple pour permettre la mise en place du toit.

  – Obturation des ouvertures de l’ancienne cure ainsi que la porte d’accès latérale du garage par des moellons.

  – Mise en place du toit

  – montage de la nouvelle porte de garage

  – Crépissage des moellons

Après travaux

Travaux exécutés par l’entreprise DUTAL LA CHAPELLE DE SURIEU

Réception des travaux le 10/02/2017

SÉCURISATION DE LA SALLE N°2

 – Mise en place d’une poutre en renfort de la poutre existante afin de supprimer le tuteur en bois existant