HOMÉLIE DU DEUXIÈME DIMANCHE DE CARÊME B

Sacrifier notre Sacrifice*
C’est par ce pléonasme, ce semblant de répétition, chers frères et sœurs, que je veux résumer le contenu de ma méditation de ce 2ème dimanche de carême année liturgique B.
Sacrifier comme vous le savez c’est offrir, perdre, abandonner quelque chose qui a plus ou moins de la valeur au profit de quelqu’un ou de quelque chose. C’est un acte généralement sacré, ou encore significatif, important, même quand il n’est pas lié à un culte ou une tradition. Voilà pourquoi l’objet d’un sacrifice peut aller jusqu’à la vie. De plus, que ce soit l’auteur, la motivation ou le destinataire du sacrifice tout permet de rendre presque toujours l’acte sacrificiel plus solennel et grave.
Chers frères et sœurs, les textes soumis à notre méditation en ce deuxième dimanche de carême de l’année liturgique B, nous invitent à méditer sur le sens du sacrifice et la transfiguration de notre Seigneur Jésus Christ.
Dans la première lecture, Dieu demande à Abraham son fidèle serviteur de lui offrir son fils unique né par miracle. A l’écoute de ce récit, une question peut automatiquement nous inquiéter : comment Dieu peut-il demander à Abraham de sacrifier son fils ? Mais à bien y voir ce texte est au contraire une condamnation formelle et ferme de tout sacrifice humain puisque Isaac n’est pas sacrifié. En effet, à cette époque les sacrifices d’enfants étaient une pratique des Cananéens : de nombreux Israélites croyaient donc qu’un tel sacrifice plaisait à Dieu. Isaac son fils était tout ce qu’Abraham avait de plus cher mais plus que ce fils, il avait Dieu en qui il croyait et avait foi. Raison pour laquelle il n’hésite pas à accepter l’offrande de son fils à Dieu ; car ce n’est que ce qu’on a plus de cher qu’on peut offrir à son Dieu. Saint Paul nous confirme d’ailleurs la cherté du sacrifice dans la deuxième lecture lorsqu’il nous explique que Dieu est désormais prêt à tout pour nous parce qu’il a déjà osé sacrifier son Fils pour nous. Ce sacrifice suprême témoigne de son amour infaillible et indéfectible pour tous les hommes. Saint Jean dans son évangile le dit si bien : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique ». Quand on aime, on donne toujours.
Abraham ne pouvait se douter donc que la volonté de Dieu ne visait pas l’immolation de son fils Isaac. Or la fin du récit nous montre bien que la volonté de Dieu était autre. C’est ainsi que Dieu intervient de façon catégorique pour arrêter Abraham dans son élan. Car ce que Dieu recherchait c’était plutôt l’affermissement de la foi du patriarche. Dieu met à l’épreuve ses amis pour que leur foi grandisse (Cf. Hébreux 12,6 et Judith 8,27). Pour réserver ses plus grands bienfaits à ses fidèles il s’assure de leur fidélité quand tout espoir leur semble perdu. Pendant toute sa vie, Abraham a compté sur les promesses de Dieu pour son fils ; mais est-il prêt maintenant à sacrifier les promesses avec son fils ? Dieu l’a placé sur un chemin, que va-t-il faire si le chemin semble se perdre ?
Ces questions résonnent aussi pour nous qui avons entamé le carême il y a plus de dix jours et qui sommes rassurés que nos privations, nos sacrifices actuels sont tellement exigeants pour nous qu’ils nous mèneront forcément à la Résurrection, à Pâques. Toutes ces résolutions que nous prenons, ces efforts, ces oblations que nous faisons sont-ils réellement ce que Dieu attend de nous ? Serons-nous prêts à prendre un autre chemin aujourd’hui même s’il nous semble sans issue ? Sommes-nous prêts à sacrifier nos sacrifices pour aboutir à ce que Dieu veut réellement ?
Frères et sœurs, il s’agit une fois de plus encore de la volonté de Dieu. Car si nous avons fait des sacrifices selon notre volonté ou notre bon plaisir il nous faut rappeler que le combat du carême doit être fait les yeux fixés sur Jésus Christ notre Seigneur. C’est pourquoi aujourd’hui encore, Dieu nous fait entendre sa volonté suprême dans l’évangile : Écouter la voix de son Fils. De la Loi représentée par Moïse et des prophètes représentés par Élie, il fait un seul et unique corpus dont le tenant est Jésus, dans cette théophanie de la transfiguration.
En effet, Jésus et ses disciples retournent sur le chemin qui le conduira par Sa Passion et Sa mort, à la Gloire de la Résurrection. Jésus est monte sur la montagne pour prier. La montagne est le lieu de la Révélation, de la présence de Dieu qui se manifeste aux hommes. Jésus est transfiguré dans sa relation à Dieu, dans sa prière. Aujourd’hui c’est nous qui sommes appelés à reconnaître en Jésus le Fils de Dieu, le bien-aimé du Père et nous avons à l’écouter, car Il nous parle et croire, c’est d’abord écouter Jésus qui nous révèle l’amour du Père pour tous les hommes, qui est la Parole de Dieu, qui s’est manifestée une fois pour toutes dans le mystère de la Passion, de la mort et de la résurrection.  Écoutons-le, Il fera de nous des fils du Père dans l’Esprit Saint.  Écoutons-le, -nous, qui sommes disciples du Christ dans son Église. Il nous appelle à être ses témoins et à vivre avec Lui. Écoutons le Christ qui nous parle dans les personnes que nous côtoyons chaque jour, et dans les événements qui nous interpellent. Écoutons-le, car c’est le Fils de notre Père. Écoutons dans la prière et dans notre vie. Lui seul peut nous transfigurer. Oui, la vie chrétienne consiste à écouter la Parole de Dieu, à la laisser résonner dans notre cœur pour qu’elle nous transforme.
Aussi, comme le psaume le chante, offrir à Dieu le sacrifice d’action de grâce et lui tenir ses promesses c’est tout ce qu’il y’a de plus vénérable et souhaitable. Cependant le faire selon ce que Dieu a prévu et non pas comme nous l’entendons, c’est ce qu’il y’a de plus glorifiant pour Dieu et pour notre salut. Parvenus à ce premier quart de notre carême le moment est donc choisi, grâce aux textes de ce jour, pour apprécier l’objectif de notre carême 2024 ; est-il tourné vers nous-mêmes ou vers Dieu ?

Père Paul KONKOBO

Homélie du 1er dimanche de Carême B

Depuis mercredi dernier, nous sommes entrés dans le temps du Carême. Cette période de quarante jours ressemble au grand nettoyage du Printemps. Il nous suggère de mettre au propre nos relations avec Dieu. Nous avons quarante jours pour nous préparer à la grande fête de Pâques. Le carême n’est pas d’abord un temps de pénitence et de privation. Bien au contraire, c’est un temps pour choisir la meilleure part. Il s’agit de rejeter la pacotille et de choisir le seul vrai trésor. Le Carême est un temps de conversion, un temps pour revenir à Dieu et lui redonner toute sa place dans notre vie. Nos appareils, nos voitures ont besoin d’une maintenance, d’une mise à jour. Il en est de même pour notre foi. Comme toute relation d’amour et d’amitié, elle a besoin d’entretien. Le Carême n’est donc pas un temps triste. C’est un temps de libération. C’est LE moment favorable pour nous libérer de tout ce qui nous empêche d’aller vers Dieu et vers les autres.
Vivre le carême, c’est redécouvrir que Dieu fait alliance avec l’humanité. C’est ce message que nous trouvons dans la première lecture. Dieu veut se faire partenaire de l’homme et devenir son compagnon. Il veut partager notre vie. Vivre le Carême, ce n’est pas d’abord faire des sacrifices, c’est regarder vers Dieu et nous attacher à lui. Si nous comprenons cela et si nous l’intégrons dans notre vie, notre carême sera rempli de cette présence et de cet amour de Dieu.
Dans sa première lettre, saint Pierre nous invite à faire un pas de plus. Il nous fait découvrir un sens nouveau à ce récit du déluge. Il attire notre attention sur le petit nombre de sauvés, huit en tout. Ce chiffre lui permettra de mettre en valeur la grandeur du salut en Jésus : le déluge est comme une figure du baptême. Il est bien plus qu’une simple purification. La famille de Noé est ressortie vivante des eaux du déluge ; désormais, c’est l’eau du baptême qui nous sauve. Nous sommes sortis de tout ce qui nous menait vers la mort et conduits vers Dieu. C’est lui qui fait alliance avec nous et qui nous invite à marcher avec lui.
L’évangile de ce dimanche nous présente précisément celui qui accomplit cette œuvre de Salut. Il nous fait passer directement du baptême de Jésus au contenu de son message en passant par le désert: « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » (Mc 1:15) Le Règne de Dieu est là, il faut dès à présent se tourner vers lui.
« Convertissez-vous ! » Jésus parle de l’effort qu’il faut faire pour entrer dans le Royaume de Dieu. Cet appel insistant à travers les Évangiles s’adresse à chacun de nous. Jésus nous invite à nous réorienter vers le bon chemin. En effet, au fil du temps et sans nous en rendre compte, nous nous sommes détournés petit à petit des valeurs chrétiennes. Se convertir, c’est changer un mode de vie incompatible avec l’idéal que nous nous sommes fixés. Jésus nous encourage à oser le changement, à faire du ménage dans notre vie pour revenir à l’essentiel. Certes, ce n’est pas une tâche facile. Cet élan intérieur exige un véritable effort que beaucoup d’entre nous hésitent à mettre en œuvre.
Le Carême nous prépare à une sincère transformation intérieure. Mettons-nous donc à l’œuvre, même à petit pas, en nous fixant de petits objectifs concrets et réalisables afin de progresser plus efficacement dans notre chemin de foi. Passons à l’action. Ne laissons pas passer l’opportunité de nous ressaisir et de nous élever. N’ayons pas peur de quitter la routine pour nous engager dans une nouvelle aventure plus inspirante. C’est une autre manière d’envisager la vie et de préparer l’avenir ! Transformons-nous ! Renaissons de nos cendres afin de ressusciter avec Jésus à une nouvelle vie plus simple et plus harmonieuse. « Le règne de Dieu est tout proche. » Ranimons notre feu intérieur pour renaître à la foi !
« Convertissez-vous ! » Jésus nous propose une relecture de notre vécu quotidien, une réelle réorientation de cœur. Cela ne se fera pas en un jour, bien sûr. C’est une démarche qui nécessite une relance régulière durant toute notre vie. Ce recentrage nous permet de nous rendre compte de l’importance du message de la Bonne Nouvelle : l’Amour et le partage. Durant ce temps de Carême, le Christ nous invite à quitter les sentiers battus et à réajuster notre rythme de vie selon l’Évangile. Prenons le temps d’entamer une relation personnelle avec Dieu. Laissons son Énergie agir en nous ! Ainsi, fortifiés par la grâce divine, nous serons prêts à relever de nouveaux défis et à relancer notre route vers Lui.
« Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. » (Psaume 24:4-5)
Père Aimé-Fulbert

Une messe de Veillée de Noël qui laissera des souvenirs…

Dimanche 24 décembre à 18h, commence à Anjou la veillée de Noël dans une église qui a rarement vu autant de monde dans ses murs. Du monde partout, dans tous les espaces disponibles, depuis les stalles, le tambour et jusqu’au confessionnal… probablement près de 400 personnes !

Orchestrée par Blandine, la veillée préparée par les enfants du caté a mis en valeur les Saints de tous les âges qui nous ont amené à la foi de Noël.

Puis commence la messe, présidée par le Père Paul, accompagné par Thierry diacre, les enfants de chœur et les servantes d’assemblée qui ont tenu leur rôle avec sérieux et attention. L’écran, familier de ceux qui fréquentent les messes à Anjou, a permis aux fidèles de participer pleinement au déroulement de la célébration, en suivant les lectures, et en ayant sous les yeux les paroles des prières et des chants.

Les chants ont été un autre temps fort de cette superbe messe, alternant nouveaux chants, et chants anciens du répertoire que beaucoup attendaient. Les chanteuses, Béatrice et Sophie, accompagnées par Agnès à l’orgue et Élisabeth à la flûte ont permis de transformer cette messe en une célébration vivante et dynamique. Mention particulière pour Raphaëlle qui interpréta les versets de l’Alléluia.

Un merci aussi à tous ceux qui permettent à cette église d’être accueillante, fleurie et bien chauffée : Jacques, Odile et tous les autres !

La foi se perd peut être, …mais ce n’est pas ce que nous voyons dans notre paroisse…

veillée de Noël 2023

Que de monde ce soir !
Mais savez-vous ce que nous célébrons ? Nous fêtons la naissance de Jésus, le Sauveur du monde celui qui vient nous délivrer du péché et de la mort. Cette fête de la Nativité nous invite à accueillir Jésus dans notre cœur car il est venu pour tout le monde et pour nous en particulier. Il est venu pour nous dire qu’il nous aime. Pendant le temps de l’Avent avec les enfants du catéchisme nous avons découvert 6 amis de Jésus,6 saints, 6 amis du Ciel qui sont là ce soir pour nous accompagner jusqu’à la crèche.

Je suis Charles de Foucauld, né en 1858, j’étais comme le jeune homme de l’Évangile : riche et malheureux.
Un jour, je suis entré dans une église et j’ai demandé à un prêtre de m’expliquer la foi catholique. Il m’a répondu de me confesser et d’aller communier. J’ai obéi et Dieu m’a sauvé, il a rempli mon cœur de son amour.Deux ans plus tard, je suis parti en Terre Sainte et, le soir de Noël 1888, me voici à Bethléem. Au cours de la messe célébrée dans la grotte de la Nativité, je reçois la communion. grâce ! Il me semble entendre les voix de Jésus, de Marie et Joseph au fond de mon cœur ! Des années plus tard je vais m’installer à Nazareth pour vivre de la même façon que Jésus pauvre et caché. Mais c’est dans le désert que j’ai compris ma mission, très heureux d’être seul pour Jésus, seul avec Jésus. J’ai donné ma vie pour que le Cœur Sacré de Jésus (que vous voyez sur mon vêtement) rayonne sur le monde et sur chacun de ses enfants. Prions avec Saint Charles de Foucauld pour tous les habitants de la Terre où Jésus est né, a vécu, est mort et ressuscité. Cette terre ou les hommes souffrent tellement et pour lesquels s’annonce un Noël de douleur, de deuils, sans pèlerins, sans célébrations .

Refrain chanté : Dieu parmi les hommes,
Dieu sur nos chemins,
Proche est ton royaume,
Viens ! Viens !

Je suis Saint Nicolas : je suis joyeusement fêté en Lorraine, en Alsace, en Allemagne, en Belgique…mais je n’y suis jamais venu:je suis né au troisième siècle en Lycie (c’est aujourd’hui en Turquie). Avant de devenir l’évêque de Myre, j’étais un jeune homme riche, très riche ! Mais je ne voulais rien garder pour moi, je donnais tout aux pauvres. Un jour j’entends parler de 3 jeunes filles. Elles sont si pauvres qu’elles courent le danger d’être vendues comme esclaves car leur père ne peut pas donner de l’argent pour leur permettre de se marier. La nuit venue, je me glisse dans leur maison, tenant 3 sacs de pièces d’or. Où vais-je les cacher ? Oh ! là dans leurs bas qui sèchent, accrochés à la cheminée. Quelle joie, de bon matin, quand elles découvrent les pièces d’or !
« Nous sommes sauvées, nous allons pouvoir nous marier ! »
C’est ainsi qu’est née la tradition de mettre ses chaussons devant la cheminée la nuit de Noël. Demandons, à Saint Nicolas, patron des petits enfants, de veillez sur tous les enfants et de nous aider à les guider sur le chemin de la foi.

Refrain chanté : Peuples qui marchez dans la longue nuit,
Le jour va bientôt se lever.
Peuples qui cherchez le chemin de vie,
Dieu lui-même vient vous sauver.    
Dieu lui-même vient vous sauver. 

Je suis Sainte Lucie de Syracuse, née au 3e siècle dans une riche famille sicilienne. Ma maman Eutychie est chrétienne et elle me parle de Jésus. Mais c’est dangereux car les chrétiens sont recherchés et jetés en prison. Pour l’amour de Jésus nous vendons nos grandes richesses afin d’aider les pauvres.Notre vie est simple, nous prions beaucoup et nous venons en aide à ceux qui souffrent. La nuit, je pars apporter de la nourritures en cachette aux chrétiens qui se sont réfugiés dans les grottes autour de la ville. Ayant les mains pleines, je pose une bougie sur ma tête pour m’éclairer. C’est en souvenir de moi qu’en Suède, le matin du 13 décembre, les jeunes filles s’habillent avec une robe blanche et une ceinture rouge. Elles mettent sur la tête une couronne de feuillage garnie de bougies et apportent le petit déjeuner à leur famille ! au Danemark, le même jour, on n’allume pas la lumière:on s’éclaire à la bougie.
Demandons à Sainte Lucie de nous aider à être une lumière pour ceux qui ne rencontrons. N’ayons pas peur de parler de Jésus à ceux qui ne le connaissent pas et invoquons l’Esprit Saint pour nous aider à trouver les bons mots.

Refrain chanté : Dieu parmi les hommes,
Dieu sur nos chemins,
Proche est ton royaume,
Viens ! Viens !

Je suis JEAN-MARIE VIANNEY je suis né pendant la Révolution française et ce n’est pas facile d’être chrétien, avec les églises fermées et les prêtres pourchassés. J’ai eu dès l’enfance le désir de devenir prêtre. A 32 ans je suis envoyé dans la petite paroisse d’Ars afin de montrer aux habitants « le chemin du Ciel » ! Or, ils ne respectent pas le repos du dimanche : les paysans sont aux champs et les jeunes vont au bal ! J’ai l’idée d’organiser des fêtes chrétiennes et des processions le dimanche après-midi. De plus en plus de fidèles me rejoignent chaque dimanche nous parlons, nous prions. Je leur répète :  » le dimanche, le Bon Dieu ouvre ses trésors, à nous d’ y puiser à pleines mains  » Un jour, un orage menace les récoltes. Je fais la promesse aux paysans que s’ils viennent à la messe, il ne pleuvra pas.Tous sont venus et il n’est pas tombé une goutte de pluie jusqu’à la fin de la récolte. Demandons au Saint Curé d’Ars de veillez sur nos prêtres et de multiplier les vocations, de nous aider à mettre à part le jour du dimanche comme un jour donné à Dieu.

Refrain chanté : Peuples qui marchez dans la longue nuit,
Le jour va bientôt se lever.
Peuples qui cherchez le chemin de vie,
Dieu lui-même vient vous sauver.    
Dieu lui-même vient vous sauver. 

Je suis Sainte THÉRÈSE de l’Enfant-Jésus, nous sommes dans la nuit de Noël 1886, et je rentre de la messe de minuit avec mon papa Louis et ma sœur Céline. J’ai treize ans, mais on dirait que je suis encore une petite fille : je pleure pour un rien. Je suis devenue très sensible depuis que maman est morte et que mes 3 sœurs sont entrées au couvent. Alors que je me fais une joie de découvrir mes cadeaux dans la cheminée, papa, fatigué, s’exclame  « Heureusement que c’est la dernière année ! » Céline sursaute, elle sait que ces mots qui me chassent de l’enfance vont me faire pleurer Je monte l’escalier, la gorge serrée par les larmes que je retiens. Je pense à Jésus de toutes mes forces, je fais un gros effort… et je ne pleure pas ! Je redescends, toute joyeuse, pour faire plaisir à papa et Céline. En cette nuit de Noël Jésus a changé mon cœur, il m’a rendue forte et courageuse. Après cette grâce, je pourrai rentrer au carmel de Lisieux à l’âge de quinze ans. Demandons à Sainte Thérèse, de nous aider à rechercher la sainteté dans notre vie quotidienne, en reconnaissant avec humilité nos imperfections en nous appuyant, comme un enfant, sur la confiance et la miséricorde de Dieu.

Refrain chanté : Dieu parmi les hommes,
Dieu sur nos chemins,
Proche est ton royaume,
Viens ! Viens !

je suis SAINT DOMINIQUE SAVIO. Il existe un jour plus important pour moi que le jour de ma naissance en 1842 : c’est le 02 octobre 1854, le jour ou saint Jean Bosco m’a emmené avec lui à Turin dans son école. Moi qui aime Jésus depuis que je suis tout petit, comme je suis heureux d’être ici ! Je vais pouvoir étudier en vue de réaliser mon rêve : devenir un saint et un prêtre. Cependant, je me rends compte que ce n’est pas facile d’être sage comme une image. J’ai le cœur lourd : je n’y arriverai jamais. Jean Bosco m’appelle « qu’as-tu Dominique, tu sembles malheureux » Je baisse la tête en murmurant « je voudrais être un saint mais c’est difficile » Don Bosco me prend l’épaule «  Dominique ce qui nous rend tristes et nous enlève la paix ne vient pas de Jésus. La sainteté, c’est de tout faire par amour du Seigneur ! » Je le regarde et je souris : j’ai compris ! Être un saint, c’est mettre de la joie et de l’amour dans tout ce que je fais : étudier, jouer, servir.
Demandons à Saint Dominique Savio, patron des adolescents et des servant de messe, de nous aider à devenir saint, non pas en étant quelqu’un d’autre mais en étant pleinement nous-même avec nos qualités, nos dons, nos points forts, les élans de notre cœur. Qu’il soit un exemple pour nos servants de messe et nos adolescents.

Refrain chanté : Peuples qui marchez dans la longue nuit,
Le jour va bientôt se lever.
Peuples qui cherchez le chemin de vie,
Dieu lui-même vient vous sauver.    
Dieu lui-même vient vous sauver. 

Nous voilà avec Saint Charles de Foucauld, consolateur du Cœur Sacré de Jésus saint Nicolas, l’ami des enfants, sainte Lucie notre lumière, saint Jean- Marie Vianney le saint prêtre, sainte Thérèse, la petite fleur de Lisieux, saint Dominique Savio toujours joyeux au pied de l’Enfant Jésus.

Écoutons l’Enfant Jésus :
cette nuit, dans votre paroisse comme dans toutes les églises du monde on proclamera que je suis venu ainsi : comme un nouveau-né couché dans une mangeoire. Pas comme un roi dans un palais, mais comme un petit pauvre qui n’a pas de maison. Voulez-vous être la maison ou je pourrais venir habiter ? Et moi, je vous donnerai mes plus beaux cadeaux, pour vous et tous ceux que vous aimez : ma Joie, ma Paix, ma Lumière, mon Amour, ma Vie. Quand je serai grand je révélerai mon secret à mes disciples mais, cette nuit approchez-vous de moi et je vous le chuchoterai à l’oreille. Voici mon secret : « celui qui croit en moi même s’il meurt ,aura la vie éternelle »
Demandons ce soir à L’Enfant-Jésus de nous aider à lui préparer une crèche dans notre cœur, un petit palais ou nous pourrons le rencontrer, lui parler l’écouter.

Découvrons les et écoutons les :

AVEC LES SAINTS………EN CHEMIN VERS NOËL

Tout au long de l’Avent ,des amis de Jésus ,des saints vont nous rejoindre au catéchisme et nous accompagner jusqu’à Noël .

Demande à SAINT CHARLES de FOUCAULD de t’aider à préparer ton cœur à Noël comme si tu étais avec lui à Bethléem et dis comme lui « Vous êtes là mon Dieu, dans cette petite maison, adoré de Marie et de Joseph et des anges .Mettez-moi avec Eux, mon Seigneur »

Prie tout spécialement Saint Charles de Foucauld cette semaine

Demande à SAINT NICOLAS de t’aider «  à remplir ta hotte » Dans les prochains jours ,tu pourrais préparer des petits cadeaux (dessins, lumignon décoré….)pour une personne qui est triste .

Prie tout spécialement Saint Nicolas cette semaine

Demande à SAINT JEAN-MARIE VIANNEY de t’aide à mettre à part le jour du dimanche comme un jour donné à Dieu. Propose à ta famille de préparer une belle table, de faire des jeux de société tous ensemble et de terminer ta journée avec une prière pour Jésus devant la crèche avec toute ta famille .

Prie tout spécialement Saint Jean-Marie Vianney cette semaine

Demande à SAINTE LUCIE de t’aider à être une lumière pour ceux qui te rencontrent. N’aie pas peur de parler de Jésus à ceux qui ne le connaissent pas car l’Esprit Saint va t’aider à trouver les bons mots . . Prie tout spécialement Sainte Lucie cette semaine

Demande à SAINTE THERESA de L’ENFANT-JESUS de t’aider à faire des efforts pour l’amour de Jésus et pour faire plaisir à ta famille, d’être fort et courageux pour choisir le bien. Prie tout spécialement Sainte Thérésa cette semaine .

Demande à SAINT DOMINIQUE SAVIO de t’aider à devenir un saint, non pas en étant quelqu’un d’autre mais en étant pleinement toi-même avec tes qualités, tes dons, tes points forts, les élans de ton cœur .

Prie tout spécialement Saint Dominique cette semaine

Avec tous ces amis du Ciel, nous arriverons à Noël au pied de la crèche et de Jésus.
Demande leurs de remplir ton cœur de paix et de joie pour que chaque jour ressemble à Noël .
Si le témoignage de ces témoins de l’Évangile t’a touché, tu peux aller plus loin et découvrir la vie d’autres saints et ils sont nombreux !

catéchuménat


« 5 jeunes de 17/25 ans, qui fréquentent la messe du dimanche à Anjou, se sont rapprochés des célébrants pour en savoir plus sur le baptême.Après quelques échanges informels, une équipe de 4 accompagnants, pilotés par Thierry, diacre, va accompagner ces jeunes tout au long d’un parcours en vue d’un baptême qui peut être célébré à Pâques 2025, soit dans 15 mois.Les rencontres seront mensuelles, la première aura lieu le samedi 13 janvier 2024 à la maison paroissiale.

MESSE HISPANIQUE à CHAMBALUD le DIMANCHE 3/12/2023

Une quinzaine de personnes ont participé à la célébration de la Messe espagnole dont la moitié de nos 2 paroisses Notre Dame et ST Pierre.

Le Père Hector ,originaire de Colombie actuellement basé au Foyer de Charité de Chateauneuf de Galaure, a présidé la cérémonie.

Luc Damey animait les chants espagnols accompagnés à la guitare.

La réunion fraternelle s’est terminée par un moment d’échanges et de partages autour de pâtisseries  confectionnées par certains participants.