Homélie pour le 3ème dimanche de l’Avent

Frères et sœurs, le rose à pris place dans le chœur de l’église : Noël n’est plus très loin. L’Église se réjouie, l’humanité devrait se réjouir… Le désir de Dieu devrait se manifester…
Jean le Baptiste a eu lui aussi le désir du Christ : il envoie ses disciples pour être sûr que ce soit bien lui. Mais Jésus ne répond pas sur qui il est, mais sur ce qu’il fait.
Il y a une bivalence dans tout l’évangile : entre le dire/le faire
Dieu fort et lointain/Dieu soucieux de l’homme
C’est la richesse inatteignable de notre religion : la foi/la mise en pratique.
Certes, le Christ donne des modèles inatteignables : faire marcher un paralysé, donner la vue à un aveugle ou ressusciter un mort : ce sont des miracles que le Christ sait faire, mais pas nous.
Mais nous pouvons pourtant ressusciter un espoir qui n’existe plus ; rendre la vue à un homme sur sa vie qui vaut finalement la peine d’être vécue ; ou faire avancer sur le chemin de la vie ceux qui pensent avoir tout perdu… Et ce sont nos actes qui intéressent le Christ qui en fait la condition d’accès au Royaume. Le Christ le dit d’ailleurs en fin de la lecture d’aujourd’hui : la loi, la morale ne l’intéressent pas. Le plus grand de ceux qui devaient suivre la loi de Moïse resteront des nains devant le Christ qui demande à chacun de nous un peu d’humanité.
Il faut le dire : la création de l’homme, (ou sa construction…) est entièrement pilotée par cette conscience qui est la nôtre, et rien d’autre. Elle agit, elle nous guide, et elle est d’une sensibilité extrême. Même les plus matérialistes en conviennent. D’ailleurs, qu’est ce qui peut nous empêcher de dormir ? Que le litre d’essence passe à 2 euros, ou que nous nous disputions violemment avec notre fils ou notre père ?
Alors, nous qui avons le désir de la venue du Christ, demandons d’avoir le désir de sa Parole, demandons d’avoir le souci des autres :
J’ai cherché Dieu, et je ne l’ai pas trouvé
J’ai cherché mon âme, et je ne l’ai pas trouvée
J’ai cherché un frère, et je les ai trouvé tous les trois…

Thierry Merle Diace

L’Écho des églises !

A l’occasion de la fête de l’immaculée conception,l’église de Bougé a accueilli la chorale « Phonie mania » le dimanche 7 décembre. Comme l’année dernière, le père Armand est venu accueillir le public venu nombreux. Ambiance chaleureuse autour de la crèche et des illuminations.

L’église de Bougé étant celle de « Notre dame de l’assomption »,la messe du 8 décembre a été célébrée lundi par le Père Aimé et Thierry,notre diacre.Agnès et Béatrice ont animé la cérémonie.

Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour renouveler ces moments de joie et de lumière sous la protection de la Vierge Marie. 

Vivre le temps de l’Avent

Si le Christ est celui qui vient, nous sommes un peuple en marche vers sa rencontre. Dès lors, il nous faut veiller, vivre sans crainte dans la foi, cultiver une attente active. Comment vivre cette attente en prenant nos responsabilités dans le monde et dans l’Église, en accomplissant sereinement la mission qui nous est confiée.

Quatre semaines de méditation spirituelle : prendre du temps personnel avec Dieu en s’aidant des textes des dimanches.


Semaine 1
L’attente : apprendre à attendre

Semaine 2
La vigilance : prendre son temps dans nos paroles par rapport aux autres avec l’aide de l’Esprit Saint.

Semaine 3
Le désir : vouloir le bien, la joie celle qui nous ouvre à l’Espérance

Semaine 4 
La patience : croire en la promesse autrefois annoncée qui s’accomplit.

Finir par un temps de prière.

Toussaint et jour des morts : Ici bas…et là haut….

Cette année, la fête de la Toussaint et le jour des morts 2 novembre se sont succédé au cours du même week-end.
Deux jours où les chrétiens, mais aussi ceux qui ont été touchés par la disparition d’un proche, se sont retrouvés pour ces deux célébrations à l’église d’Anjou.

La Toussaint, c’est la fête de toute la communauté du ciel, de tous ceux que le Seigneur a sanctifié. Ceux qui participent au banquet du Royaume offert par notre Seigneur.

Ce jour-là, un temps convivial s’imposait, et nombreux étaient ceux qui, au dehors de l’église, ont pu échanger nouvelles et amitié.

Le lendemain 2 novembre, les célébrants avaient pris la couleur violette, synonyme de deuil pour rendre hommage à nos défunts.


L’émotion était palpable lors citation des 52 noms décédés dans les 9 clochers de notre paroisse au cours de cette dernière année.
La suite de la célébration s’est poursuivie dans le recueillement, auquel a participé, une fois de plus, une assemblée qui remplissait en totalité la vaste église.

Les jeunes adultes retournent à la foi…

Pour ceux qui sont nés après 1960, la crise de la foi a été une réalité qui a accompagné la société tout au long de leur vie. Constamment, moins de chrétiens, moins de prêtres, moins de messes…
Certes, depuis les années 2000, on entendait qu’il y avait un certain retour de la foi dans les grandes villes, mais chez nous, nous en étions loin. Depuis 2000 par exemple, les jeunes faisant leur communion se comptaient sur le doigt de la main, et les confirmands ne se voyaient plus.
Or les années post Covid (si l’on veut prendre un repère chronologique) ont changé la donne. Le graphique ci-dessous est éloquent :

En 2022 pour les deux paroisses Saint Pierre et Notre Dame, 6 jeunes adultes ont demandé à préparer un sacrement : 4 pour la confirmation, 2 pour le baptême (c’était nouveau), et 1 pour la communion.
L’an passé en 2024, on pensait avoir atteint un sommet avec 8 catéchumènes (préparant au baptême), 6 à la communion et 4 à la confirmation.
Cette rentrée 2025 voit le flux grossir encore : 9 demandent à préparer le baptême, 12 la communion et 8 la confirmation ! Il faut donc nous organiser pour préparer ces étudiants et ces jeunes pro !
La société matérialiste a envoyé beaucoup de mirages à la fin du siècle dernier, mais ces feux-là palissent et les jeunes générations demandent des réponses solides aux questions fondamentales qui se posent à eux…et que seul Jésus Christ peut combler, lui qui est « la voix, la vérité et la vie » !.

Messe de rentrée

C’est un dimanche festif qu’a vécu la paroisse Notre Dame des Sources en ce 5 octobre.
Tout était près pour une belle journée : une église bien préparée et accueillante, une messe joyeuse, un apéritif préparé… sans oublier le soleil qui était bien de la partie.


A 10h45 s’élançait la procession qui ouvrait la cérémonie avec le chant « Acclamez le Seigneur ». Car c’est bien de lui qu’il s’agit : si les chrétiens se réunissent le dimanche, ce n’est pas « par habitude », mais parce que depuis 2000 ans, nous fêtons le Christ ressuscité !


Le Père Armand qui présidait la cérémonie ne s’y est pas trompé en axant son homélie sur l’attachement au Christ, qui seul, à les paroles de la vie éternelle.


Après cette belle célébration, l’assemblée s’est retrouvée dans les jardins de la maison paroissiale. Le temps d’échanger dans la joie…et de faire connaissance avec ceux, souvent jeunes, qui sont venus à la messe à Anjou pour la première fois.


Un repas partagé à réunit plus de 50 personnes, égaillé par les nombreux enfants qui étaient là, et qui participent d’ailleurs, chacun à leur manière à rehausser chacune de nos cérémonies.
A l’issue de la journée, le Père Armand nous a invités à l’assemblée paroissiale qui se tiendra dans la salle de la mairie à Ville sous Anjou le mardi 14 octobre à 18h30. Tout chrétien y est le bienvenu !