C’était par ces mots qui parcourraient la Galilée il y a 2000 ans, que la messe de Pâques s’est ouverte à Anjou dimanche dernier.
Une église comble pour fêter la résurrection du Christ, résurrection qui préfigure la nôtre et celle de tout homme. Les chants particulièrement festifs, une assemblée attentive et joyeuse, mais aussi nombre d’enfants et de jeunes présents, que la foi en Jésus Christ interpelle, tout cela a marqué cette belle messe de Pâques. Et puis, il faut le dire, outre ces visages qui nous sont familiers au fil des dimanches, il y avait tous les autres, qui, en l’espace d’une célébration chantaient avec nous « Christ est ressuscité Alléluia ! »
Remerciement à tous ceux qui œuvrent pour que notre paroisse soit toujours plus accueillante et rayonne encore davantage sa foi. Et osons l’écrire : après plusieurs décennies ou le recul de la foi semblait inéluctable, c’est aujourd’hui un frémissement sensible qui s’opère. C’est très visible lors de la messe dominicale à Anjou où THIEnombre de jeunes, nouveaux dans la foi, frappent à la porte de notre église pour demander une bénédiction, pour poser une question, et parfois… et de plus en plus souvent, pour s’engager pour un parcours baptême…
Oui, Christ est ressuscité, et il appelle à sa suite tous ceux qui laissent leur certitude individuelle pour se poser la question « Qui suis-je ? ». Le Christ est là pour nous répondre et nous faire entrer dans sa joie.
Thierry Merle Diacre