2 Samuel (7, 1-5. 8b-12. 14a. 16) ; Ps 88 (89) ; Romains (16, 25-27) ; Luc (1, 26-38)
DONNER DIEU AU MONDE
Noël est maintenant proche. Il vient, celui que nous attendons. Les lectures d’aujourd’hui nous disent l’espérance d’un peuple, la foi et la confiance de Marie en l’amour de Dieu.
Ce 4e dimanche de l’Avent, comme une porte qui devant nous s’ouvre, nous fait entrer dans le mystère de l’incarnation du Verbe : Dieu-avec-nous (l’Emmanuel).
Le « Oui » (fiat) de Marie : « Je suis la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » éclaire notre liturgie. En elle, Marie, la Parole de ce dimanche trouve sens dans ce que Dieu nous dit et nous communique
Marie répond magnifiquement à l’appel adressé à David et à ses successeurs (1ère lecture). Ce n’est pas elle qui fait une place à Dieu dans sa vie. C’est Dieu qui lui donne de reconnaître que, par elle, il veut naître en l’homme, se rendre présent à notre histoire. Ainsi par l’obéissance de la foi, à Celui qui est le seul sage, Dieu, Marie rend possible la révélation d’un mystère gardé depuis toujours dans le silence, mystère maintenant manifesté (2ème lecture) : Jésus-Christ, Fils de Dieu, le Sauveur parmi les hommes. Marie donne Dieu au monde. ..
Et toi mon frère, et toi ma sœur ! Comment à ton tour, aujourd’hui, à la suite de Marie, tu donnes Dieu au monde ? Avec quelles dispositions, en cette année 2020 qui bientôt laisse place à 2021, tu t’avances vers cette naissance de Jésus, la nuit du 24 décembre ?
Marie est la parfaite image de l’Israël qui a su faire le passage de la promesse à l’accomplissement, de l’ancienne à la nouvelle alliance. Elle est la personnification du vrai peuple de Dieu qui tout à la fois engendre le Messie et cependant l’accueille comme un don gratuit d’en haut. N’est-elle pas le modèle de l’Église, qui doit rester tout au long de son histoire en disposition d’Avent ?
Par Marie, prions toujours, sans cesse et à jamais. Avec elle, avançons sur ce chemin de foi, d’espérance et d’amour ; chemin de l’éternelle alliance que Dieu vient sceller avec l’humanité par la naissance de son Fils. (Père Davy B. B.)