Chers paroissiens, en ce jeudi Saint, entrant dans le tridium pascal, prenons le temps de la méditation, de la prière et l’adoration, le temps d’avancer avec Jésus vers la joie de Pâques, la résurrection du Christ, cœur de notre foi
Confinement, subir le temps ou choisir de le vivre ?
Ces derniers jours, le temps a comme ralenti. Il se fait pesant. La vie ne s’arrête pas pendant le confinement, c’est les conditions de la vie qui sont changées. Ce temps peut être mis à disposition pour nous recentrer sur l’essentiel, sur notre relation à Dieu dans la prière et la lecture de la Parole, sur notre relation aux autres, pour découvrir les signes que Dieu nous fait dans cette épidémie pour transformer notre vie.
Le mercredi des Cendres, nous commencions le carême, 40 jours pour se préparer, se purifier, se tourner vers Dieu et vers les autres. Carême qui s’achève le dimanche des rameaux, ou plutôt que de se terminer vient s’accomplir dans la Semaine Sainte qui commence.
Ce temps nous a permis de nous préparer dans la prière, le jeûne et le partage, à vivre avec le Christ sa passion, sa mort et sa résurrection le jour de Pâques. Carême très particulier cette année, vécu dans le confinement qui bouleverse nos habitudes et notre rythme de vie. Quel a été notre parcours pendant ce carême, comment l’avons nous vécu ? Avons nous pris le temps de vivre les engagements pris au début de notre carême ?
dimanche des Rameaux : Jésus acclamé, reconnu comme Seigneur, le messie attendu, fils de David, Emmanuel, Dieu avec nous. La foule acclame celui qui entre solennellement dans Jérusalem vient sauver l’humanité, la libérer de l’esclavage du péché et de la mort.
Mais cette foule est versatile, comme nous le sommes souvent, et retournera sa parole.
Ceux qui acclament Jésus avec leurs rameaux, « Hosanna au Fils de David », crieront « à mort, crucifie-le » le vendredi saint.
Cela nous place chacun au cœur de notre faiblesse, de la fragilité de notre foi, de notre reniement.
Jeudi saint : Jésus serviteur, le plus petit, le plus humble ; Jésus Eucharistie
Jésus serviteur qui s’abaisse aux pieds de ses apôtres, qui prend soin du corps des apôtres en leur lavant les pieds avant le repas et nous montre ainsi le chemin du service de notre prochain, comment être toujours et partout attentif à tous nos frères, proche du malade, de l’isolé, du plus précaire, comment toujours plus aimer, aimer Dieu et aimer nos frères, les deux plus grands commandements donnés par le Christ.
Jésus eucharistie qui se donne dans le pain et le vin au cours du repas de la Cène, corps livré et sang versé, nourriture pour le salut de toute l’humanité, pour les siècles des siècles.
Jésus médecin des corps, médecin des âmes.
Vendredi saint : Jésus souffrant, Jésus crucifié.
Jésus victime innocente, jugé, condamné à mort qui souffre sa passion sous les coups de ses bourreaux et qui porte sur ses épaules le bois de la croix, poids de tout le péché de l’humanité, poids de mon propre péché.
Jésus crucifié qui meurt sur la croix, abandonné de la plupart des siens, renié par les plus fidèles ; Jésus victime innocente offrant sa vie pour le salut de tous, qui se donne par amour pour toute l’humanité, par amour pour chacun d’entre nous, sublimation de l’Amour
Samedi Saint : Jésus repose dans la mort, l’humanité pleure et prie.
Pâques : Jésus glorieux, Jésus ressuscité sauveur du monde
Jésus ressuscité, Jésus le Vivant, sorti du tombeau vainqueur de la mort et du péché, Jésus sauveur, Jésus glorieux, roi de l’univers. Jésus qui apparaît de nombreuses fois à ses apôtre et ses proches, témoignant de la vérité de sa résurrection.
Jésus qui s’élève dans sa gloire et monte vers son Père, d’où il nous envoie l’Esprit Saint pour nous guider, Jésus qui reviendra dans cette même gloire lorsque les temps seront accomplis pour nous emmener avec Lui dans le Royaume de Dieu.
Jésus qui s’élève dans sa gloire et monte vers son Père, d’où il nous envoie l’Esprit Saint pour nous guider, Jésus qui reviendra dans cette même gloire lorsque les temps seront accomplis pour nous emmener avec Lui dans le Royaume de Dieu.
Père Jean-Hugues Malraison